Bassirou Diomaye Faye

Dialogue national 2025 : Le Sénégal ouvre une nouvelle page de son histoire politique

Dans son discours d’ouverture, le président Diomaye Faye a rappelé la promesse d’un renouveau démocratique profond, formulée durant sa campagne présidentielle. Il a appelé à des échanges francs, inclusifs et tournés vers l’intérêt général, déclarant :

“Ce dialogue n’est pas une formalité politique, c’est un contrat de refondation. Il engage chacun de nous à penser un État plus juste, plus souverain, plus participatif.”

Les axes abordés incluent :

  • La réforme des institutions (équilibre des pouvoirs, renforcement du Parlement, du Conseil constitutionnel, etc.) ;

  • Le système électoral et le financement des partis ;

  • La transparence et la lutte contre l’impunité ;

  • La gouvernance territoriale et les droits citoyens ;

  • Le rôle de l’armée, de la justice et des médias dans la construction démocratique.

Une large participation… mais quelques absents notables

La salle du CICAD a réuni :

  • Des représentants de partis politiques (notamment du camp présidentiel et de l’opposition modérée),

  • Des acteurs de la société civile,

  • Des chefs religieux et coutumiers,

  • Des organisations syndicales, patronales et de jeunesse,

  • Des universitaires et intellectuels.

Cependant, des voix critiques se sont fait entendre en amont. Le Parti démocratique sénégalais (PDS) et l’APR (ex-parti au pouvoir) ont décliné l’invitation, évoquant des “zones d’ombre” dans l’organisation et des “intentions unilatérales” dans les conclusions à venir.

Une méthode consultative et itérative

Le gouvernement a assuré que le dialogue se tiendra jusqu’au 4 juin, selon un format participatif et thématique, avec des commissions sectorielles, des restitutions quotidiennes et un rapport final public.

Un comité d’observation, incluant des représentants religieux, des juristes indépendants et des observateurs internationaux, est chargé de veiller à la régularité et à la neutralité des débats.

Enjeux : restaurer la confiance et poser les fondations de la “troisième République”

Pour de nombreux analystes, ce Dialogue national est une fenêtre d’opportunité historique pour :

  • Sortir des logiques de confrontations héritées des régimes précédents,

  • Restaurer la confiance entre l’État et les citoyens,

  • Moderniser des institutions souvent jugées obsolètes ou manipulables,

  • Réaffirmer la souveraineté populaire dans les choix de société.

Mais la réussite du dialogue dépendra de la sincérité du processus, de la traduction des conclusions en actes concrets, et de la capacité à inclure les forces réfractaires sans exclusion ni récupération politique.

Un moment fondateur ou un simple symbole ?

Le Dialogue national est lancé. Reste à voir s’il sera le socle d’une “troisième République sénégalaise” plus équitable, plus inclusive et plus souveraine… ou s’il se limitera à une tentative de consensus politique sans lendemain.

Le peuple sénégalais, attentif et exigeant, observe.

Bassirou Diomaye Faye

Sénégal : Dialogue national entre espoirs de refondation et scepticisme politique

À deux semaines de son ouverture officielle, le dialogue national du Sénégal prévu du 28 mai au 4 juin 2025 cristallise déjà tensions, attentes et interrogations. Annoncé comme un temps fort de concertation nationale, ce forum doit réunir partis politiques, société civile, institutions religieuses et acteurs économiques autour des réformes majeures envisagées par le nouveau pouvoir.

Mais entre soutiens enthousiastes, appels à la vigilance et réserves politiques, le débat s’intensifie dans l’espace public.

Un objectif affiché : refonder l’État

Le gouvernement, porté par le président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko, présente ce dialogue comme un instrument de refondation démocratique et institutionnelle.

Les thèmes annoncés sont vastes :

  • Réformes institutionnelles (séparation des pouvoirs, réduction des privilèges)

  • Redéfinition du rôle des partis politiques

  • Révision du système électoral

  • Souveraineté économique et gestion des ressources naturelles

  • Justice, droits humains et mémoire nationale

Le président Faye a invité toutes les forces vives de la Nation à participer, dans une logique d’inclusion et d’ouverture.

Des réserves dans la classe politique

Plusieurs partis d’opposition et figures de l’ancien régime ont exprimé des doutes sur la sincérité du processus :

  • Certains dénoncent une initiative “à sens unique”, sans garanties de neutralité.

  • D’autres exigent des préalables comme la libération de certains détenus politiques ou la clarification du rôle du gouvernement dans l’agenda des réformes.

Des voix appellent à un format plus “indépendant”, piloté par une instance de consensus et non directement par le pouvoir exécutif.

Société civile : entre engagement et vigilance

Les organisations de la société civile, elles, plébiscitent globalement le principe du dialogue, mais insistent sur :

  • La nécessité d’une participation citoyenne réelle, au-delà des élites politiques ;

  • La transparence dans la conduite des débats ;

  • Des résultats concrets et contraignants, et non de simples résolutions symboliques.

Certains mouvements citoyens voient dans ce dialogue une occasion historique de faire entendre les demandes populaires sur des sujets tels que :

  • L’impunité des gouvernants,

  • La réforme foncière,

  • L’accès équitable aux ressources publiques.

Un test politique pour le tandem Diomaye–Sonko

Ce dialogue national sera un test de maturité politique pour le nouveau régime.

S’il est conduit de manière ouverte, structurée et inclusive, il pourra :

  • Consolider la légitimité institutionnelle du pouvoir ;

  • Apaiser les clivages post-électoraux ;

  • Poser les bases d’une nouvelle architecture démocratique.

Mais à l’inverse, un dialogue biaisé ou mal perçu pourrait raviver les tensions, renforcer la méfiance et nuire à la dynamique de rupture prônée depuis l’alternance.

L’heure du choix collectif

Le dialogue national 2025 n’est pas seulement une rencontre politique. C’est une invitation à repenser le contrat social sénégalais.

La question n’est pas de savoir s’il faut dialoguer.

La vraie question est : comment dialoguer ? Avec qui ? Et pour aboutir à quoi ?

L’avenir démocratique du Sénégal pourrait bien se jouer dans cette séquence historique.

COVIDE 19

Sénégal : Fonds Covid-19 : le grand déballage post-alternance

Un héritage empoisonné

Depuis l’alternance politique de mars 2024, la nouvelle équipe gouvernementale dirigée par Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko a fait de la transparence budgétaire et de la justice financière un cheval de bataille. Dans ce contexte, la gestion des fonds de riposte contre la pandémie de Covid-19 revient sur le devant de la scène, révélant un véritable gouffre de mauvaise gouvernance.

Les premiers audits et enquêtes déclenchés par les nouvelles autorités laissent entrevoir un système de distribution opaque, de surfacturations, de primes douteuses, et de détournements à plusieurs niveaux de l’administration publique et d’agences partenaires.

Une manne financière sans contrôle suffisant

Entre 2020 et 2022, le Sénégal avait mobilisé plusieurs centaines de milliards de francs CFA pour faire face à la crise sanitaire. Ces fonds, issus du budget national, de dons internationaux et de facilités multilatérales (FMI, Banque mondiale, BAD), étaient destinés à :

  • Soutenir les ménages vulnérables

  • Approvisionner les structures sanitaires

  • Réhabiliter les hôpitaux

  • Protéger les emplois et relancer l’activité économique

Or, selon les éléments révélés depuis le début de l’année 2025, une grande partie de ces ressources n’aurait jamais atteint leurs bénéficiaires finaux, ou auraient été utilisées sans traçabilité claire.

Enquête en cours : l’heure des comptes a sonné

L’Inspection générale d’État (IGE), la Cour des comptes et plusieurs procureurs financiers sont désormais mobilisés. Des convocations ont été adressées à :

  • d’anciens ministres de la Santé et des Finances,

  • des directeurs d’agences publiques,

  • des fournisseurs privés liés à l’exécution des marchés d’urgence.

“L’argent destiné aux malades et aux familles en détresse ne peut pas disparaître sans conséquences. La justice doit passer.”, a déclaré un haut conseiller à la Primature.

L’opinion publique, quant à elle, exige que les responsabilités soient établies, que les fonds détournés soient récupérés, et que des sanctions soient prises pour tourner définitivement la page de l’impunité.

Un climat de défiance… mais aussi d’espoir

Ces révélations relancent le débat sur l’état de la gouvernance publique avant 2024. Elles renforcent aussi la légitimité de la démarche actuelle du nouveau pouvoir, qui veut refonder l’État sur des bases éthiques, fiscales et sociales solides.

Toutefois, les attentes sont immenses. Les citoyens veulent des résultats concrets, pas seulement des discours. Le traitement de ce dossier hautement symbolique pourrait donc devenir un test politique majeur pour le gouvernement Diomaye–Sonko.

De la crise sanitaire à la crise de confiance

Le scandale des fonds Covid-19 n’est pas qu’une affaire de chiffres. Il interroge la manière dont l’État protège (ou trahit) ses citoyens en période de crise. Il pose la question de la valeur morale des institutions publiques, et du prix de l’impunité dans une démocratie émergente.

La vérité doit désormais être dite. Et la justice, rendue.

Premier Ministre Ousmane Sonko

Ousmane Sonko affirme sa gouvernance : une ligne claire, un style assumé

Le mardi 15 avril 2025, devant une Assemblée nationale attentive et une opinion publique en alerte, Ousmane Sonko, Premier ministre du Sénégal, a livré un discours de politique générale aussi attendu que décisif. Plus qu’un simple exercice institutionnel, son allocution marque l’ancrage officiel d’une nouvelle ère politique au Sénégal — celle de la rupture, de la transparence et de la souveraineté assumée.

Une vision de gouvernement résolument affirmée

Dès l’entame de son intervention, Ousmane Sonko a affiché sa détermination à incarner une gouvernance de transformation en profondeur. Refusant toute forme de compromis avec les pratiques passées, il a déroulé une feuille de route articulée autour de priorités nationales claires :

  • Assainissement de la gouvernance : audits généralisés, rationalisation des institutions publiques, et poursuites des cas de mauvaise gestion.

  • Justice et redevabilité : accélération des procédures judiciaires, notamment sur les scandales liés aux Fonds Covid-19.

  • Redressement économique : transparence budgétaire, lutte contre la vie chère, promotion du consommer local et soutien aux secteurs productifs.

  • Inclusion sociale : emploi des jeunes, équité territoriale, amélioration de l’accès à la santé et à l’éducation.

  • Souveraineté nationale : repositionnement diplomatique, révision des partenariats et meilleure maîtrise des ressources naturelles.

Un ton direct, sans langue de bois

Dans un style qui lui est propre, Sonko n’a pas évité les sujets sensibles. Il a dénoncé les dérives institutionnelles du passé et souligné les responsabilités historiques qui incombent à l’actuelle équipe dirigeante.

“Nous ne sommes pas venus gérer un héritage. Nous sommes venus réparer, refonder et rendre le Sénégal aux Sénégalais.”

Le Premier ministre a également affirmé son indépendance stratégique, tout en réitérant son alignement avec le président Bassirou Diomaye Faye : un duo qu’il qualifie de “complémentaire dans la vision, unis dans l’action”.

Réactions partagées, attentes renforcées

Dans la classe politique comme dans l’opinion publique, les réactions sont multiples :

  • Les soutiens saluent un discours cohérent, lucide et engagé, fidèle aux engagements de campagne.

  • Les sceptiques pointent le manque de détails opérationnels et attendent de voir les premières concrétisations concrètes.

  • La société civile insiste sur la nécessité d’un suivi rigoureux des promesses, en particulier sur les questions de justice, de transparence et de gouvernance locale.

Le style Sonko est en place

Avec ce discours, Ousmane Sonko a posé les fondations de son style de gouvernance : vertical, souverainiste, axé sur la refondation de l’État. Il ne cherche pas le consensus mou, mais affirme une ligne politique claire, au service d’un projet de société profondément attendu.

Le Premier ministre sait qu’il est attendu au tournant. Mais il semble prêt à affronter les résistances et les urgences avec confiance, conviction et méthode.

“Le peuple n’a pas voté pour un changement de visages, mais pour un changement de système.” – Ousmane Sonko

Bassirou Diomaye Faye

Un an après son élection, Bassirou Diomaye Faye incarne-t-il la nouvelle ère politique au Sénégal ?

Le 24 mars 2024, l’histoire politique du Sénégal connaissait un tournant majeur. En remportant l’élection présidentielle dès le premier tour, Bassirou Diomaye Faye, alors en détention provisoire, devenait le cinquième président de la République du Sénégal, succédant à Macky Sall. Un an après cette alternance inédite, l’heure est au bilan pour ce président porté par l’espoir d’un renouveau démocratique, social et institutionnel.

Un scrutin historique et une ascension fulgurante

Candidat de la coalition Diomaye Président, adoubé par Ousmane Sonko, figure de proue de l’opposition, Bassirou Diomaye Faye s’est imposé comme le symbole d’un profond désir de changement. Sa victoire dès le premier tour, avec plus de 54 % des suffrages, a démontré l’ampleur du rejet de l’ancien régime, mais aussi l’adhésion d’une large partie de la jeunesse à un projet de rupture.

Son élection, sur fond de tensions politiques et de manifestations violemment réprimées en 2023, a marqué la résilience démocratique du Sénégal, pays longtemps présenté comme un modèle en Afrique de l’Ouest.

Une première année entre attentes fortes et réformes ambitieuses

Depuis son investiture le 2 avril 2024, le président Faye s’est engagé dans un vaste chantier de refondation institutionnelle. Parmi les actes forts de sa première année :

La dissolution de l’Assemblée nationale en septembre 2024, suivie d’élections législatives anticipées pour renforcer la légitimité parlementaire de son action.

Le lancement de l’Agenda national de transformation “Sénégal 2050”, un nouveau cadre stratégique visant la souveraineté économique, la justice sociale et une gouvernance plus inclusive.

Des réformes en profondeur dans les secteurs de la justice, de l’éducation, des finances publiques et de la gouvernance des ressources naturelles.

Sur le plan diplomatique, Bassirou Diomaye Faye a également marqué sa volonté d’une reposition diplomatique du Sénégal, en réévaluant certains partenariats stratégiques, notamment avec la France, et en s’ouvrant davantage aux dynamiques régionales africaines.

Les défis qui demeurent

Si le président Faye jouit toujours d’une forte popularité, notamment auprès des jeunes et de la diaspora, de nombreux défis restent à relever :

La maîtrise du coût de la vie, sujet de préoccupation majeur pour les ménages.

Le chômage, notamment des jeunes diplômés, reste élevé malgré les promesses d’emploi.

La consolidation de la paix en Casamance, amorcée avec des avancées notables, devra être consolidée dans la durée.

De plus, certains observateurs pointent un rythme de réforme jugé prudent face aux attentes de rupture immédiate portées par son électorat. Le président semble vouloir allier transformation en profondeur et préservation de la stabilité institutionnelle.

Un tournant pour le Sénégal

Un an après son élection, Bassirou Diomaye Faye incarne toujours l’espoir d’un nouveau Sénégal, plus juste, plus souverain et plus proche des aspirations citoyennes. Mais l’année 2025 sera déterminante pour asseoir ses réformes et faire face aux défis socio-économiques.

L’histoire retiendra que son accession au pouvoir, depuis une cellule de prison jusqu’au palais présidentiel, a ouvert une nouvelle page de la démocratie sénégalaise. Reste désormais à écrire les lignes concrètes de cette promesse de renouveau.

Macky SALL

Sénégal : le gouvernement affirme que l’ex-président Macky Sall devra répondre devant la justice

Le Sénégal est actuellement le théâtre de discussions intenses concernant la possibilité de poursuites judiciaires à l’encontre de l’ancien président Macky Sall. Cette situation découle principalement d’un rapport publié le 12 février 2025 par la Cour des comptes, mettant en lumière des irrégularités significatives dans la gestion des finances publiques durant son mandat, notamment entre 2019 et mars 2024. 

Réactions du gouvernement et des personnalités politiques

Le ministre et porte-parole du gouvernement, Moustapha Ndiack Sarre, a réagi fermement aux déclarations de Macky Sall, qui a rejeté les accusations de falsification des finances publiques. Sarre a insisté sur le fait que l’ancien président ne saurait échapper à la justice si les faits reprochés étaient avérés. 

Parallèlement, l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye a exprimé son opinion selon laquelle Macky Sall “ne peut pas ne pas être inquiété” suite aux révélations du rapport de la Cour des comptes. Il souligne que, malgré une tentative de l’ancien président de rejeter la faute sur d’autres, sa responsabilité demeure engagée. 

Cadre juridique et perspectives de poursuites

La question de la responsabilité pénale d’un ancien président pour des actes commis durant son mandat est complexe. Selon l’ancien ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, le président de la République bénéficie d’un principe d’irresponsabilité pour les actes accomplis dans l’exercice de ses fonctions, sauf en cas de haute trahison. 

Cependant, certains experts estiment que Macky Sall pourrait être traduit devant la Haute Cour de justice, une juridiction compétente pour juger les infractions commises par les hauts responsables de l’État. L’ancienne Première ministre a notamment plaidé en faveur de la mise en place de cette cour pour examiner les éventuelles fautes de l’ex-président. 

Conséquences politiques et sociales

Ces allégations et les discussions autour de potentielles poursuites judiciaires contre Macky Sall interviennent dans un contexte politique sensible. L’ancien président a récemment annoncé la suspension de ses fonctions politiques au sein de son parti, l’Alliance pour la République (APR), pour une durée indéterminée. 

Par ailleurs, le Premier ministre actuel, Ousmane Sonko, a exprimé son intention d’abroger la loi d’amnistie si son parti obtient la majorité aux élections législatives. Cette loi, introduite par Macky Sall, avait permis la libération de nombreuses personnes incarcérées pour des crimes liés aux violences politiques entre 2021 et 2024. 

La situation demeure donc évolutive, avec des implications potentielles tant sur le plan judiciaire que politique, reflétant les défis auxquels le Sénégal est confronté dans sa quête de transparence et de justice.

Bassirou Diomaye Faye

Le Sénégal lance son « New Deal Technologique » pour une transformation numérique ambitieuse

Le Sénégal s’apprête à franchir une étape majeure dans sa transformation numérique avec le lancement officiel de sa nouvelle stratégie, le « New Deal Technologique », prévu le 24 février 2025 au Centre International de Conférences Abdou Diouf (CICAD). Cette initiative, portée par le président Bassirou Diomaye Faye, vise à positionner le pays comme un leader de l’innovation numérique en Afrique d’ici à 2034.

Une Vision Ambitieuse pour 2034

Le « New Deal Technologique » s’inscrit dans le cadre de l’Agenda National de Transformation – Vision 2050, reflétant la volonté des autorités sénégalaises de moderniser l’administration publique et de renforcer l’efficacité des services administratifs grâce à des plateformes numérisées et digitalisées. Cette stratégie succède au plan « Sénégal Numérique 2025 » adopté en 2016, en apportant une perspective renouvelée et des objectifs ambitieux pour la décennie à venir. 

Les Quatre Piliers du « New Deal Technologique »

La nouvelle stratégie numérique du Sénégal repose sur quatre axes principaux :

1.Modernisation de l’Administration Publique : Mise en place de plateformes numériques pour améliorer l’efficacité et la transparence des services publics.

2.Développement des Infrastructures Numériques : Renforcement des infrastructures pour assurer une connectivité fiable et accessible sur l’ensemble du territoire.

3.Promotion de l’Innovation et de l’Entrepreneuriat : Soutien aux startups et aux entreprises technologiques locales pour stimuler la créativité et la compétitivité.

4.Renforcement de la Souveraineté Numérique : Mise en place de politiques et de cadres réglementaires pour protéger les données et les infrastructures critiques du pays. 

Enjeux et Défis

Bien que le « New Deal Technologique » soit une initiative prometteuse, sa mise en œuvre devra surmonter plusieurs défis, notamment :

Formation et Éducation : Assurer que la population dispose des compétences numériques nécessaires pour tirer parti des nouvelles opportunités.

Financement : Mobiliser les ressources financières adéquates pour soutenir les projets ambitieux prévus dans la stratégie.

Inclusion Numérique : Garantir que toutes les régions du pays, y compris les zones rurales, bénéficient des avancées technologiques. 

Perspectives d’Avenir

Le lancement du « New Deal Technologique » marque une étape cruciale dans la transformation numérique du Sénégal. En s’appuyant sur une vision claire et des objectifs définis, le pays aspire à devenir un hub technologique en Afrique, attirant investissements et talents, et offrant à sa population des services publics modernisés et efficaces. La réussite de cette stratégie dépendra de la collaboration entre le gouvernement, le secteur privé et la société civile pour créer un écosystème numérique inclusif et prospère.