Le 4 avril 2025 marque le 65e anniversaire de l’indépendance du Sénégal, dans un contexte politique et symbolique inédit. Cette célébration intervient un an après l’alternance historique qui a porté au pouvoir le président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko – deux figures issues de l’opposition et portées par une aspiration profonde au changement.
Cette édition de la fête nationale dépasse le cadre habituel de la commémoration. Elle symbolise le début d’un nouveau cycle politique, fondé sur la refondation des institutions, le redressement économique et la reconquête de la souveraineté nationale.
Une cérémonie sous le sceau de la rupture et de la renaissance
Organisé sur le thème « Souveraineté, dignité, transformation », le défilé officiel du 4 avril met à l’honneur :
•Les Forces de défense et de sécurité, repositionnées comme piliers d’une souveraineté renforcée ;
•L’innovation nationale, à travers la démonstration de capacités technologiques et industrielles locales ;
•L’engagement citoyen, avec une participation symbolique de la jeunesse, des femmes, et des représentants des régions.
Cette célébration offre également au président Faye l’opportunité de dresser un premier bilan de son mandat et de réaffirmer les grandes lignes du projet national de transformation.
Une gouvernance axée sur la transparence et la souveraineté
Depuis son installation en avril 2024, le président Diomaye Faye, soutenu par un gouvernement dirigé par Ousmane Sonko, a engagé une série de réformes structurelles, autour de cinq priorités stratégiques :
- Assainissement de la gouvernance publique : audits, réformes fiscales, lutte contre la corruption ;
- Relance économique et justice sociale : soutien aux couches vulnérables, promotion de l’emploi des jeunes, renforcement des politiques agricoles et industrielles ;
- Souveraineté institutionnelle et économique : contrôle des ressources naturelles, révision des contrats stratégiques, diversification des partenariats ;
- Rééquilibrage territorial : investissement dans les zones historiquement marginalisées ;
- -.Justice et mémoire : application de la loi d’amnistie interprétative, tout en maintenant la promesse de justice pour les victimes des violences passées.
Des attentes immenses, une trajectoire à consolider
Si le changement opéré par les urnes en 2024 a suscité un espoir inédit, les défis restent considérables :
- Le pouvoir d’achat demeure préoccupant pour de nombreux ménages ;
- La dette publique et les déséquilibres budgétaires hérités du passé pèsent sur les marges de manœuvre ;
- La jeunesse, principal moteur du changement, attend des résultats tangibles à court terme.
Le gouvernement s’efforce de conjuguer ambition politique et réalisme économique, dans un contexte régional marqué par les tensions sécuritaires et les mutations des relations internationales.
Un message fort adressé à l’Afrique et au monde
Le Sénégal apparaît aujourd’hui comme un modèle d’alternance démocratique pacifique, et comme un laboratoire politique africain où se dessine une nouvelle forme de gouvernance souveraine, responsable et ancrée dans les réalités locales.
Cette fête nationale envoie un signal clair :
“L’indépendance ne se célèbre pas seulement, elle se construit, elle se défend, et elle se renouvelle.”
Le 4 avril 2025 marque un moment de bascule. Le Sénégal entre dans une nouvelle ère, avec la volonté de redéfinir son contrat social, de renforcer ses institutions, et de faire de son indépendance un projet vivant, partagé et porteur d’avenir.
Le tandem Diomaye Faye – Ousmane Sonko incarne à la fois la continuité de l’idéal souverainiste sénégalais et l’exigence d’un État moderne, plus proche de son peuple, plus maître de ses choix, et plus ambitieux pour son avenir.