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Guinée – Santé, Eau, Électricité : Trois textes promulgués pour renforcer les services de base

Le 15 mai 2025, le président de la transition guinéenne, le général Mamadi Doumbouya, a promulgué trois textes majeurs visant à renforcer les services sociaux de base dans les secteurs de la santé, de l’eau potable et de l’électricité.

Santé : Transformation du système de santé

La première loi autorise la ratification d’un accord de financement de 95 millions de dollars américains conclu avec l’Association internationale de développement (IDA). Ce financement est destiné à la transformation du système de santé guinéen, avec pour objectif d’améliorer l’accès aux soins et la qualité des services médicaux à travers le pays. 

Eau potable : Amélioration de l’accès dans trois villes

La deuxième loi concerne un accord de prêt de 28,4 millions de dollars américains signé avec la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO. Ce prêt vise à financer la réalisation de systèmes d’alimentation en eau potable dans les villes de Pita, Koubia et Fria, améliorant ainsi l’accès à l’eau pour les populations locales. 

Électricité : Amélioration de la desserte électrique

Le troisième texte est un accord-cadre entre Électricité de Guinée (EDG) et Topaz Multi Industries S.A., d’un montant de 20 millions de dollars américains. Cet accord a pour but d’améliorer la desserte en électricité dans plusieurs zones du pays, contribuant ainsi à la stabilité et à l’efficacité du réseau électrique national. 

Ces initiatives s’inscrivent dans la volonté des autorités de transition de répondre aux besoins fondamentaux des populations guinéennes en renforçant les infrastructures essentielles et en améliorant la qualité des services publics.

La promulgation simultanée de ces trois textes symbolise un tournant dans la politique sociale du gouvernement de transition, fondée sur des partenariats structurants, une meilleure gestion des ressources et la volonté de bâtir un État social efficace et équitable.

Santé, eau, électricité : les fondations d’un développement humain durable se consolident pas à pas en Guinée.

Guinée Mamadi Doumbia

Guinée : Le président Doumbouya ordonne le retrait des permis miniers non conformes

Le général Mamadi Doumbouya, président de la transition guinéenne, a ordonné le retrait immédiat des permis et concessions des sociétés minières ne respectant pas les obligations prévues par le Code minier en vigueur. Cette décision, annoncée lors d’un Conseil des ministres exceptionnel au palais Mohamed V, vise à renforcer la gouvernance du secteur minier et à garantir une meilleure valorisation des ressources naturelles au bénéfice de l’économie nationale. 

Une mesure de fermeté pour assainir le secteur minier

Le président Doumbouya a souligné que le respect des engagements contractuels et des délais d’exécution est “non négociable”. Il a instruit le ministre des Mines et de la Géologie de procéder au retrait des permis et concessions des sociétés minières non conformes aux obligations prévues par le Code minier. 

Retrait de permis à deux sociétés minières

Dans la foulée de cette décision, deux sociétés minières locales ont vu leurs permis retirés :

  • Guiter Mining S.A. : retrait du permis d’exploitation minière semi-industriel.

  • Kebo Energy S.A. : retrait de la concession minière octroyée. 

Ces retraits s’inscrivent dans une série de décrets présidentiels visant à assainir le secteur minier et à s’assurer que les entreprises respectent les obligations contractuelles et légales.

Vers une interdiction de l’exportation de l’or brut

Le président Doumbouya a également demandé au ministre des Mines de soumettre une proposition visant à interdire l’exportation de l’or brut. Cette mesure s’inscrit dans le contexte de l’achèvement imminent de l’une des plus grandes raffineries d’or au monde en Guinée, une infrastructure jugée stratégique pour la souveraineté économique du pays. 

Un contrôle accru du secteur minier

Cette décision s’inscrit dans une volonté plus large des autorités guinéennes de renforcer le contrôle et la transparence dans le secteur minier. Le Code minier guinéen prévoit des obligations strictes pour les titulaires de permis, notamment en matière de délais d’exécution, de contenu local, d’évaluations environnementales et sociales, et de participation de l’État au capital des projets. 

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Guinée : Une transition marquée par des réformes institutionnelles profondes

Depuis l’arrivée au pouvoir du Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD) dirigé par le Général Mamadi Doumbouya, la Guinée est engagée dans une transition politique et institutionnelle majeure. Cette période charnière vise à refonder l’État, renforcer les institutions républicaines et restaurer un ordre constitutionnel durable.

Une nouvelle Constitution en préparation

L’une des réformes phares est l’élaboration d’une nouvelle Constitution, adoptée récemment par le Conseil National de la Transition (CNT). Ce texte, qui sera soumis à référendum le 21 septembre 2025, ambitionne de :

  • Rééquilibrer les pouvoirs entre les institutions,

  • Garantir les droits fondamentaux,

  • Consolider la séparation des pouvoirs,

  • Et prévenir les dérives autoritaires observées dans le passé.

Cette Constitution marque une volonté de rompre avec les pratiques politiciennes anciennes et de poser les bases d’un système démocratique plus inclusif et transparent.

Réorganisation des institutions

Outre la Constitution, plusieurs institutions clés font ou feront l’objet de réformes structurelles, notamment :

  • Le système électoral, avec la mise en place d’un fichier biométrique unifié ;

  • La justice, à travers la réforme du Conseil supérieur de la magistrature ;

  • L’Administration publique, qui entame un processus de modernisation et de dépolitisation ;

  • La décentralisation, avec un recentrage sur la gouvernance locale et les collectivités.

Ces réformes visent à rendre l’État plus efficace, plus proche des citoyens, et surtout plus redevable.

Un chronogramme sous pression

Le chronogramme de la transition prévoit une série d’étapes : recensement, référendum, élections locales, législatives, puis présidentielle. Chacune de ces étapes repose sur les bases institutionnelles en cours de réaménagement. Cependant, des retards et tensions politiques menacent parfois la bonne exécution du calendrier.

Dialogue et inclusivité : des conditions essentielles

La réussite de ces réformes dépend aussi de la participation de toutes les composantes de la société guinéenne. Si des efforts sont menés pour dialoguer avec les partis politiques, syndicats et organisations de la société civile, des voix s’élèvent encore pour réclamer plus de transparence, de concertation et de confiance dans la conduite de la transition.

Les réformes institutionnelles en cours en Guinée sont porteuses d’espoir pour une refondation durable de l’État. Mais leur succès dépendra de la volonté politique, du respect des engagements pris et surtout de la capacité à rassembler autour d’un projet national partagé. Le défi est immense, mais il est à la hauteur des aspirations d’un peuple en quête de justice, de démocratie et de stabilité.

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Guinée : La Présidence relance l’appel au dialogue avec les acteurs politiques et sociaux

Dans un contexte de transition politique déterminant pour l’avenir de la Guinée, la Présidence de la République, par la voix de son porte-parole, le Général Amara Camara, a réitéré ce samedi 12 avril 2025, la volonté du Président de la transition, le Général Mamadi Doumbouya, de maintenir une main tendue à l’ensemble des forces vives de la Nation.

Une volonté de dialogue permanent

Lors d’un point de presse officiel, la Présidence a insisté sur la nécessité d’instaurer un cadre de concertation ouvert, sincère et constructif, incluant :

  • Les partis politiques,

  • La société civile,

  • Les syndicats et organisations professionnelles.

Ce dialogue s’inscrit dans la dynamique de refondation institutionnelle et démocratique que le gouvernement de transition souhaite bâtir avec toutes les composantes de la société guinéenne.

Objectif : réussir une transition inclusive

À l’approche du référendum constitutionnel du 21 septembre 2025, et dans un climat marqué par des divergences sur le processus électoral et les réformes en cours, le Chef de l’État appelle de nouveau à l’unité.

« Le dialogue reste le meilleur chemin vers la stabilité durable. La porte est ouverte à tous ceux qui souhaitent construire la Guinée de demain », a déclaré le Général Amara Camara.

Un appel à la responsabilité collective

La Présidence reconnaît les inquiétudes exprimées par certaines formations politiques, mais souligne que seule une participation active et responsable permettra de bâtir des institutions solides, représentatives et légitimes.

Ce nouvel appel intervient après une série de concertations avec les syndicats et d’autres groupes sectoriels, amorçant ainsi une phase plus politique du dialogue national.

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Guinée : Le référendum pour la nouvelle Constitution fixé au 21 septembre 2025

C’est officiel. Par décret lu à la télévision nationale ce lundi 1er avril 2025, le Président de la transition, le Général Mamadi Doumbouya, a fixé la date du référendum constitutionnel au dimanche 21 septembre 2025. Cette annonce marque une étape majeure dans le processus de retour à l’ordre constitutionnel en Guinée.

Une attente enfin levée

Attendue depuis plusieurs mois, cette décision intervient après le dépassement du délai initial de trois mois annoncé dans le chronogramme de la transition. C’est le ministre Secrétaire général à la Présidence, le Général Amara Camara, qui a lu le décret fixant cette date, mettant fin à une période d’incertitude.

Le référendum portera sur l’adoption d’une nouvelle Constitution censée jeter les bases d’un nouveau contrat social entre les citoyens et l’État, et baliser la voie vers des élections libres, inclusives et transparentes.

Un moment crucial pour la transition

Cette annonce est perçue comme une étape déterminante dans le processus de restauration de l’ordre constitutionnel, tel que promis par les autorités de la transition. Elle intervient dans un contexte marqué par la pression de la société civile, de la classe politique et des partenaires internationaux, qui exigent une clarification du calendrier politique.

Cependant, plusieurs défis demeurent, notamment la finalisation du texte constitutionnel, l’organisation logistique du scrutin et la garantie d’une participation inclusive et sereine de l’ensemble des acteurs.

Une attente nationale et internationale

De nombreux observateurs estiment que la tenue de ce référendum pourrait redonner confiance aux citoyens et ouvrir la voie à une sortie de crise apaisée. La communauté internationale, en particulier la CEDEAO et l’Union africaine, devrait suivre de près le déroulement du processus.

L’enjeu est de taille : offrir à la Guinée une nouvelle charte fondamentale porteuse d’espoir, de stabilité et de démocratie.

La fixation du 21 septembre 2025 comme date du référendum constitutionnel constitue un tournant politique majeurpour la Guinée. Les mois à venir seront déterminants pour assurer un processus inclusif, transparent et porteur d’espoirs pour l’avenir du pays.