Ramadan et du Careme

Le gouvernement guinéen réduit les prix des denrées essentielles à l’approche du Ramadan et du Carême

À l’approche du Ramadan et du Carême, le gouvernement guinéen a pris des mesures pour alléger le coût de la vie en réduisant les prix des denrées de première nécessité. Le 20 février 2025, un protocole d’accord a été signé entre le Ministère du Commerce, de l’Industrie et des Petites et Moyennes Entreprises (MCIPME), la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Artisanat de Guinée (CCIAG), la Direction Nationale du Commerce Intérieur et de la Concurrence (DNCIC) et la Direction Générale des Douanes (DGD). 

Cet accord vise à encadrer les prix de produits essentiels tels que le riz, le sucre, l’huile végétale, la farine, le poulet et la viande, afin de les rendre plus accessibles aux consommateurs durant ces périodes de forte consommation. Par exemple, le sac de 50 kg de riz étuvé « Barabara » est désormais fixé à 280 000 GNF, tandis que le bidon d’huile de 20 litres est proposé à 290 000 GNF. 

Le Groupe CIAO Guinée a également contribué à cet effort en annonçant une baisse significative des prix de certaines denrées. Le sac de 50 kg de riz étuvé « Barabara » est ainsi vendu à 290 000 GNF, et le sac d’oignons de 25 kg à 160 000 GNF. 

Pour garantir le respect de ces nouveaux tarifs, l’État s’engage à maintenir la valeur mercuriale du riz à 100 dollars américains par tonne métrique et celle du sucre à 200 dollars américains pendant toute la durée du protocole. 

Cependant, certaines voix s’élèvent pour critiquer ces mesures. Mbany Sidibé, président de l’Union pour la défense des consommateurs en Guinée, estime que l’accord est injuste et pourrait ne pas bénéficier équitablement à toutes les régions du pays. 

Malgré ces critiques, cette initiative est perçue par de nombreux ménages comme une bouffée d’oxygène en cette période de dépenses accrues. Les autorités guinéennes, en collaboration avec les opérateurs économiques, entendent ainsi soutenir le pouvoir d’achat des citoyens et assurer une disponibilité suffisante des produits de première nécessité sur les marchés.

Fest - Arts D'MBA 2025

Fest – Arts D’MBA 2025 : Une célébration éblouissante de la culture Baga à Sobanet

La 7ᵉ édition du Festival des Arts Baga et de la Danse D’MBA ( Fest-Arts D’MBA ) s’est tenue du 20 au 22 février 2025 à Sobanet, dans la préfecture de Boffa. Cet événement culturel d’envergure a été marqué par une participation enthousiaste et un soutien significatif du ministère de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat (MCTA), dans l’optique de promouvoir la richesse du patrimoine Baga, les rythmes envoûtants de la danse D’MBA et d’autres danses traditionnelles incarnées par les masques.

Dépêchée par le ministre Moussa Moïse Sylla, une délégation de haut niveau, conduite par le Directeur National de la Culture et du Patrimoine Historique, a représenté l’engagement du Président de la République, le Général d’Armée Mamadi Doumbouya, et de son gouvernement en faveur de la valorisation et de la transmission du patrimoine culturel et artistique de toutes les communautés guinéennes.
L’édition 2025 du festival a réuni de nombreuses troupes traditionnelles ainsi que des humoristes et comédiens de renom. La forte mobilisation des populations locales, couplée à la présence de nombreux visiteurs étrangers, a contribué à faire de l’événement un succès retentissant.

En reconnaissance de son soutien indéfectible à la culture, perçue comme un pilier essentiel de la paix et du développement durable, le ministre Moussa Moïse Sylla a été honoré par les organisateurs à travers la remise d’un satisfecit et d’un magnifique masque D’MBA, symbole du branding de la Guinée.
Parmi les moments forts du festival, les spectateurs ont pu apprécier des danses folkloriques locales, avec la participation exceptionnelle de la ville de Kouroussa, invitée d’honneur. La troupe de danse Doundoumba de Hamana-Gbérédou a offert des performances captivantes. Les festivités ont également été enrichies par une veillée nocturne autour d’un feu de bois, une conférence sur l’histoire du peuplement de Sobanet et la finale d’un tournoi de football.

Le MCTA félicite chaleureusement le Collectif pour la Promotion et la Revalorisation du Patrimoine Culturel et Artistique Baga, ainsi que son président, M. René Camara, pour cette initiative louable. Le ministère encourage l’ensemble des acteurs publics et privés, ainsi que la société civile et les communautés locales, à poursuivre leurs efforts pour préserver, valoriser et transmettre les diverses expressions culturelles, artistiques et patrimoniales de la Guinée.
La culture, en tant que vecteur de création de richesse et de renforcement de la cohésion sociale, demeure l’un des leviers les plus sûrs pour assurer le rayonnement international et l’émergence économique de la nation.

Le choix de Sobanet comme lieu d’accueil du festival a été une source de grande fierté pour ses habitants, dont Dinah Salifou Bangoura, qui s’est réjoui que les organisateurs aient offert aux visiteurs une fête d’exception.

NZerekore

Lutte contre les discours de haine L’ONG Terre des Hommes forme les jeunes de Guinée forestière

Le 22 février 2025, l’ONG Terre des Hommes, en partenariat avec l’UNICEF, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme et le PNUD, a organisé une formation à N’Zérékoré sur la prévention des discours de haine et l’incitation à la violence. Cette initiative, soutenue par le ministère de la Promotion féminine, de l’Enfance et des Personnes vulnérables, visait à renforcer les capacités de 35 jeunes membres du Parlement des enfants et des clubs d’adolescents de la Guinée forestière.

L’objectif principal de cet atelier était de sensibiliser ces jeunes à la lutte contre les discours haineux et de promouvoir la cohésion sociale à travers des contre-discours. Ce programme s’inscrit dans un projet national de 24 mois visant à faire des jeunes des ambassadeurs de la paix dans leurs communautés, à travers la lutte contre la violence et les discours de haine.

Financé par le Fonds de paix de la Banque mondiale (PBF), le projet couvre toutes les régions de la Guinée, ainsi que Conakry. En partenariat avec Terre des Hommes, il vise à renforcer le rôle des jeunes dans la consolidation de la paix en Guinée.

Les participants ont exprimé leur engagement à diffuser les connaissances acquises dans leurs communautés respectives. Cécile Beindoi Yaradouno, porte-parole des bénéficiaires, a souligné l’importance de cette formation dans la lutte contre les conflits, notamment dans la région forestière, où les tensions entre cultivateurs et éleveurs sont fréquentes.

Ce programme a ainsi marqué un tournant dans la promotion des valeurs de paix et de tolérance auprès des jeunes, offrant un véritable levier pour prévenir les discours de haine et renforcer la cohésion sociale.

Or de Yennenga

FESPACO 2025 : 17 films en compétition pour l’Étalon d’Or de Yennenga

Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) a ouvert ses portes ce samedi 22 février 2025 pour une semaine de célébration du 7ᵉ art africain. Cette 29ᵉ édition met en compétition 17 films venus de divers horizons du continent et de la diaspora, en lice pour la récompense suprême : l’Étalon d’Or de Yennenga.

Une compétition riche et diversifiée

Le 1er mars, jour de clôture du festival, l’un des 17 films sélectionnés se verra décerner l’Étalon d’Or, symbole de l’excellence cinématographique africaine. La sélection, qui reflète la diversité et la richesse du cinéma africain, met en lumière des œuvres aux thématiques variées, entre drames sociaux, récits historiques et explorations identitaires.

Voici la liste des films en compétition :

📽️ NigériaToutes les couleurs du monde de Babatunde Apalowo

📽️ RD CongoAugure de Baloji

📽️ SénégalDemba de Mamadou Dia

📽️ TchadDiya de Achille Ronaimou

📽️ MarocEverybody loves Touda de Nabil Ayouch

📽️ SoudanAu revoir Julia de Mohamed Kordofani

📽️ Cap-VertHanami de Denise Fernandes

📽️ Burkina FasoKatanga, la danse des scorpions de Dani Kouyaté

📽️ AlgérieL’effacement de Karim Moussaoui

📽️ TunisieLes enfants rouges de Lotfi Achour

📽️ Burkina FasoLes invertueuses de Chloé Aïcha Boro

📽️ Guinée-BissauNome de Sana Na N’hada

📽️ ZambieOn becoming a guinea fowl de Rungano Nyoni

📽️ MaliSanko / Le rêve de Dieu de Mariam Kamissoko

📽️ RwandaThe Bride / La mariée de Myriam Birara

📽️ SomalieThe village next to paradise de Mo Harawe

📽️ BrésilMalès de Antonio Pitanga

Un rendez-vous incontournable du cinéma africain

Depuis sa création en 1969, le FESPACO est une plateforme essentielle pour la promotion du cinéma africain et de la diaspora. Au-delà de la compétition, le festival offre un espace d’échange et de réflexion sur les défis et l’évolution du 7ᵉ art sur le continent.

Cette année, la sélection met en avant des films traitant de thèmes d’actualité, tels que l’identité, l’histoire, les conflits sociaux et la résilience des peuples africains. Les réalisateurs en compétition portent chacun un regard singulier sur les réalités du continent, faisant de cette édition une fenêtre ouverte sur l’âme et la créativité africaine.

Le 1er mars, le jury révélera l’heureux lauréat de l’Étalon d’Or de Yennenga 2025, succédant ainsi au film primé lors de la précédente édition.

cuivre

Le Niger lance l’exploitation industrielle du cuivre pour diversifier son secteur minier

Les autorités nigériennes ont annoncé le lancement imminent de l’exploitation industrielle du cuivre dans la région désertique du nord du pays, marquant ainsi une avancée stratégique dans la diversification de son secteur minier.

Un permis d’exploitation accordé à la Cominair SA

Le gouvernement du Niger a octroyé un permis d’extraction industrielle à la Compagnie Minière de l’Aïr (Cominair SA) pour exploiter le cuivre dans les communes de Tabelot et Dabaga, situées dans la région d’Agadez. Cette décision s’inscrit dans une volonté de réduire la dépendance du pays à l’uranium, ressource minière historiquement dominante.

Grâce à des recherches récentes, un gisement important de cuivre a été découvert dans cette zone. L’exploitation devrait permettre une production annuelle de 2.700 tonnes sur une période de dix ans, générant ainsi 300 emplois directs. En termes de retombées économiques, la redevance minière est estimée à 4 milliards de francs CFA (soit environ 6 millions d’euros), un apport significatif pour les finances publiques.

Une diversification de l’industrie minière nigérienne

Avec ce projet, le Niger rejoint le cercle restreint des pays producteurs de cuivre, un minerai hautement stratégique utilisé notamment dans l’électronique et l’industrie des énergies renouvelables. Les autorités considèrent cette initiative comme une étape clé dans leur programme de diversification des ressources minières et de développement économique.

En parallèle, un autre permis a été attribué à la Compagnie Minière de Recherche et d’Exploitation (Comirex SA) pour une petite exploitation minière d’uranium à Dannet, dans le département d’Arlit. Cette exploitation devrait produire 300 tonnes d’uranium par an sur une durée de cinq ans.

Un secteur minier en pleine mutation

Depuis le coup d’État de juillet 2023, la junte au pouvoir cherche à renforcer l’indépendance économique du Niger en valorisant davantage ses ressources naturelles. L’exploitation du cuivre et l’attribution de nouveaux permis d’extraction s’inscrivent dans cette dynamique, visant à réduire la dépendance aux sociétés étrangères et maximiser les bénéfices pour l’économie nationale.

Le lancement de l’exploitation du cuivre et de l’uranium dans ces nouvelles zones marque ainsi un tournant dans la politique minière du Niger, qui ambitionne de tirer le meilleur parti de ses ressources naturelles tout en consolidant son autonomie industrielle et financière.

Ousmane sonko mfdc

Sénégal : Ousmane Sonko signe un accord de paix avec une faction du MFDC en Casamance

Le 24 février 2025, Ousmane Sonko, Premier ministre du Sénégal, a conclu un accord de paix avec une faction du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC). Cette entente vise à mettre fin à plusieurs décennies de conflit dans la région sud du pays.

La signature de cet accord marque une étape significative dans le processus de paix en Casamance, une région marquée par une rébellion indépendantiste depuis près de quarante ans. Les détails précis de l’accord n’ont pas été rendus publics, mais il est attendu qu’il inclue des dispositions pour le désarmement des combattants, leur réintégration dans la société civile et des initiatives de développement économique pour la région.

Cette initiative s’inscrit dans la continuité des efforts précédents pour pacifier la Casamance. En août 2022, un accord de paix avait été signé à Bissau entre le gouvernement sénégalais et le Front Sud du MFDC, sous l’égide du président de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló. 

La participation directe d’Ousmane Sonko, originaire de la Casamance, dans ces négociations reflète son engagement à résoudre ce conflit de longue date. Son implication personnelle pourrait renforcer la crédibilité et l’efficacité de l’accord auprès des populations locales et des différentes factions impliquées.

Toutefois, des défis subsistent. Le MFDC est composé de plusieurs factions, et toutes ne sont pas nécessairement parties prenantes de cet accord. De plus, la mise en œuvre effective des dispositions convenues nécessitera des ressources, une coordination étroite et un engagement soutenu de toutes les parties pour assurer une paix durable en Casamance.

Cet accord représente néanmoins une avancée prometteuse vers la résolution d’un conflit qui a longtemps entravé le développement et la stabilité de cette région du Sénégal.

guineebae

Guinée : Renforcement du Partenariat entre le MAGEL et la BADEA pour le Développement Rural

M. Oumar BARRY, Secrétaire Général du Ministère de l’Agriculture et de l’Élevage (MAGEL), a reçu une délégation de la Banque Arabe pour le Développement Économique en Afrique (BADEA), en mission en Guinée du 24 février au 4 mars. Cette rencontre s’est tenue en présence des directeurs nationaux et généraux, des responsables des services techniques concernés, des représentants de la Direction Générale des Investissements Publics, ainsi que de l’équipe d’exécution du Projet de Développement Rural Intégré (PDRI) horticulture.

Bilan et Perspectives du PDRI

L’objectif principal de cette réunion était d’évaluer la première phase du projet, aujourd’hui arrivée à son terme, et d’examiner la seconde phase en cours d’instruction. Au nom du Ministre, le Secrétaire Général a exprimé la reconnaissance du MAGEL pour le soutien constant de la BADEA aux programmes et projets de développement rural en Guinée. Il a mis en exergue l’importance d’initiatives telles que le PDRI horticulture, AgriFARM et la chaîne de valeur riz, qui renforcent les relations de coopération entre la Guinée et la BADEA.

Une Deuxième Phase Alignée sur les Objectifs Stratégiques

M. Oumar BARRY a rappelé que la deuxième phase du PDRI, pour laquelle la BADEA a déjà donné son accord de financement, jouera un rôle essentiel dans la réalisation des objectifs de la vision SIMANDOU 2040. Cette phase intègre également les recommandations des États Généraux de l’Agriculture et de l’Élevage et leur feuille de route, garantissant ainsi une stratégie cohérente et alignée sur les priorités du gouvernement.

Un Partenariat Renforcé

De son côté, M. Hatem Jabri, chef de mission de la BADEA, a salué l’excellente collaboration des équipes guinéennes et réitéré l’engagement de son institution à soutenir les initiatives de développement socio-économique de la Guinée. Il a affirmé que la BADEA demeure un partenaire stratégique du pays pour accompagner sa croissance et son développement durable.

Enfin, les directeurs présents ont manifesté leur détermination à renforcer leur implication dans la conception et la mise en œuvre de la deuxième phase du projet. Cette mobilisation témoigne de la volonté commune de maximiser les retombées positives du programme sur le développement rural et agricole du pays.

Avec cette collaboration réaffirmée, la Guinée et la BADEA ouvrent une nouvelle page dans le renforcement de leur partenariat pour un développement rural inclusif et durable.

Burkina : Déby et Traoré

Burkina : les présidents Déby et Traoré renforcent les liens entre le Tchad et le Burkina Faso

Le 23 février 2025, le président tchadien, Mahamat Idriss Déby Itno, a rencontré le capitaine Ibrahim Traoré, président de la transition du Burkina Faso, à Ouagadougou. Cette rencontre s’est déroulée en marge de la 29ᵉ édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), où le Tchad est l’invité d’honneur.

Les deux chefs d’État ont profité de cette occasion pour renforcer les relations bilatérales entre leurs pays et discuter de questions régionales d’intérêt commun, notamment la sécurité et la coopération économique. Le Burkina Faso et le Tchad, confrontés à des défis sécuritaires similaires liés au terrorisme dans la région du Sahel, ont exprimé leur volonté de coordonner davantage leurs efforts pour lutter contre cette menace.

La présence du président Déby au FESPACO souligne également l’importance de la culture comme vecteur de rapprochement entre les nations africaines. Le choix du Tchad en tant qu’invité d’honneur témoigne des liens culturels et historiques forts entre les deux pays. Cette collaboration culturelle est perçue comme un moyen de promouvoir la paix et la stabilité dans la région, en renforçant les échanges et la compréhension mutuelle entre les peuples.

Cette rencontre entre les présidents Déby et Traoré marque une étape importante dans le renforcement des relations entre le Tchad et le Burkina Faso, illustrant une volonté commune de coopérer étroitement face aux défis régionaux et de promouvoir ensemble la richesse culturelle du continent africain.

Amara Camara

Kindia: le Général Amara Camara exhorte les Guinéens à s’inscrire sur les listes électorales

Le ministre secrétaire général à la présidence de la République, le Général Amara Camara, accompagné de plusieurs membres du gouvernement, a appelé aujourd’hui à Kindia les Guinéens à s’inscrire massivement sur les listes électorales en vue des prochaines élections présidentielles. Cette déclaration a été faite lors d’un meeting géant tenu le samedi 22 février 2025 à la Place des Martyrs.

À cette occasion, le porte-parole de la présidence a évoqué la possibilité d’une candidature du Général Mamadi Doumbouya et plaidé pour une victoire dès le premier tour : « Alors que nous attendons que le Général Mamadi Doumbouya se prononce sur sa candidature, je vous invite à vous recenser massivement. Votre engagement est essentiel pour garantir une victoire dès le premier tour, car chaque voix compte. » a-t-il déclaré devant une foule nombreuse venue de tout le pays.

Par ailleurs, plusieurs anciens ministres sous la présidence d’Alpha Condé étaient présents à cet événement. Parmi eux figuraient l’ancien ministre de la Sécurité, Abdoul Kabélé Camara, l’ancien Premier ministre Mohamed Saïd Fofana et l’ancien ministre de l’Énergie, Cheick Taliby Sylla, pour ne citer qu’eux.

Avec Guinéenews

Signature du partenariat

Guinée et Corée du Sud signe un nouveau Partenariat pour Accélérer l’Industrialisation

La Guinée a franchi un cap majeur dans son processus d’industrialisation avec le lancement officiel du Knowledge Sharing Programme (KSP). Ce programme, fruit d’un partenariat avec la République de Corée du Sud et soutenu par la Banque Africaine de Dévelo ppement (BAD), vise à soutenir la mise en œuvre de la politique industrielle du pays.

Présidée par Dre Diaka Sidibé, la cérémonie a réuni divers acteurs institutionnels, experts économiques et représentants du secteur privé. L’objectif : s’appuyer sur l’expertise coréenne et les bonnes pratiques mondiales pour structurer l’industrie guinéenne.

Le programme KSP s’articule autour de trois priorités essentielles : renforcer les PME, mettre en place des zones économiques spéciales pour attirer les investissements, et améliorer le cadre réglementaire du contenu local afin d’intégrer davantage les entreprises guinéennes dans les chaînes de valeur.

Dans son discours, la ministre Sidibé a souligné que l’industrialisation devait impérativement s’accélérer pour maximiser la valeur ajoutée des ressources naturelles, créer des emplois durables et garantir un développement inclusif. Elle a également rappelé que l’industrie constitue une priorité nationale, au cœur du Programme Simandou 2040, qui vise à structurer une économie compétitive.

Kyehwan Kim, responsable du programme KSP, a détaillé les principales actions à mener, telles que la création d’un fonds de développement industriel et l’application de la loi sur le contenu local. Minkaïlou Khalidou Touré, directeur de la BAD pour la Guinée, a également mis en avant l’importance stratégique de ce programme, soulignant l’engagement total de la banque dans sa mise en œuvre.

Ce partenariat marque le début d’une coopération stratégique entre la Guinée et la Corée du Sud, visant à positionner la Guinée comme un leader industriel en Afrique de l’Ouest. Avec des réformes ambitieuses et l’inspiration du modèle de développement asiatique, la Guinée nourrit l’ambition de devenir le « Tigre de l’Afrique ».