C’est l’une des start-up les plus prometteuses d’Afrique de l’Ouest. Les fondateurs de Djamo, Hassan Bourgi, CEO, et Régis Bamba, en charge du produit et de l’ingénierie. Ils nous expliquent, à deux voix, comment ils ont eu l’idée de créer leur entreprise, les principaux défis qu’ils ont eus à relever, et la stratégie qu’ils déploient pour faire de leur application un produit incontournable.
« L’idée de départ, c’était de permettre à nos utilisateurs de centraliser tous leurs paiements sur Djamo, d’en faire un hub de paiement pour la vie de tous les jours », résume Hassan Bourgi. Et ils n’ont pas traîné en chemin. Après seulement « dix mois à travailler sur la mise en place de nos partenariats avec les banques qui nous accompagnent », raconte en écho Régis Bamba, c’était « le lancement au grand public ».
Les deux entrepreneurs insistent sur le tournant qu’a constitué, pour eux, le passage par l’incubateur Y Combinator en 2021. Djamo a été la seconde start-up ouest-africaine, après Wave, à intégrer ce programme par lequel sont passées des licornes telles qu’Airbnb, Stripe ou encore Dropbox.
Désormais solide sur ses appuis en Côte d’Ivoire, où son application est devenue incontournable, Djamo entend poursuivre son développement au Sénégal, où elle est déjà implantée, et s’étendre dans toute l’Afrique de l’Ouest.
Jeune Afrique