A la suite de la décision prise par l’administration Trump de suspendre une grande partie de l’aide étrangère américaine pour 90 jours, des centaines de programmes de lutte contre le VIH/sida sont menacés sur le continent. Parmi eux notamment : le Pepfar, un plan d’urgence créé en 2003 sous la présidence de George W. Bush qui a permis de sauver plus de 25 millions de vies dans 55 pays en 20 ans. Selon l’ONU, son interruption pourrait causer la mort de plus de 6 millions de personnes en quatre ans.
L’onde de choc provoquée par la décision prise par Donald Trump dès son investiture de suspendre l’aide internationale américaine pour une durée de trois mois n’en finit pas de se propager, notamment en Afrique où les acteurs de la lutte contre le sida craignent qu’elle ne débouche sur l’interruption de l’un des programmes phares du secteur : le Plan d’urgence présidentiel de lutte contre le sida (Pepfar). Un plan dont la disparition pourrait, selon le Programme commun des Nations unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), entraîner la mort de plus de 6 millions de personnes en quatre ans…
Si les nouvelles infections au VIH ont chuté de 60 % depuis 1995 pour atteindre le nombre d’1,3 million en 2023 selon la directrice exécutive de l’ONUSIDA, l’Ougandaise Winnie Byanyima, celle-ci indique aussi que ce chiffre pourrait être multiplié par six d’ici 2029 suite à la décision de l’administration Trump.