Simandou

Simandou : La Guinée trace sa voie vers un développement durable et stratégique

Djiba Djakité, ministre directeur du cabinet de la Présidence de la République de Guinée et président du Comité Stratégique de Simandou, expose avec clarté et conviction la vision stratégique portée par le chef de l’État, le Général Mamadi Doumbouya, autour du projet Simandou.

Plus qu’un projet minier, Simandou est un levier majeur de transformation économique, sociale et politique pour la Guinée. Ce projet ambitieux repose sur une approche de co-développement, une gouvernance renouvelée, et une volonté affirmée d’ancrer durablement la valeur ajoutée sur le territoire guinéen. Mines, infrastructures ferroviaires, ports, transformation locale du minerai : chaque composante est pensée pour stimuler l’industrialisation du pays, renforcer la souveraineté économique et faire de la Guinée un hub logistique régional.

La vidéo revient aussi sur les innovations majeures du projet :

  • Partenariat public-privé équilibré, avec une participation directe de l’État dans la Compagnie du Transguinéen ;
  • Inclusion du contenu local dans les contrats de long terme ;
  • Standards ESG rigoureux intégrés dès la conception ;
  • Et un guichet unique “Simandou”, pour fluidifier les procédures et garantir la livraison des infrastructures dans les délais.

Regardez cette intervention marquante pour mieux comprendre comment la Guinée entend transformer une richesse minérale en moteur de développement partagé, et inscrire le projet Simandou dans une dynamique panafricaine de croissance durable.

 

Moussa Dadis Camara

Guinée : Polémiques autour de la grâce présidentielle accordée à Moussa Dadis Camara

Le décret de grâce présidentielle accordée à l’ancien chef de la junte, Moussa Dadis Camara, suscite de vives réactions au sein de l’opinion nationale et internationale. Cette décision prise par le président de la transition, Mamadi Doumbouya, relance le débat sur la justice, la mémoire et la réconciliation en Guinée.

Une décision controversée

Condamné en juillet 2024 à 20 ans de prison pour crimes contre l’humanité dans le cadre du massacre du 28 septembre 2009, Dadis Camara bénéficie d’une mesure de clémence qui divise.

Alors que certains estiment qu’il s’agit d’une démarche visant à favoriser l’apaisement politique, d’autres y voient une atteinte à l’indépendance de la justice et un manque de considération pour les victimes.

Réactions de la société civile et des organisations internationales

La Fédération internationale des Droits de l’Homme (FIDH) a réagi avec étonnement et préoccupation. Dans un communiqué, l’organisation a exprimé son incompréhension face à la grâce accordée, rappelant l’importance de respecter la dignité et les attentes des victimes.

Des associations de victimes, à l’image de l’AVIPA, ont également fait part de leur colère et de leur déception, estimant que la décision va à l’encontre du processus de vérité et de justice enclenché depuis le démarrage du procès historique.

Cadre juridique et pouvoir discrétionnaire

Conformément à la Constitution guinéenne, le président de la République dispose du droit de grâce, une mesure individuelle de clémence qui ne remet pas en cause la culpabilité du condamné, mais réduit ou suspend l’exécution de la peine.

Cependant, dans le cas de crimes graves comme ceux reprochés à Dadis Camara, cette pratique interroge sur l’opportunité et le signal envoyé à la justice et aux citoyens.

Un test pour la transition

Alors que la Guinée s’efforce de rebâtir une justice crédible et de poser les bases d’une gouvernance responsable, cette grâce risque de fragiliser la confiance dans les institutions. Elle relance également le débat sur la place du pardon dans la réconciliation nationale et sur les limites de l’impunité.

La grâce accordée à Moussa Dadis Camara révèle toute la complexité du chemin vers une justice transitionnelle équitable. Si l’état de droit prévoit des marges de manœuvre, la perception publique et l’exigence morale imposent prudence et transparence. La suite dépendra de la manière dont l’Etat saura équilibrer justice, mémoire et unité nationale.

mamadi doumbouya gnok

Indemnisation des victimes du 28 septembre 2009 : un acte fort du Président Mamadi Doumbouya

Le mercredi 26 mars 2025, le Président de la transition, le Général Mamadi Doumbouya, a posé un acte symbolique et historique en annonçant la prise en charge totale de l’indemnisation des victimes des tragiques événements du 28 septembre 2009. Cette décision s’inscrit dans une démarche de justice, de mémoire et de réconciliation nationale.

Un engagement fort de l’État

Par décret, le chef de l’État a décidé que l’« intégralité des frais d’indemnisation des victimes serait financée par le Budget National de Développement (BND) ». Cette mesure vient répondre à une attente de longue date des survivants et familles des victimes, qui ont trop souvent été laissés pour compte dans le processus de justice.

Une justice rendue, des droits enfin reconnus

Cette annonce intervient après la fin du procès historique du massacre du 28 septembre, dont le verdict, rendu en juillet 2024, a condamné plusieurs anciens responsables militaires et politiques pour crimes contre l’humanité. Le tribunal avait également ordonné le versement de réparations financières aux victimes :

  • 1,5 milliard GNF pour les victimes de viols
  • 1 milliard GNF pour les victimes de meurtres ou disparitions
  • 500 millions GNF pour les cas de pillages
  • 200 millions GNF pour les cas de torture ou de violences physiques

Une volonté de réparation et de réconciliation

L’engagement du Président Doumbouya va au-delà d’une simple compensation financière. Il constitue une reconnaissance officielle du préjudice subi et une volonté affichée de tourner la page sur un chapitre sombre de l’histoire guinéenne, sans pour autant l’oublier.

Des efforts sont également attendus pour assurer la mise en œuvre effective de ces indemnisations et pour accompagner les victimes sur les plans psychologique, médical et social.

En décidant de prendre en charge l’indemnisation des victimes du 28 septembre 2009, le Président Mamadi Doumbouya envoie un message fort : la Guinée ne renonce ni à la justice ni à la mémoire. Il s’agit d’une avancée significative vers une société plus juste, plus humaine et plus réconciliée avec elle-même.

Guinee Lancement des travaux de construction de lusine de raffinerie dalumine a Boffa

Guinée : Lancement officiel des travaux de construction d’une raffinerie d’alumine à Boffa

Le gouvernement guinéen a procédé, ce mercredi 27 mars 2025, au lancement officiel des travaux de construction d’une raffinerie d’alumine dans la préfecture de Boffa. Cette infrastructure mino-industrielle marque une étape importante dans la stratégie de transformation locale des ressources minières du pays.

Un projet stratégique pour la souveraineté industrielle

Ce projet, porté par la Compagnie des Bauxites de Guinée (CBG) en partenariat avec l’État guinéen et des investisseurs internationaux, vise à transformer sur place la bauxite en alumine, avant exportation. L’objectif est de créer de la valeur ajoutée, de renforcer la chaîne de valeur locale et de réduire la dépendance aux exportations de matières brutes.

Impact économique et social attendu

Selon les autorités, la raffinerie permettra la création de plusieurs milliers d’emplois directs et indirects, tout en stimulant l’économie locale à travers des opportunités pour les PME et les fournisseurs nationaux.

Ce projet s’inscrit dans une dynamique plus large de valorisation des ressources naturelles en Guinée et contribuera de manière significative à l’émergence d’un véritable tissu industriel autour du secteur minier.

Enjeux environnementaux et développement durable

Conscients des défis environnementaux, les promoteurs du projet ont annoncé des mesures strictes pour garantir la conformité environnementale, notamment des dispositifs de traitement des eaux, de gestion des résidus et de reboisement.

Le projet prévoit également des programmes sociaux en faveur des communautés locales, incluant la construction d’écoles, de centres de santé et le renforcement des infrastructures de base.

Le lancement de cette raffinerie d’alumine à Boffa constitue une avancée majeure pour le secteur minier guinéen. Il témoigne de la volonté des autorités de transformer l’économie nationale par l’industrialisation, la création d’emplois et la maîtrise des chaînes de production. C’est un pas de plus vers une Guinée qui transforme, valorise et prospère.

mamadi doumbouya gnok

Gratuité de la Carte Nationale d’Identité Biométrique : Une mesure pour l’inclusion citoyenne en Guinée

Les ministères de la Sécurité et de la Protection Civile, ainsi que celui de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, ont conjointement annoncé la gratuité de la première demande de la Carte Nationale d’Identité Biométrique (CNIB). Cette mesure, adoptée par décret présidentiel, vise à faciliter l’accès à une identité légale pour tous les citoyens guinéens.

Un enjeu d’identité et de citoyenneté

La Carte Nationale d’Identité Biométrique est un document essentiel pour l’exercice des droits civiques, l’accès aux services publics, financiers et administratifs. En rendant la première demande gratuite, le gouvernement entend lutter contre les inégalités d’accès à l’identité et renforcer l’inclusion sociale, en particulier pour les populations vulnérables.

Cette initiative s’inscrit dans une dynamique de modernisation de l’État civil, visant à doter chaque citoyen d’une identité unique, sûre et sécurisée.

Procédure et appel à la mobilisation

Les citoyens sont invités à se rapprocher des services de police, des délégations spécialisées ou des guichets dédiés, pour se renseigner sur les pièces à fournir et effectuer leur demande. Les autorités insistent sur la transparence, la rapidité et l’efficacité du processus, tout en appelant à une mobilisation citoyenne autour de ce droit fondamental.

Un pas vers la modernisation de l’administration

Cette mesure s’ajoute aux nombreuses réformes entreprises dans le cadre de la transformation digitale de l’administration publique en Guinée. Elle contribue à renforcer la gouvernance, la planification des politiques publiques et la sécurité nationale.

En facilitant l’accès à la CNIB, le gouvernement affirme son engagement à bâtir une société plus inclusive, plus transparente et plus juste.

Un appel est lancé à tous les citoyens éligibles pour qu’ils profitent de cette opportunité et accomplissent cette démarche importante pour leur vie civique et sociale.

route mamou labe

Guinée : un accord de financement de 500 millions d’euros pour la construction de routes stratégiques

Le mardi 25 mars 2025, le Conseil National de la Transition (CNT) a approuvé un important accord de financement de 500 millions d’euros, visant à renforcer les infrastructures routières en Guinée. Signé entre la République de Guinée, AFREXIMBANK et Vista Gui Bank, cet accord marque une étape décisive dans la mise en œuvre de projets structurants pour le développement économique et l’intégration des territoires.

Des projets routiers d’envergure

Le financement approuvé concerne la réalisation de cinq projets routiers majeurs :

  1. La voirie express 2×2 voies Kagbélén-Kouria, avec les transversales T12 et T13, sur 30 km – 276,9 millions d’euros ;
  2. La route nationale RN6 Kankan-Kissidougou (185 km) – 310,2 millions d’euros ;
  3. La route nationale RN23 Boké-Gaoual (185 km) – 207,6 millions d’euros ;
  4. La reconstruction de la corniche nord (2×2 voies) entre le Port Autonome de Conakry et l’Hôtel Riviera à Kaloum – 70 millions d’euros ;
  5. La voirie urbaine de Dubréka (2×2 voies)86,7 millions d’euros.

Le coût total estimé de ces projets s’élève à 951,2 millions d’euros. Le financement actuel couvre une première tranche, avec un engagement de l’AFREXIMBANK à mobiliser le solde si la première phase est exécutée de manière satisfaisante.

Détails du financement

La structure de financement prévoit une contribution de 400 millions d’euros de l’AFREXIMBANK et 100 millions d’euros de Vista Gui Bank. Les conditions incluent :

  • Une période de grâce de 2 ans ;
  • Un taux d’intérêt variable + 5 % de marge pour l’AFREXIMBANK ;
  • Un taux fixe de 12 % pour Vista Gui Bank.

Ces conditions, bien que strictes, ont été jugées acceptables au regard des retombées économiques attendues, notamment en termes de mobilité, de commerce et de création d’emplois.

Un levier pour le développement territorial

Ce vaste programme d’investissement s’inscrit dans la stratégie nationale de modernisation des infrastructures. Il permettra de renforcer l’intégration des régions, de faciliter les échanges commerciaux, et d’améliorer la sécurité et la fluidité du trafic routier.

La corniche nord, notamment, constitue un axe vital pour le décongestionnement de Conakry, tandis que les routes nationales RN6 et RN23 favoriseront les connexions interrégionales, essentielles à l’essor de l’intérieur du pays.

Avec l’adoption de cet accord de 500 millions d’euros, la Guinée franchit un pas de plus vers la réalisation de ses ambitions en matière d’infrastructures. Ce financement constitue une opportunité pour transformer durablement le paysage routier national et dynamiser la croissance économique du pays.

le Syli National

Eliminatoires Mondial 2026 : Guinée-Ouganda, un duel décisif pour le Syli National

Ce mardi 25 mars 2025, la Guinée affronte l’Ouganda au Mandela National Stadium de Kampala, dans un match crucial comptant pour la 6ᵉ journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. Cette rencontre pourrait marquer un tournant pour le Syli National, actuellement troisième du groupe G, avec 7 points au compteur.

Un enjeu de taille

La formation guinéenne, dirigée par Michel Dussuyer, reste sur un match nul décevant face à la Somalie (0-0). Face à l’Ouganda, cinquième du groupe avec 6 points, une victoire est impérative pour rester dans la course à la qualification. Le groupe G est dominé par l’Algérie (12 points) et le Mozambique (10 points), ce qui complique la mission du Syli mais laisse encore des espoirs.

Un match sous pression

Le sélectionneur Michel Dussuyer a appelé ses joueurs à faire preuve de réalisme offensif et à concrétiser leurs occasions. « Il faut être plus efficaces devant le but. Le contenu est intéressant, mais seul le résultat compte à ce niveau », a-t-il affirmé en conférence de presse.

Serhou Guirassy, l’un des leaders de l’attaque guinéenne, a également lancé un appel à la mobilisation : « Rien n’est encore perdu. Il va falloir gagner. Ce match est une finale pour nous ».

Horaire et diffusion

Le coup d’envoi est prévu à 19h (heure de Kampala) / 16h GMT. En Guinée, le match devrait être diffusé par la RTG, tandis que les supporters internationaux pourront le suivre via FIFA+ en streaming.

Objectif relance

Malgré un parcours en dents de scie, la Guinée conserve une chance de qualification, mais cela passe obligatoirement par une victoire face à l’Ouganda. Le staff technique et les joueurs en sont conscients : chaque point comptera dans ce groupe très compétitif.

Les yeux des supporters guinéens seront tournés vers Kampala avec l’espoir que le Syli National parvienne à redonner de l’élan à sa campagne mondiale.

8 000 femmes en Guinee

Le Président Mamadi Doumbouya offre des denrées alimentaires à plus de 8 000 femmes en Guinée

Dans un geste fort de solidarité et de reconnaissance envers les femmes guinéennes, le Président de la transition, le général Mamadi Doumbouya, a procédé le 22 mars 2025 à la distribution de denrées alimentaires à plus de 8 000 femmesvenues des quatre coins du pays.

La cérémonie, organisée au Palais du Peuple à Conakry, a réuni un grand nombre de bénéficiaires dans une ambiance empreinte de ferveur et de gratitude. Le don comprenait des denrées essentielles telles que du riz, de l’huile, du sucre et de la tomate, destinées à soutenir les femmes pendant le mois de Ramadan et de Carême.

Cette initiative a été coordonnée par l’Agence Nationale d’Inclusion Économique et Sociale (ANIES) et le Fonds d’Appui aux Activités Économiques des Femmes et Filles (FAAEFF). Elle s’inscrit dans le cadre du mois de la femme, célébré chaque mars, mais également dans une logique plus globale d’inclusion sociale et de reconnaissance du rôle vital que jouent les femmes dans le développement national.

Selon Kadiatou Virginie Touré, directrice générale du FAAEFF, ce geste du chef de l’État est une marque forte de considération pour les femmes, qu’elles soient mères, épouses, travailleuses ou entrepreneures. De son côté, Sayon Dambélé, directeur de l’ANIES, a salué l’engagement constant du Président Doumbouya à promouvoir l’égalité et l’autonomisation des femmes.

Les femmes présentes ont exprimé leur reconnaissance et leur émotion, voyant dans cette initiative une preuve tangible de leur place centrale dans les politiques publiques de la transition.

Ce don s’inscrit dans une dynamique plus large de solidarité nationale, incarnée par un leadership attentif aux besoins des couches vulnérables. Il reflète également la volonté du gouvernement de renforcer la cohésion sociale en ces périodes spirituelles importantes pour les croyants guinéens.

Ainsi, au-delà du geste symbolique, c’est un message fort d’engagement, d’écoute et de reconnaissance que le Président Mamadi Doumbouya a adressé à toutes les femmes de Guinée.

Osaka 2025

Osaka 2025 : « Innover pour Sauver », la Guinée prête à briller sur la scène internationale

La Guinée se prépare activement à participer à l’Exposition universelle Osaka 2025, prévue du 13 avril au 13 octobre 2025 au Japon, sous le thème général : « Concevoir la société future pour nos vies« . Cette participation marque une occasion stratégique pour le pays de mettre en valeur ses potentialités, ses ambitions et ses innovations sur la scène mondiale.

Un slogan porteur d’ambition : « Innover pour Sauver »

Sous le slogan « Innover pour Sauver, Faire briller la Guinée sur la scène internationale », le pavillon guinéen présentera des projets axés sur le développement durable, la transition énergétique, les technologies de l’information, l’agriculture intelligente et la valorisation des savoir-faire locaux.

L’objectif est de mettre en lumière les efforts de transformation économique et sociale en cours dans le pays, en particulier dans les domaines de l’éducation, de la numérisation, de l’autonomisation des femmes et de la protection de l’environnement.

Une vitrine pour l’innovation guinéenne

Le pavillon guinéen constituera une vitrine de l’innovation locale, où seront exposées des solutions concrètes développées en Guinée par des entrepreneurs, des chercheurs, des startups, ainsi que des institutions publiques et privées.

Cette présence permettra à la Guinée de nouer des partenariats internationaux, d’échanger avec d’autres nations sur les meilleures pratiques et d’attirer des investissements étrangers pour soutenir ses projets de développement.

Osaka 2025, une opportunité diplomatique et économique

La participation à l’Expo Osaka 2025 s’inscrit également dans une dynamique de renforcement de la diplomatie économique et culturelle du pays. En présentant une image moderne, ambitieuse et résolument tournée vers l’avenir, la Guinée affirme sa volonté de jouer un rôle actif dans la communauté internationale.

Le gouvernement guinéen, à travers les ministères chargés du commerce, de la culture, des affaires étrangères et de la promotion des investissements, coordonne cette préparation avec le soutien de partenaires techniques et financiers.

Avec pour devise « Innover pour Sauver », la Guinée compte tirer pleinement parti de l’Exposition universelle Osaka 2025 pour valoriser ses compétences, promouvoir son image, et ouvrir de nouvelles perspectives à son développement. Cette vitrine internationale représente un levier important pour faire entendre la voix de la Guinée dans les débats mondiaux sur l’avenir de nos sociétés.

Simandou

Projet Simandou : Le gouvernement interdit les transactions foncières le long des voies ferrées

Dans un communiqué publié le jeudi 20 mars 2025, le ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat et de l’Aménagement du Territoire, chargé de la récupération des domaines spoliés de l’État, Mory Condé, a annoncé l’interdiction formelle de toute transaction foncière sur le corridor du projet Simandou.

Cette mesure concerne l’ensemble de l’emprise des voies ferrées Forécariah-Kérouané-Beyla, et s’étend sur une bande d’au moins 15 kilomètres de part et d’autre de ces infrastructures stratégiques.

Le ministère déplore une multiplication des opérations spéculatives sur les terrains situés dans ce périmètre, en contradiction avec le Programme de constitution des réserves foncières de l’État. Dans cette optique, de nouvelles mesures ont été mises en place pour protéger et valoriser le patrimoine foncier national, conformément au Code de l’Urbanisme.

Dans le cadre du développement du projet Simandou 2040, cette restriction vise à garantir la disponibilité de terrains pour les futurs projets d’infrastructures et de développement économique. Le communiqué précise également que les réserves foncières situées au-delà des 15 km restent protégées et ne doivent en aucun cas faire l’objet de spéculation ou d’occupation illicite.

Le ministre Mory Condé prévient que toute transaction foncière en violation de cette interdiction sera nulle et sans effet, et que les contrevenants s’exposent à des sanctions prévues par la loi.

Enfin, les autorités locales, les professionnels du foncier et l’ensemble des citoyens sont appelés à respecter scrupuleusement cette mesure et à collaborer activement à la sécurisation du domaine foncier de l’État, dans l’intérêt du développement durable de la Guinée.