Le PIB de l’Afrique subsaharienne devrait doubler d’ici 2040 pour atteindre 4500 milliards de dollars

Le produit intérieur brut de l’Afrique subsaharienne devrait doubler entre 2022 et 2040, alors que l’Afrique de l’Est est en passe de devenir l’une des régions à la croissance la plus rapide au monde, avec un PIB de 193 % d’ici 2040.

D’émergentes à puissantes ! Voilà ce que prédisent les études prévisionnelles pour l’Afrique subsaharienne. Dans son dernier rapport sur les études de marché, Euromonitor International conclut – avec quelques conditions – que le PIB de l’Afrique subsaharienne devrait en effet doubler d’ici 2040, passant de 2 000 milliards en 2022 à plus de 4 500 milliards. De quoi rassurer les bailleurs de fonds et encourager les investissements à long terme.

Afrique de l’Est : la croissance la plus rapide au monde

Intitulé Sub-Saharan Africa : A Rising Economic Frontier, le dernier rapport de la société londonienne d’études de marché revient sur les cas de 46 pays d’Afrique, avec un zoom sur la conjoncture économique actuelle et future du continent.

Derrière cette future performance, les analystes d’Euromonitor avancent l’augmentation de la consommation, des exportations des matières premières et des investissements directs étrangers, soutenue par une forte croissance des économies de l’Afrique de l’Est.
Afrique de l’Est : une croissance de 193 % et 28 % du PIB de la région subsaharienne
Selon les prévisions d’Euromonitor, entre 2022 et 2040, le PIB réel de l’Afrique de l’Est devrait augmenter de 193 %, soit un taux nettement plus élevé que celui de l’Afrique centrale (+10 %).

La croissance la sous-région devrait également être l’une des plus rapides au monde, dépassant celle d’autres marchés émergents et en développement tels que l’Inde (+164 %), le Vietnam (+171 %) et l’Indonésie (+130 %). Son économie devrait atteindre 1 000 milliards de dollars d’ici 2037 et dépasserait l’Afrique australe en tant que deuxième économie régionale d’ici 2039. « L’Afrique de l’Est devrait représenter 28 % du PIB de l’Afrique subsaharienne, contre 21 % en 2022 », résume le rapport d’Euromonitor.

Les principales économies de poids de la sous-région , à savoir l’Éthiopie, le Kenya, l’Ouganda et la Tanzanie (sur treize pays), seront le moteur de cette croissance économique. Le PIB moyen de ces quatre pays devrait augmenter de 200 % au cours de la période de prévision, alors que l’afflux continu d’investissements directs étrangers en Afrique de l’Est devrait soutenir la forte dynamique économique de la région. Les investissements devraient se concentrer sur les secteurs des technologies, de l’énergie, de l’industrie et des services.

Afrique subsaharienne : une perte de 700 milliards de dollars

L’étude d’Euromonitor révèle qu’en 2022, sur la base de la croissance de l’Afrique subsaharienne sur la période 2000-2014, son PIB total aurait pu atteindre 2 700 milliards de dollars, soit bien plus que les 2 000 milliards de dollars actuels. Le PIB par habitant en Afrique subsaharienne aurait pu être supérieur de 35 % en 2022 sur la base des tendances de croissance observées entre 2000 et 2014.

L’instabilité politique et économique, la faible attractivité des entreprises, l’inégalité financière, l’insuffisance des infrastructures et le manque de possibilités d’éducation ont été identifiés par Euromonitor comme des facteurs déterminants qui ont affaibli la trajectoire de croissance et restent les principaux défis à relever par les gouvernements et les entreprises pour que la région atteigne son plein potentiel.

« Bien que l’Afrique subsaharienne ait sa part de problèmes et d’obstacles à surmonter, d’après les projections d’Euromonitor International, elle est bien placée pour devenir la prochaine frontière économique mondiale, élevant cette région du monde, souvent négligée, au rang d’acteur de premier plan dans l’économie mondiale ». explique Fransua Vytautas Razvadauskas, Insights Manager chez Euromonitor International.

« Cette région du monde, souvent négligée, deviendra une puissance de premier plan sur la scène internationale d’ici à 2040 », ajoute-t-il.

Pour que les entreprises prospèrent dans cette région du monde à la croissance rapide et à la diversité unique, conseille Razvadauskas, elles devraient « faire preuve de diligence et comprendre les nuances de la région et de ses pays ». La stabilité doit primer sur la croissance rapide, ce qui peut contribuer à renforcer la notoriété de la marque régionale et à améliorer les perspectives de partenariats futurs.

La Tribune Afrique

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