Ramadan et diabete

Ramadan et diabète : conseils pour un jeûne sécurisé

Le Ramadan, mois sacré pour les musulmans, implique une période de jeûne du lever au coucher du soleil. Pour les personnes vivant avec le diabète, cette pratique peut présenter des défis spécifiques nécessitant une attention particulière.

Risques associés au jeûne pour les diabétiques

Le jeûne prolongé peut entraîner des fluctuations importantes de la glycémie, exposant les personnes diabétiques à des risques d’hypoglycémie (baisse excessive du taux de sucre dans le sang) ou d’hyperglycémie (élévation excessive du taux de sucre). Ces variations peuvent avoir des conséquences graves sur la santé. 

Consultation préalable avec un professionnel de santé

Il est fortement recommandé aux personnes diabétiques de consulter leur médecin avant le début du Ramadan. Cette consultation permettra d’évaluer l’état de santé général, d’ajuster le traitement si nécessaire et de recevoir des conseils adaptés pour un jeûne en toute sécurité. 

Adaptation de l’alimentation et de l’hydratation

Pendant les périodes autorisées de prise alimentaire (Iftar et Suhoor), il est essentiel de privilégier une alimentation équilibrée riche en fibres, en légumes, en protéines maigres et en glucides complexes. Une hydratation adéquate est également cruciale pour éviter la déshydratation. 

Surveillance régulière de la glycémie

Une auto-surveillance fréquente de la glycémie est indispensable durant le Ramadan. Elle permet de détecter rapidement toute anomalie et d’agir en conséquence pour maintenir un équilibre glycémique optimal. 

Reconnaissance des signes d’alerte

Il est important de savoir reconnaître les symptômes d’hypoglycémie (tremblements, sueurs, confusion) et d’hyperglycémie (soif intense, mictions fréquentes, fatigue). En présence de tels signes, il est conseillé de rompre le jeûne et de consulter un professionnel de santé. 

Le jeûne du Ramadan est une pratique spirituelle importante. Pour les personnes diabétiques, il est essentiel de prendre des précautions spécifiques pour préserver leur santé tout en respectant leurs convictions religieuses. Une préparation adéquate, une consultation médicale préalable et une gestion rigoureuse de la glycémie sont les clés d’un jeûne sécurisé.

Ramadan et du Careme

Le gouvernement guinéen réduit les prix des denrées essentielles à l’approche du Ramadan et du Carême

À l’approche du Ramadan et du Carême, le gouvernement guinéen a pris des mesures pour alléger le coût de la vie en réduisant les prix des denrées de première nécessité. Le 20 février 2025, un protocole d’accord a été signé entre le Ministère du Commerce, de l’Industrie et des Petites et Moyennes Entreprises (MCIPME), la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Artisanat de Guinée (CCIAG), la Direction Nationale du Commerce Intérieur et de la Concurrence (DNCIC) et la Direction Générale des Douanes (DGD). 

Cet accord vise à encadrer les prix de produits essentiels tels que le riz, le sucre, l’huile végétale, la farine, le poulet et la viande, afin de les rendre plus accessibles aux consommateurs durant ces périodes de forte consommation. Par exemple, le sac de 50 kg de riz étuvé « Barabara » est désormais fixé à 280 000 GNF, tandis que le bidon d’huile de 20 litres est proposé à 290 000 GNF. 

Le Groupe CIAO Guinée a également contribué à cet effort en annonçant une baisse significative des prix de certaines denrées. Le sac de 50 kg de riz étuvé « Barabara » est ainsi vendu à 290 000 GNF, et le sac d’oignons de 25 kg à 160 000 GNF. 

Pour garantir le respect de ces nouveaux tarifs, l’État s’engage à maintenir la valeur mercuriale du riz à 100 dollars américains par tonne métrique et celle du sucre à 200 dollars américains pendant toute la durée du protocole. 

Cependant, certaines voix s’élèvent pour critiquer ces mesures. Mbany Sidibé, président de l’Union pour la défense des consommateurs en Guinée, estime que l’accord est injuste et pourrait ne pas bénéficier équitablement à toutes les régions du pays. 

Malgré ces critiques, cette initiative est perçue par de nombreux ménages comme une bouffée d’oxygène en cette période de dépenses accrues. Les autorités guinéennes, en collaboration avec les opérateurs économiques, entendent ainsi soutenir le pouvoir d’achat des citoyens et assurer une disponibilité suffisante des produits de première nécessité sur les marchés.