IMG 0963

𝗙𝗲̂𝘁𝗲 𝗱𝗲 𝗧𝗮𝗯𝗮𝘀𝗸𝗶 𝟮𝟬𝟮𝟱 : 𝗟𝗲 𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗥𝗲́𝗽𝘂𝗯𝗹𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗦.𝗘 𝗹𝗲 𝗚𝗲́𝗻𝗲́𝗿𝗮𝗹 𝗠𝗮𝗺𝗮𝗱𝗶 𝗗𝗢𝗨𝗠𝗕𝗢𝗨𝗬𝗔 𝗮𝗰𝗰𝘂𝗲𝗶𝗹𝗹𝗶 𝗰𝗵𝗮𝗹𝗲𝘂𝗿𝗲𝘂𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗮̀ 𝗞𝗮𝗻𝗸𝗮𝗻

À l’occasion de la célébration de la fête de Tabaski, le Président de la République, Son Excellence le Général Mamadi DOUMBOUYA, est arrivé ce mercredi 4 juin 2025 à Kankan. Ce déplacement marque une étape symbolique dans la célébration de cette fête religieuse majeure, commémorée par des millions de fidèles à travers le pays. L’arrivée du chef de l’État à Kankan a suscité une forte mobilisation. Plusieurs personnalités de haut rang étaient présentes pour l’accueillir, notamment des membres du gouvernement, des autorités administratives et locales, ainsi que des représentants des forces de défense et de sécurité issues de la 3e région militaire.

Source : Présidence Guinée Twitter.

mamadi doumbouya gnok

Guinée : Deux nouvelles lois promulguées par Mamadi Doumbouya dans les domaines de l’aviation et de l’énergie

Le président de la République, Général Mamadi Doumbouya, a officialisé ce mardi la promulgation de deux lois d’envergure, touchant à des secteurs stratégiques : les transports aériens et la production énergétique.

Par un premier décret, le chef de l’État a validé la loi ordinaire L/2025/002/CNT, adoptée le 31 janvier 2025, qui autorise la ratification d’un crédit acheteur n°3 conclu entre l’État guinéen et BPI France SA. Ce financement, d’un montant de 39 millions d’euros, signé le 21 octobre 2024, est destiné à moderniser les systèmes aériens de l’aéroport international Ahmed Sékou Touré de Conakry.

À travers un second décret, le président a entériné la loi ordinaire L/2025/005/CNT, datant du 28 février 2025. Cette loi permet la ratification de l’accord lié au contrat d’énergie pour la microcentrale hydroélectrique de Keno, porté par la société Kama SA. L’accord initial, signé le 14 mars 2021, concerne un investissement de 45 millions de dollars américains, visant à renforcer l’offre énergétique à travers une solution renouvelable.

Ces deux décisions s’inscrivent dans une dynamique de transformation des infrastructures nationales, en particulier dans des domaines prioritaires pour le développement durable et la souveraineté économique de la Guinée.

sonko en guinee

Ousmane Sonko en Guinée : cap sur une nouvelle dynamique régionale.

Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a effectué une visite officielle en Guinée ce samedi, marquant l’une de ses premières sorties diplomatiques majeures depuis l’élection du président Bassirou Diomaye Faye. Reçu par le président de la transition guinéenne, Mamadi Doumbouya, cette rencontre a été l’occasion de réaffirmer la volonté des deux pays de renforcer leurs relations bilatérales dans un contexte régional en mutation. Alors que la CEDEAO est confrontée à des remises en question internes, notamment avec le retrait annoncé de plusieurs pays membres, cette visite s’inscrit dans une volonté commune de bâtir une coopération plus autonome et plus solidaire entre nations africaines.

Un échange stratégique autour de la souveraineté et de la sécurité

Au cœur des discussions figurent des sujets majeurs tels que la coopération économique, la sécurité sous-régionale et la souveraineté politique. Fidèle à son discours panafricaniste, Ousmane Sonko a souligné la nécessité d’une intégration régionale basée sur la souveraineté collective et le respect mutuel entre États. La rencontre avec le président Doumbouya a permis d’esquisser les contours d’une alliance plus forte entre Dakar et Conakry, notamment sur les questions d’autosuffisance économique, de défense commune et de réforme des institutions régionales. Ce déplacement marque un tournant dans la diplomatie sénégalaise, désormais résolument tournée vers une Afrique plus unie et plus affirmée sur la scène internationale.

permis mine

Guinée : Le gouvernement retire plus de 100 permis miniers pour non-conformité

Le 17 mai 2025, le gouvernement guinéen a annoncé une nouvelle vague de retraits de permis miniers, affectant plus d’une centaine de sociétés opérant dans divers secteurs tels que l’or, le fer, le diamant et la bauxite. Cette décision, prise par le Ministre des Mines et de la Géologie, Bouna Sylla, vise à assainir le secteur minier et à garantir une meilleure valorisation des ressources naturelles au profit de l’économie nationale.

Une mesure d’assainissement du secteur minier

L’arrêté ministériel stipule que, sur avis du comité technique des titres miniers et de la commission nationale des mines, les permis de recherche et les autorisations d’exploitation de carrière permanente de ces sociétés sont retirés et les périmètres correspondants retournent gratuitement à l’État. Parmi les entreprises concernées figurent des noms tels que RAM-RAS-OR, Engineering SAL, RL-SKY-INFRA-SARL, Spectrum Holding Limited, Proxis Mining Guinea-Sarlu, KB Gold Sarlu, et bien d’autres.

Une démarche pour renforcer la gouvernance minière

Cette action s’inscrit dans une volonté plus large des autorités guinéennes de renforcer la gouvernance et la transparence dans le secteur minier. Le Code minier guinéen impose des obligations strictes aux titulaires de permis, notamment en matière de délais d’exécution, de contenu local, d’évaluations environnementales et sociales, et de participation de l’État au capital des projets.

Vers une meilleure valorisation des ressources naturelles

En procédant à ces retraits, le gouvernement guinéen entend garantir que l’exploitation des ressources naturelles bénéficie pleinement à l’économie nationale et aux populations locales. Cette mesure vise également à encourager les entreprises minières à respecter leurs engagements contractuels et à contribuer de manière significative au développement du pays.

Cette nouvelle vague de retraits de permis miniers marque une étape importante dans la réforme du secteur minier en Guinée, soulignant l’engagement des autorités à promouvoir une exploitation responsable et bénéfique des ressources naturelles.

mamadi doumbouya gnok

Guinée – Santé, Eau, Électricité : Trois textes promulgués pour renforcer les services de base

Le 15 mai 2025, le président de la transition guinéenne, le général Mamadi Doumbouya, a promulgué trois textes majeurs visant à renforcer les services sociaux de base dans les secteurs de la santé, de l’eau potable et de l’électricité.

Santé : Transformation du système de santé

La première loi autorise la ratification d’un accord de financement de 95 millions de dollars américains conclu avec l’Association internationale de développement (IDA). Ce financement est destiné à la transformation du système de santé guinéen, avec pour objectif d’améliorer l’accès aux soins et la qualité des services médicaux à travers le pays. 

Eau potable : Amélioration de l’accès dans trois villes

La deuxième loi concerne un accord de prêt de 28,4 millions de dollars américains signé avec la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO. Ce prêt vise à financer la réalisation de systèmes d’alimentation en eau potable dans les villes de Pita, Koubia et Fria, améliorant ainsi l’accès à l’eau pour les populations locales. 

Électricité : Amélioration de la desserte électrique

Le troisième texte est un accord-cadre entre Électricité de Guinée (EDG) et Topaz Multi Industries S.A., d’un montant de 20 millions de dollars américains. Cet accord a pour but d’améliorer la desserte en électricité dans plusieurs zones du pays, contribuant ainsi à la stabilité et à l’efficacité du réseau électrique national. 

Ces initiatives s’inscrivent dans la volonté des autorités de transition de répondre aux besoins fondamentaux des populations guinéennes en renforçant les infrastructures essentielles et en améliorant la qualité des services publics.

La promulgation simultanée de ces trois textes symbolise un tournant dans la politique sociale du gouvernement de transition, fondée sur des partenariats structurants, une meilleure gestion des ressources et la volonté de bâtir un État social efficace et équitable.

Santé, eau, électricité : les fondations d’un développement humain durable se consolident pas à pas en Guinée.

Guinée Mamadi Doumbia

Guinée : Le président Doumbouya ordonne le retrait des permis miniers non conformes

Le général Mamadi Doumbouya, président de la transition guinéenne, a ordonné le retrait immédiat des permis et concessions des sociétés minières ne respectant pas les obligations prévues par le Code minier en vigueur. Cette décision, annoncée lors d’un Conseil des ministres exceptionnel au palais Mohamed V, vise à renforcer la gouvernance du secteur minier et à garantir une meilleure valorisation des ressources naturelles au bénéfice de l’économie nationale. 

Une mesure de fermeté pour assainir le secteur minier

Le président Doumbouya a souligné que le respect des engagements contractuels et des délais d’exécution est “non négociable”. Il a instruit le ministre des Mines et de la Géologie de procéder au retrait des permis et concessions des sociétés minières non conformes aux obligations prévues par le Code minier. 

Retrait de permis à deux sociétés minières

Dans la foulée de cette décision, deux sociétés minières locales ont vu leurs permis retirés :

  • Guiter Mining S.A. : retrait du permis d’exploitation minière semi-industriel.

  • Kebo Energy S.A. : retrait de la concession minière octroyée. 

Ces retraits s’inscrivent dans une série de décrets présidentiels visant à assainir le secteur minier et à s’assurer que les entreprises respectent les obligations contractuelles et légales.

Vers une interdiction de l’exportation de l’or brut

Le président Doumbouya a également demandé au ministre des Mines de soumettre une proposition visant à interdire l’exportation de l’or brut. Cette mesure s’inscrit dans le contexte de l’achèvement imminent de l’une des plus grandes raffineries d’or au monde en Guinée, une infrastructure jugée stratégique pour la souveraineté économique du pays. 

Un contrôle accru du secteur minier

Cette décision s’inscrit dans une volonté plus large des autorités guinéennes de renforcer le contrôle et la transparence dans le secteur minier. Le Code minier guinéen prévoit des obligations strictes pour les titulaires de permis, notamment en matière de délais d’exécution, de contenu local, d’évaluations environnementales et sociales, et de participation de l’État au capital des projets. 

mamadi doumbouya gnok

Guinée : Une stratégie minière ambitieuse pour un développement durable

Dans un contexte de transition économique et de quête d’une souveraineté industrielle accrue, la République de Guinée affine une stratégie minière ambitieuse, structurée autour de quatre piliers majeurs : la transformation locale des ressources, la création de valeur durable, le renforcement des infrastructures, et l’inclusion socio-économique.

Cette orientation stratégique a été consolidée à l’issue d’un atelier de concertation organisé par le ministère des Mines et de la Géologie, en collaboration avec la Société financière internationale (IFC), le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), la GIZ et la Chambre des mines de Guinée.

Transformation locale : priorité au contenu national

Consciente de la nécessité de capter davantage de valeur ajoutée sur son territoire, la Guinée a lancé plusieurs chantiers majeurs, dont :

  • Le démarrage officiel des travaux de la raffinerie d’alumine à Kimbo (mars 2025),

  • L’instauration d’un cadre incitatif pour la transformation in situ de la bauxite, du fer et de l’or.

Ces initiatives visent à développer un écosystème industriel minier intégré, créateur d’emplois et porteur de transferts de compétences.

Vers la création d’un fonds souverain minier

Dans le cadre du programme Simandou 2040, les autorités prévoient la mise en place d’un fonds souverain national, destiné à :

  • Gérer les recettes minières de manière transparente,

  • Financer des projets d’intérêt public (infrastructures, éducation, santé),

  • Préparer l’après-mines en diversifiant l’économie guinéenne.

Ce fonds répond à un impératif : convertir la rente minière en actifs pérennes pour les générations futures.

Infrastructures structurantes : levier de compétitivité

Le projet Simandou comprend également la réalisation d’infrastructures majeures :

  • Une voie ferrée de plus de 600 km reliant les zones minières à la côte,

  • Un port en eau profonde à Morébaya pour faciliter les exportations et l’intégration logistique régionale.

Ces investissements visent à réduire les coûts d’évacuation des minerais, tout en renforçant l’attractivité du pays auprès des opérateurs internationaux.

Capital humain : montée en compétence locale

Le gouvernement, avec le soutien de ses partenaires, a engagé la création de l’École de Formation aux Métiers de l’Alumine de Guinée (EFAG) à Boké.

Cette école formera une nouvelle génération de techniciens et d’ingénieurs spécialisés, avec pour objectif de réduire la dépendance à l’expertise étrangère et de structurer une main-d’œuvre compétente dans la chaîne de valeur minière.

Une approche inclusive et durable

La nouvelle stratégie minière guinéenne s’inscrit résolument dans une logique de durabilité, d’équité et de concertation. Elle inclut :

  • La prise en compte des préoccupations environnementales et sociales,

  • L’implication des communautés locales dans la gouvernance des projets,

  • Le renforcement du lien entre mines, agriculture, et agrobusiness pour une économie plus diversifiée.

Avec cette feuille de route ambitieuse, la Guinée affirme sa volonté de passer d’une économie extractive à une économie productive et résiliente.

La stratégie actuelle reflète une vision claire : faire des ressources minières un moteur de transformation structurelle, au service du développement national, de l’inclusion sociale et de la souveraineté économique.

DSC 4178

Guinée : Les 72 Heures du Livre s’invitent à Guéckédou pour une 17ᵉ édition dédiée à la résilience culturelle

La ville de Guéckédou accueille du 26 au 28 avril 2025 la 17ᵉ édition des 72 Heures du Livre, un événement littéraire majeur placé cette année sous le signe de la résilience culturelle. Cette délocalisation exceptionnelle vise à honorer une région marquée par des épreuves historiques, tout en mettant en lumière le pouvoir de la culture et du livre comme instruments de reconstruction sociale.

Un symbole fort pour la Guinée forestière

Habituellement organisée à Conakry, cette édition 2025 marque un tournant important. En choisissant Guéckédou – ville tristement célèbre pour avoir été un épicentre de la crise Ebola – les organisateurs entendent :

  • Encourager la renaissance culturelle locale,

  • Valoriser les talents littéraires et artistiques de la Guinée forestière,

  • Promouvoir la lecture et l’écriture comme leviers de résilience et d’émancipation.

Une programmation riche et inclusive

Pendant trois jours, conférences, ateliers d’écriture, expositions de livres, séances de dédicaces et rencontres avec des auteurs nationaux et internationaux animent la ville.

Parmi les temps forts :

  • Des ateliers de lecture pour enfants et jeunes,

  • Des débats sur la mémoire collective, la paix et la reconstruction post-crise,

  • La mise à l’honneur des écrivains guinéens de la diaspora et de la région forestière.

Cette édition a pour thème central : “Culture et résilience : lire, écrire et reconstruire”.

Un double enjeu : éducation et développement local

Les 72 Heures du Livre ne se limitent pas à un événement culturel. Elles servent aussi :

  • À renforcer l’accès au livre et à l’éducation dans les zones rurales,

  • À stimuler l’économie locale par l’afflux de visiteurs et d’exposants,

  • À reconstruire une image positive de Guéckédou et de la Guinée forestière sur la scène nationale.

L’événement bénéficie du soutien actif du Ministère de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, ainsi que de nombreux partenaires institutionnels et privés.

En installant les 72 Heures du Livre à Guéckédou, la Guinée fait un choix fort : celui de faire du livre un vecteur de guérison, de mémoire et d’espoir.

Cette 17ᵉ édition rappelle que la culture est une arme de résilience collective, capable de reconstruire les cœurs aussi sûrement que les infrastructures.

pont de Tanene

Guinée : Inauguration en grande pompe du Pont « Général Mamadi Doumbouya » à Tanènè

La Guinée a célébré ce dimanche un événement historique avec l’inauguration du nouveau pont de Tanènè, baptisé “Pont Général Mamadi Doumbouya”. Cette infrastructure moderne, unique à péage et à pesage, marque un tournant dans la modernisation du réseau routier national.

Un ouvrage emblématique pour relier et développer

Construit en remplacement des quatre ponts métalliques vétustes datant de 1957, ce pont flambant neuf :

  • Mesure 126 mètres de long, avec 2×1 voie,

  • Dispose de 7,5 km de route bitumée en voie d’accès et 1,2 km de voie communautaire,

  • Intègre un poste de péage et de pesage de dernière génération doté de 8 voies, cabines, poste de sécurité, bâtiment administratif, toilettes publiques et divers aménagements.

Le projet a été financé grâce au Fonds d’Entretien Routier (FER) avec l’appui de partenaires bancaires tels que la Société Générale des Banques en Guinée et Ecobank, et réalisé par le groupement LEDUC/SOGEA-SATOM, sous la supervision d’ARTELIA via l’Administration et Contrôle des Grands Projets (ACGP).

Un triple objectif stratégique

La mise en service de cet ouvrage vise à :

  • Fluidifier la circulation des biens et des personnes,

  • Réduire les coûts et les temps de transport,

  • Soutenir la dynamique économique en facilitant les échanges entre Conakry, la Basse Guinée et l’intérieur du pays.

Le dispositif de péage permettra également d’assurer l’entretien durable des routes et de protéger la chaussée grâce au système de pesage des poids lourds.

pont Tanene1

Une cérémonie marquée par la fierté nationale

Sous la présidence du Général Mamadi Doumbouya, la cérémonie a réuni :

  • Des membres du CNRD,

  • D’anciens ministres et présidents d’institutions,

  • Le Kountigui de la Basse Guinée, des chefs religieux, et de nombreuses autorités locales.

Dans son discours, le Ministre des Infrastructures Mahamadou Abdoulaye Diallo a salué la vision du Chef de l’État, rappelant que ce pont symbolise “la capacité de la Guinée à bâtir son avenir” et incarne “la transition entre un héritage du passé et une ambition tournée vers l’avenir”.

Avec l’inauguration du Pont Général Mamadi Doumbouya, la Guinée affiche sa capacité à construire des infrastructures modernes et durables, au service de son peuple et de son développement économique.

Ce pont ne sera pas seulement une structure physique : il sera un symbole d’engagement, de progrès et d’unité nationale.

Simandou2

Guinée : Le projet Simandou renforce sa démarche environnementale avec 8 études d’impact en cours

Le développement du projet minier de Simandou, l’un des plus grands gisements de fer inexploités au monde, franchit une nouvelle étape clé. Selon les autorités guinéennes, huit études d’impact environnemental et social (EIES) sont actuellement en cours pour évaluer de manière approfondie les effets du projet sur l’écosystème et les communautés locales.

Un projet minier d’envergure, sous haute surveillance environnementale

Le projet Simandou, qui implique notamment la construction d’une voie ferrée de plus de 600 km, d’un port en eau profonde et de vastes infrastructures minières, a toujours été entouré de préoccupations environnementales majeures.

Face à l’ampleur du chantier, le ministère de l’Environnement et du Développement Durable a initié plusieurs études couvrant :

  • L’impact sur la biodiversité terrestre et marine,

  • La qualité de l’air et des eaux,

  • L’érosion des sols et la déforestation,

  • Les effets sur les habitats naturels et les espèces protégées,

  • L’impact socio-économique sur les communautés riveraines.

Objectifs des études d’impact

Ces études visent à :

  • Identifier les risques environnementaux et sociaux avant le démarrage des travaux lourds,

  • Proposer des plans d’atténuation, de compensation et de suivi,

  • S’assurer du respect des standards internationaux (comme ceux de la Banque Mondiale, de l’IFC ou de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives – ITIE),

  • Garantir une exploitation minière responsable et durable sur le long terme.

Une volonté politique de concilier développement et écologie

La Ministre de l’Environnement a réaffirmé que la Guinée souhaite faire du Simandou un modèle africain d’exploitation minière durable.

Le gouvernement entend :

  • Associer les communautés locales aux décisions,

  • Renforcer les capacités de suivi environnemental,

  • Exiger des opérateurs miniers un engagement ferme en matière de responsabilité sociétale (RSE).

Le projet Simandou, longtemps attendu comme un levier économique majeur pour la Guinée, veut désormais aussi devenir un exemple de développement minier respectueux de l’environnement.

La conduite rigoureuse de ces huit études d’impact est une étape indispensable pour assurer un équilibre entre croissance économique, protection des écosystèmes et bien-être des populations locales.