Mining Indaba

La Guinée à l’Honneur au Forum Mining Indaba 2025

La cérémonie d’ouverture de la Mining Indaba, événement mondial majeur dédié à l’investissement minier, s’est tenue le 3 février à Cape Town, en Afrique du Sud. Cette rencontre réunit chaque année investisseurs, opérateurs et décideurs du secteur pour échanger et conclure des partenariats stratégiques.

Une Délégation de Haut Niveau pour Porter la Vision Simandou 2040

La Guinée, représentée par une délégation gouvernementale de haut niveau conduite par Djiba Diakité, Ministre Directeur de Cabinet de la Présidence et Président du Comité Stratégique de Simandou, a mis en avant sa vision Simandou 2040, impulsée par le Président Mamadi Doumbouya. Accompagnés des Ministres des Mines, Bouna Sylla, et de l’Environnement, Djami Diallo, les représentants guinéens ont souligné l’engagement du pays en faveur d’un développement minier durable.

Des Rencontres Clés pour l’Avenir du Secteur Minier Guinéen

La délégation a participé à des rencontres stratégiques avec des partenaires internationaux, notamment l’OCDE, qui s’intéresse aux politiques publiques guinéennes en matière d’agriculture et d’éducation, ainsi que la Standard Chartered Bank, conseillère financière de Rio Tinto sur le projet Simandou.

Une réunion marquante a également eu lieu avec Birame Souleye Diop, Ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines du Sénégal, pour discuter de la mise en œuvre du Centre Africain de Développement Minier.

Par ailleurs, les discussions avec ADQ ont mis en lumière leur volonté d’investir dans l’exploitation d’une nouvelle mine en Guinée et d’explorer les opportunités offertes par les minéraux énergétiques, notamment le lithium et l’uranium.

Une Présence Stratégique et une Volonté d’Accélération

Les représentants guinéens ont visité les stands des partenaires industriels du pays, notamment Winning Consortium Simandou (WCS), Baowu, Rio Tinto et SMB, renforçant ainsi les liens avec les acteurs majeurs du secteur. L’événement a permis d’affirmer la place centrale de la Guinée sur la scène minière africaine et mondiale.

Avec cette participation active, la Guinée confirme sa volonté d’attirer des investissements, d’accélérer l’exploitation responsable de ses ressources et de jouer un rôle clé dans l’essor du secteur minier africain. Le Forum Mining Indaba 2025 s’annonce déjà comme une opportunité majeure pour approfondir ces engagements et concrétiser de nouveaux partenariats.

Simandou

Baowu Accélère le Projet Simandou et Renforce Sa Présence en Afrique

China Baowu Steel Group s’engage à faire entrer le projet Simandou en production d’ici fin 2025, renforçant ainsi sa présence en Afrique. Jiang Gongyang, vice-président de Baowu Resources, souligne l’importance de respecter les délais fixés par la Guinée.

Une Course Contre la Montre

Pour tenir l’échéance, Baowu doit finaliser les infrastructures – mines, ports et 650 km de voie ferrée – avant la saison des pluies. Ce projet, relancé en 2021 sous l’impulsion du président Mamadi Doumbouya, est en chantier depuis près de 30 ans.

Un Investissement de 6 Milliards de Dollars

Baowu, actionnaire des blocs 1 et 2 avec Winning Consortium Simandou (WCS) depuis 2024 et des blocs 3 et 4 avec Rio Tinto depuis 2012, mobilise 6 milliards de dollars, dont 1,5 milliard pour ces derniers. L’ensemble du projet requiert 20 milliards de dollars.

Un Fer de Haute Qualité pour un Acier Plus Vert

Simandou permettra à Baowu, qui produit 130 millions de tonnes d’acier par an, de sécuriser son approvisionnement en fer de haute qualité, essentiel pour un acier bas carbone prisé sur le marché.

Vers une Transformation Locale

Baowu envisage une usine de pellets en Guinée pour améliorer la chaîne de valeur locale et optimiser le transport du minerai.

Une Expansion Africaine

Outre Simandou, Baowu se développe en Afrique avec une production de fer au Liberia et une étude de faisabilité au Cameroun, renforçant ainsi son engagement sur le continent.

 

D’après un article de Jeune Afrique, adapté par nos soins.

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Guinée : Le calendrier électoral de 2025 déjà remis en cause par le gouvernement

Un mois après l’engagement solennel du général Mamadi Doumbouya de faire de 2025 une année « cruciale pour parachever le retour à l’ordre constitutionnel » en Guinée, le gouvernement révise ses ambitions à la baisse. Le 30 janvier, son porte-parole Ousmane Gaoual Diallo a annoncé qu’il serait « impossible de réaliser toutes les élections en 2025 ».

Seul le référendum constitutionnel serait maintenu « avant la fin du premier semestre », selon le porte-parole qui justifie ce report par des contraintes techniques, notamment la nécessité de mettre en place « un cadre spécifique » et un organe de gestion des élections prévu par la future Constitution.

Ce nouveau revirement intervient alors que la junte, au pouvoir depuis septembre 2021, n’a pas respecté son engagement initial d’organiser un référendum constitutionnel et de transférer le pouvoir à des civils avant fin 2024. Cette situation alimente les critiques de l’opposition et de la société civile qui dénoncent la dérive autoritaire du régime.

Le contexte est d’autant plus tendu que les spéculations vont bon train sur une possible candidature du général Doumbouya à la présidentielle, malgré l’interdiction inscrite dans la Charte de la transition. Des signes avant-coureurs se multiplient, comme le soutien déjà affiché par Ousmane Gaoual Diallo au président actuel, ou encore la multiplication d’initiatives en sa faveur : chansons à sa gloire, tournoi de football à son nom, souvent avec le parrainage de figures politiques importantes.

TotalEnergies cède ses activités au Mali

TotalEnergies cède ses activités au Mali : Une nouvelle ère pour le secteur énergétique

Le marché énergétique malien connaît un tournant majeur avec le retrait de TotalEnergies, acteur historique du secteur, et la reprise de ses activités par Coly Energy Mali. Cette acquisition, finalisée en janvier 2025, marque une transition significative, tant pour l’industrie pétrolière du pays que pour les nouvelles ambitions de Bénin Petro SA, société mère de Coly Energy Mali.

Une opération stratégique pour Bénin Petro

Bénin Petro SA, entreprise présente au Bénin, au Sénégal, en Côte d’Ivoire et au Nigeria, consolide ainsi sa présence en Afrique de l’Ouest. En partenariat avec sa société sœur basée en Suisse, Neutron, elle reprend l’ensemble des 80 stations-service de TotalEnergies, tout en garantissant la continuité des services de ravitaillement en carburant pour les secteurs minier et aéronautique.

L’un des points notables de cette acquisition est l’engagement de Bénin Petro à préserver les emplois existants. Plus de 1 100 employés de TotalEnergies au Mali seront conservés, assurant ainsi une transition en douceur et une stabilité pour le personnel ainsi que pour les consommateurs.

Un contexte économique et politique particulier

Si TotalEnergies n’a pas officiellement communiqué les raisons de son retrait après plus de vingt-cinq ans de présence au Mali, plusieurs éléments laissent penser que des tensions avec les autorités locales ont joué un rôle clé. Des observateurs évoquent des pressions fiscales accrues, ainsi que des grèves répétées du personnel, rendant l’environnement des affaires plus complexe pour la multinationale française.

Dans un contexte où le Mali cherche à renforcer sa souveraineté économique et énergétique, cette cession peut être perçue comme une opportunité pour un acteur régional de prendre le relais et d’adapter l’offre aux réalités locales.

Un nouveau souffle pour le marché de l’énergie au Mali

Avec cette transition, Bénin Petro ambitionne de moderniser et d’étendre ses services au Mali. L’entreprise pourrait introduire de nouveaux standards en matière de distribution et d’approvisionnement, en misant sur son expertise acquise dans d’autres marchés africains.

Les stations-service concernées par cette acquisition devraient être rebrandées sous une nouvelle enseigne d’ici 2025, marquant ainsi un changement visible pour les consommateurs maliens.

Le départ de TotalEnergies et l’arrivée de Coly Energy Mali sous l’égide de Bénin Petro SA représentent une transformation majeure pour le secteur énergétique malien. Si des défis subsistent, cette transition ouvre aussi des perspectives pour une meilleure intégration régionale et une dynamique de croissance portée par un acteur africain engagé dans le développement du continent.

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Signature d’un contrat pour 65 locomotives du TransGuinéen – Projet Simandou

La République de Guinée franchit une étape cruciale dans la concrétisation du projet Simandou avec la signature d’un contrat stratégique entre WCS (Baowu & Winning Group) et Wabtec pour l’acquisition de 65 locomotives. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du développement du chemin de fer TransGuinéen, un axe majeur pour l’économie nationale.

Un levier essentiel pour l’économie guinéenne

Le Ministre des Mines et de la Géologie, Bouna Sylla, a mis en avant l’importance de ce partenariat pour la Compagnie du TransGuinéen (CTG) et pour l’ensemble du pays. « Ces locomotives seront un véritable vecteur de développement. Elles faciliteront le transport des passagers, des marchandises et des produits agricoles tout en stimulant la création de nouvelles infrastructures telles que des zones agricoles, des villes, des plateformes logistiques et des parcs industriels », a-t-il déclaré.

Une vision à long terme : Simandou 2040

La signature de cet accord s’inscrit dans une vision plus large, celle du programme Simandou 2040. Une partie des revenus générés par ce projet sera directement affectée au financement de la formation technique et professionnelle des jeunes à travers tout le pays. Parallèlement, des fonds seront alloués au développement des infrastructures essentielles pour garantir une exploitation durable et bénéfique à long terme.

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Lancement de la Cité Administrative de Koloma : Un projet phare du Programme Simandou 2040

En mars 2023, sous le leadership de Son Excellence le Général Mamadi Doumbouya, Président de la Transition, le gouvernement guinéen a lancé le projet de construction d’une cité administrative à Koloma, en banlieue de Conakry. Ce projet s’inscrit dans le cadre du Programme Simandou 2040, une initiative stratégique visant à moderniser les infrastructures et à renforcer les capacités administratives de l’État. Piloté par la Société Nationale d’Aménagement et de Promotion Immobilière (SONAPI S.A), sous la tutelle du Ministre Secrétaire Général de la Présidence, ce complexe administratif ambitionne d’offrir des conditions de travail optimales et modernes aux fonctionnaires guinéens.

Un complexe administratif de grande envergure

La cité administrative de Koloma s’étend sur une superficie de 71 306 m² et comprend une douzaine de bâtiments de type R+7, des voiries internes, des réseaux d’infrastructures, des aménagements paysagers, des auditoriums et des salles techniques. Ce projet vise non seulement à rationaliser les dépenses de l’État, mais aussi à fédérer l’administration guinéenne en un seul pôle moderne, tout en désengorgeant la commune de Kaloum, actuellement saturée.

Un accord de prêt historique avec le Royaume-Uni

Le jeudi 23 janvier 2025, une étape majeure a été franchie avec la signature d’un accord de prêt entre l’Agence de crédit à l’exportation du gouvernement du Royaume-Uni, UK Export Finance (UKEF), et les autorités guinéennes. Ce prêt, d’un montant de plusieurs millions d’euros, concrétise la vision du Chef de l’État de réaliser des projets administratifs d’envergure dans le cadre du Programme Simandou 2040.

Le coût total des travaux de la cité administrative de Koloma s’élève à plus de 208 millions d’euros, dont 95 % sont financés par le gouvernement britannique via UKEF et 5 % par l’État guinéen, à travers le ministère de l’Économie et des Finances. Cet accord marque une étape cruciale dans la réalisation de ce projet présidentiel, dont les travaux sont déjà achevés à plus de 39,1 %.

Un partenariat stratégique pour le développement

Cet événement symbolise un tournant dans la coopération entre la Guinée et le Royaume-Uni, illustrant l’engagement des deux nations à renforcer leurs relations économiques et diplomatiques. Ce partenariat témoigne également de l’intérêt croissant que suscite la Guinée sur la scène internationale, attirant des investissements structurants pour son développement.

Des retombées économiques et urbanistiques significatives

Au-delà de ses bénéfices pratiques, la cité administrative de Koloma contribuera à l’urbanisation moderne de la Guinée, alignant ses infrastructures avec celles des grandes puissances mondiales. Ce projet s’inscrit dans la vision du Général Mamadi Doumbouya pour une Guinée modernisée et prospère, où des initiatives audacieuses comme celle-ci façonnent l’avenir du pays.

Avec des retombées économiques significatives et une administration centralisée et modernisée, la cité administrative de Koloma incarne l’ambition d’une Guinée résolument tournée vers le progrès et l’efficacité.

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Le MEHH mobilise les acteurs locaux pour une gestion responsable de l’énergie

Dans le cadre de la campagne nationale de sensibilisation sur la gestion responsable de l’énergie, les équipes du Ministère de l’Énergie, de l’Hydraulique et des Hydrocarbures (MEHH) ont entamé une série de rencontres dans les délégations spéciales de Ratoma, Kaloum et Matoto. Ces réunions, marquées par une mobilisation active des acteurs locaux et communautaires, visent à promouvoir des pratiques énergétiques durables et à réduire le gaspillage.

Des rencontres constructives pour une sensibilisation inclusive

Accueillies chaleureusement par les Présidents des délégations spéciales, les équipes du MEHH ont bénéficié d’un engagement fort de la part des autorités locales. Pour garantir un impact durable, ces rencontres ont rassemblé un large éventail d’acteurs clés, notamment :

  • Les conseillers communaux,
  • Les chefs de quartiers,
  • Les représentants des associations de jeunes et de femmes,
  • Les leaders religieux.

Ces participants ont exprimé leur volonté de relayer les messages de sensibilisation auprès de leurs communautés respectives. Les discussions ont mis l’accent sur la nécessité de réduire le gaspillage énergétique et d’adopter des comportements responsables pour préserver les ressources énergétiques du pays.

Une mobilisation qui s’étend à d’autres communes

Le travail de sensibilisation se poursuit demain avec des rendez-vous prévus dans les délégations spéciales de Dixinn, Manéah, Tombolia et Matam. Les équipes du MEHH continueront d’impliquer les autorités locales et les acteurs communautaires dans cet effort national, en renforçant les partenariats et en encourageant l’appropriation des bonnes pratiques énergétiques.

Un engagement pour un avenir énergétique durable

Cette initiative reflète l’engagement du MEHH à travailler main dans la main avec les populations pour construire un avenir énergétique durable. À travers cette campagne, le ministère vise à faire de chaque citoyen un acteur du changement, en encourageant une consommation énergétique plus économe et responsable.

En mobilisant les communautés locales et en impliquant les leaders d’opinion, le MEHH espère créer un impact significatif et durable, contribuant ainsi à une Guinée plus résiliente et respectueuse de ses ressources énergétiques.

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Production d’or au Burkina Faso : Une baisse continue malgré de nouveaux projets

En 2021, le Burkina Faso a produit environ 67 tonnes d’or, mais depuis, la production n’a cessé de diminuer, atteignant 47,7 tonnes à fin novembre 2024. Cette baisse s’explique principalement par l’insécurité croissante, les attaques terroristes ayant forcé l’arrêt de plusieurs mines, ainsi que par la vente de deux mines stratégiques (Boungou et Wahgnion) par Endeavour Mining en 2023. Bien que le gouvernement ait repris ces mines, leur contribution future reste incertaine.

Malgré ces défis, de nouveaux projets miniers offrent un espoir de relance. Orezone Gold prévoit d’augmenter la production de sa mine Bomboré à plus de 170 000 onces d’or d’ici fin 2025, tandis que West African Resources prépare l’entrée en production de sa mine Kiaka, avec une capacité annuelle de 234 000 onces. Cependant, ces initiatives ne suffisent pas encore à inverser la tendance baissière.

Le secteur minier, qui représente 73,3 % des exportations et 14,5 % du PIB du Burkina Faso, reste crucial pour l’économie. La baisse de la production d’or, qui contribue à 96 % des exportations minières, pose un défi majeur pour les recettes publiques et la croissance économique. Les perspectives pour 2025 restent incertaines, malgré les efforts pour relancer le secteur.

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Relations CEDEAO-AES : Libre-échange maintenu, mais incertitudes sur les investissements

Fin 2024, l’Alliance des États du Sahel (AES) s’est engagée à préserver la libre circulation avec la CEDEAO. Après le retrait officiel du Burkina Faso, du Mali et du Niger en janvier 2025, la CEDEAO a annoncé le maintien d’une zone de libre-échange avec ces pays « jusqu’à nouvel ordre ». Les citoyens des trois États continueront de bénéficier de la libre circulation, et les biens et services profiteront toujours des avantages commerciaux de la CEDEAO.

Cependant, cette mesure est temporaire, et des discussions sont en cours pour définir les futures relations entre les deux blocs. Le retrait des trois pays soulève des questions sur les investissements, notamment leur participation au capital de la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC). En réponse, l’AES prévoit de créer sa propre banque d’investissement pour financer ses projets.

Malgré les tensions, certains pays de la CEDEAO, comme le Ghana et le Bénin, cherchent à maintenir des liens de coopération avec l’AES. Les prochaines réunions ministérielles et sommets des chefs d’État seront déterminants pour l’avenir des relations économiques et politiques dans la région.

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Gambie : Depuis son exil, Yahya Jammeh annonce sa reprise en main de l’APRC

L’ancien président gambien Yahya Jammeh a déclaré le 22 janvier 2025 reprendre le contrôle total de sa faction dissidente de l’Alliance Pour la Réorientation et la Construction Patriotiques (APRC), le parti qu’il avait fondé durant sa présidence. Depuis son exil en Guinée équatoriale, il a vivement critiqué la direction intérimaire du parti, l’accusant de manquer à ses principes fondateurs.

« J’ai décidé de reprendre mon parti en main moi-même et je ne le confierai plus à personne », a-t-il affirmé dans une longue déclaration, dénonçant « la division, la haine et les coups de poignard dans le dos » au sein de la formation politique. « Chat échaudé craint l’eau froide. J’ai été trahi une fois, je ne serai pas trahi deux fois car cela équivaudrait à signer ma propre peine de mort », a-t-il ajouté.

L’ancien chef d’État a lancé un ultimatum aux membres du parti, les invitant à quitter l’APRC s’ils ne partagent pas sa vision. Il a également balayé les menaces d’arrestation qui pèsent sur lui en cas de retour en Gambie : « Que cela plaise ou non à quelqu’un, par la grâce d’Allah le tout-puissant, je reviens. Que ceux qui me menacent de prison attendent mon arrivée. »

Dans son réquisitoire, Jammeh a critiqué la gouvernance actuelle du pays, pointant du doigt la montée de la criminalité, la dégradation du système de santé et la corruption présumée. Il affirme que les conditions de vie des Gambiens se sont détériorées depuis la fin de son règne de 22 ans, marqué pourtant par des accusations de violations des droits humains et d’irrégularités financières.

Son message s’est conclu par un appel au rassemblement des loyalistes en Gambie et dans la diaspora : « L’APRC est votre véritable maison. Nous sommes le seul gouvernement capable d’apporter la prospérité et de restaurer la dignité de la Gambie. » Cette déclaration risque de raviver les tensions politiques dans un pays où l’héritage de Jammeh, qui a quitté le pouvoir après sa défaite électorale en 2016, reste un sujet de profonde division.