Ousmane Sonko

Sénégal : Lancement de la Phase 2 du Projet d’Approvisionnement en Eau Potable pour 2 Millions de Personnes

Le Premier ministre Ousmane Sonko a officiellement lancé, ce matin à Fass Touré, dans le département de Kébémer, la deuxième phase du Projet d’approvisionnement en eau potable. Cette initiative vise à améliorer durablement l’accès à l’eau potable pour plus de deux millions de Sénégalais vivant en milieu rural.

Un engagement pour l’équité et la transparence

Lors de son discours, le Premier ministre a mis en avant l’importance d’une gestion optimisée et transparente des investissements publics. Il a rappelé que ce projet s’inscrit dans une politique nationale visant à réduire les disparités entre zones urbaines et rurales en matière d’accès à l’eau.

« Notre ambition est de garantir que chaque citoyen, où qu’il se trouve, puisse bénéficier d’un accès équitable à l’eau potable. Ce projet reflète notre engagement à assurer une distribution plus juste et efficace des ressources », a déclaré Ousmane Sonko.

Un projet structurant pour le développement durable

Alignée sur l’Agenda National de Transformation Sénégal 2050, cette phase du projet répond à un impératif de justice sociale et de développement durable. L’accès sécurisé à l’eau, reconnu comme un droit fondamental par les Nations Unies, est une priorité absolue pour le gouvernement.

Avec un budget de 64 milliards FCFA, cette seconde phase prévoit la construction de 85 forages, 89 châteaux d’eau et l’installation de 5250 compteurs. De plus, un réseau de 1450 km de conduites et plus de 18 000 branchements particuliers seront déployés dans toutes les régions du pays, à l’exception de Dakar.

Un impact significatif sur les populations

Grâce à ces infrastructures, plus de 2 millions de personnes bénéficieront directement d’un accès amélioré à l’eau potable. Ce projet marque ainsi une avancée cruciale dans la lutte contre les inégalités et contribue à une amélioration significative des conditions de vie en milieu rural.

Le gouvernement entend poursuivre ces efforts pour faire de l’accès à l’eau une réalité pour tous, renforçant ainsi la résilience des populations face aux défis environnementaux et sanitaires.

Paul Biya

Paul Biya, vers un nouveau mandat ou une transition ?

Alors que l’élection présidentielle au Cameroun est prévue en octobre 2025, l’incertitude plane toujours sur la candidature de Paul Biya. À 92 ans, le chef de l’État, au pouvoir depuis plus de 40 ans, n’a pas officiellement annoncé ses intentions, alimentant les spéculations sur une possible succession et le véritable exercice du pouvoir à Etoudi.

Un flou politique persistant

À moins d’un an de l’échéance, aucun candidat ne s’est officiellement déclaré, et aucun programme n’a été dévoilé. L’absence de débats préélectoraux et de sondages accroît l’opacité autour de l’élection. Le palais présidentiel d’Etoudi, centre névralgique du pouvoir, fonctionne dans un silence pesant, où les décisions se prennent entre cercles restreints et réseaux parallèles.

Paul Biya, un président insaisissable

Le chef de l’État alterne entre ses résidences et ses séjours à l’étranger, rendant son emploi du temps imprévisible. Son état de santé suscite des interrogations, notamment après des difficultés apparentes lors de son dernier discours de fin d’année. Il a considérablement réduit ses apparitions publiques, déléguant davantage à ses proches collaborateurs.

Une gouvernance fragmentée

Le pouvoir semble désormais divisé entre Ferdinand Ngoh Ngoh, secrétaire général de la présidence, et Samuel Mvondo Ayolo, directeur du cabinet civil, chacun relayant des directives parfois contradictoires. Le gouvernement n’a pas été remanié depuis cinq ans, et plusieurs ministères restent vacants après le décès de certains titulaires.

Une contestation grandissante

L’Église catholique, avec près de 10 millions de fidèles, s’invite dans le débat. Plusieurs évêques ont critiqué une éventuelle nouvelle candidature, appelant à une alternance. Leur voix, relayée par une partie de l’opinion publique, met en lumière la lassitude d’une population en quête de renouveau.

Un RDPC en attente

Le parti au pouvoir, le RDPC, est en proie au doute. Si certains ministres appellent déjà à la candidature de Biya, d’autres préfèrent attendre. Le dernier congrès du parti remonte à 2011, et son bureau politique s’est affaibli par une série de décès non remplacés. Ce flou alimente les spéculations sur une possible transition orchestrée en interne.

Quel avenir pour le Cameroun ?

Paul Biya se représentera-t-il ou choisira-t-il de passer le relais ? Son discours du 31 décembre, où il affirmait que sa « détermination à servir demeure intacte », laisse entendre qu’il pourrait briguer un nouveau mandat. Mais face aux tensions internes, aux luttes de pouvoir et à la pression populaire, le Cameroun entre dans une période d’incertitude politique où tout reste possible.

Guinée Mamadi Doumbia

Guinée : la carte d’identité biométrique désormais gratuite

Le président de la Transition vient d’instaurer la gratuité de la carte nationale d’identité biométrique. L’annonce de cette décision du Général Mamadi Doumbouya a été faite dans un décret publié dans la soirée de ce dimanche, 2 février 2025, à la télévision nationale.

« La carte d’identité nationale biométrique est gratuite pour tous les citoyens guinéens pour une première demande. Les conditions et modalités d’application de la gratuité de la carte nationale d’identité biométrique seront déterminées par arrêté conjoint des ministres en charge de l’administration du territoire et de la décentralisation, de la sécurité et de la protection civile, et des affaires étrangères, de l’intégration africaine et des Guinéens établis à l’étranger », a lu le Général Amara Camara, ministre secrétaire général à la Présidence.

Cette mesure devrait permettre à tous les Guinéens d’acquérir une carte nationale d’identité biométrique sans dépenser aucun franc. Mais, ce décret n’a rien dit du renouvellement de cette carte après l’expiration du délai de validité.

Pont de Faranah 1

Reconstruction du Pont de Faranah : Un Nouveau Chapitre dans la Coopération Guinéo-Japonaise

Dans un contexte où les partenariats internationaux jouent un rôle clé dans le développement économique, la Guinée continue de renforcer ses relations diplomatiques et commerciales avec ses partenaires stratégiques. C’est dans cette dynamique que le Ministre du Plan et de la Coopération Internationale, Ismaël NABE, a conduit une mission de travail au Japon du 22 janvier au 1er février 2025.

Cette mission avait pour objectif de consolider la coopération économique et technique entre les deux nations, en mettant l’accent sur les opportunités d’investissement, les projets d’infrastructures et la participation de la Guinée à la prochaine Conférence Internationale de Tokyo sur le Développement de l’Afrique (TICAD 9). Retour sur les moments forts et les avancées obtenues à l’issue de cette visite.

Promotion des opportunités d’investissement en Guinée

Lors d’une rencontre avec son homologue japonais du Ministère de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie, le Ministre NABE a présenté les atouts économiques de la Guinée. Il a particulièrement insisté sur le secteur minier avec le méga projet Simandou et le Programme Simandou 2040, ainsi que sur les opportunités dans l’énergie et l’agriculture. Des discussions approfondies ont permis d’explorer les mécanismes de facilitation des investissements japonais en Guinée.

Consolidation du cadre global de coopération

Avec le Ministre japonais des Affaires étrangères, les échanges ont porté sur le renforcement du cadre global de coopération entre les deux pays. L’un des sujets clés abordés fut la participation de la Guinée à la 9ᵉ Conférence Internationale de Tokyo sur le Développement de l’Afrique (TICAD 9), qui se tiendra en août 2025. Le Japon a réaffirmé son soutien aux projets de développement guinéens.

Des partenariats stratégiques avec les institutions japonaises

Au cours de cette mission, plusieurs séances de travail ont été organisées avec des institutions japonaises majeures :

JICA (Agence Japonaise de Coopération Internationale) : Finalisation d’un accord de don pour la reconstruction du pont de Faranah et exploration de nouvelles opportunités de coopération technique.

JETRO (Japan External Trade Organization) : Discussions sur les investissements japonais dans les secteurs clés de l’économie guinéenne.

MUFG (Groupe financier Mitsubishi) : Échanges sur les modalités de financement des projets structurants, en lien avec le programme Simandou 2040.

JBIC (Japan Bank for International Cooperation) : Étude des possibilités de financement pour des projets d’infrastructures.

Signature du contrat pour la reconstruction du pont de Faranah

L’un des résultats majeurs de cette mission a été la signature d’un contrat de reconstruction du pont de Faranah. Financé par un don japonais à hauteur de 2,72 milliards de yens (environ 17,36 millions USD) via la JICA, ce projet sera réalisé par l’entreprise japonaise Dai Nippon Construction (DNC), avec l’appui du cabinet Katahira & Engineers International.

Ce projet prévoit :

•La construction d’un pont de 70 mètres.

•L’aménagement des voies d’accès.

•La protection des berges.

•L’installation d’un système de drainage moderne.

Situé sur la Route Nationale N°2, ce pont joue un rôle clé dans la connectivité entre les régions naturelles de la Guinée et les pays voisins comme la Côte d’Ivoire et le Liberia. Sa reconstruction favorisera le développement économique local, l’amélioration des échanges commerciaux et l’accès aux services essentiels pour les populations.

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Perspectives et engagements futurs

La mission a permis d’identifier de nouvelles opportunités de collaboration, notamment dans le domaine des infrastructures et de la formation technique. En préparation à la TICAD 9, la Guinée prévoit de mettre en avant sa vision de transformation économique et les avancées du programme Simandou 2040.

Depuis 1970, la coopération entre la Guinée et le Japon n’a cessé d’évoluer. Cette mission marque une étape supplémentaire dans le renforcement de ce partenariat stratégique, ouvrant la voie à de nouvelles initiatives pour le développement durable du pays.

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Kankan : Une Mobilisation Historique pour la Paix et l’Unité en Guinée

La ville de Kankan a récemment accueilli une manifestation d’envergure dédiée à la paix, à l’unité nationale et à la continuité des réformes engagées par le Président de la République, le Général Mamadi Doumbouya. Intitulé “Marche de la Paix et de l’Unité”, cet événement, qui s’est déroulé du 31 janvier au 1er février 2025, a rassemblé des milliers de participants, dont le Ministre de l’Économie et des Finances, Mourana Soumah, accompagné d’une délégation gouvernementale de haut niveau.

Une participation gouvernementale de haut niveau

À l’initiative du Ministre de l’Économie et des Finances, Mourana Soumah, une délégation gouvernementale de premier plan a pris part à cette marche. Accompagné de nombreux cadres de son département, il a parcouru les rues de Kankan, illustrant ainsi l’engagement des autorités en faveur de la consolidation de la paix et de l’unité nationale.

Un message fort du gouvernement

Le Ministre Secrétaire Général de la Présidence, le Général Amara Camara, a présidé la cérémonie. Dans son allocution, il a rappelé les avancées majeures réalisées sous la gouvernance du CNRD, notamment dans la refondation de l’État et la modernisation des infrastructures. Il a également souligné l’importance d’un soutien populaire constant pour mener à bien ces transformations.

Un engagement pour la continuité des réformes

La marche s’inscrit dans une dynamique de renforcement des actions entreprises par le gouvernement, notamment à travers des projets structurants visant le développement économique et social du pays. Le programme de modernisation des infrastructures, la réforme de l’administration publique et l’amélioration du climat des affaires sont autant de chantiers stratégiques portés par le Chef de l’État.

Une jeunesse impliquée dans la construction de l’avenir

Les jeunes et les forces vives de Kankan ont joué un rôle central dans l’organisation de cet événement, affirmant ainsi leur engagement en faveur de la stabilité du pays. À travers diverses activités et rencontres, ils ont réitéré leur volonté de voir la Guinée avancer sur la voie de la paix et du progrès.

Un message d’unité et d’espoir pour l’avenir

Au-delà de la manifestation, cette mobilisation traduit une aspiration profonde du peuple guinéen à un avenir marqué par l’unité et la cohésion nationale. En soutenant les réformes engagées, la population de Kankan a envoyé un signal fort sur l’importance de préserver les acquis et d’œuvrer ensemble pour bâtir une Guinée plus prospère.

Mining Indaba

La Guinée à l’Honneur au Forum Mining Indaba 2025

La cérémonie d’ouverture de la Mining Indaba, événement mondial majeur dédié à l’investissement minier, s’est tenue le 3 février à Cape Town, en Afrique du Sud. Cette rencontre réunit chaque année investisseurs, opérateurs et décideurs du secteur pour échanger et conclure des partenariats stratégiques.

Une Délégation de Haut Niveau pour Porter la Vision Simandou 2040

La Guinée, représentée par une délégation gouvernementale de haut niveau conduite par Djiba Diakité, Ministre Directeur de Cabinet de la Présidence et Président du Comité Stratégique de Simandou, a mis en avant sa vision Simandou 2040, impulsée par le Président Mamadi Doumbouya. Accompagnés des Ministres des Mines, Bouna Sylla, et de l’Environnement, Djami Diallo, les représentants guinéens ont souligné l’engagement du pays en faveur d’un développement minier durable.

Des Rencontres Clés pour l’Avenir du Secteur Minier Guinéen

La délégation a participé à des rencontres stratégiques avec des partenaires internationaux, notamment l’OCDE, qui s’intéresse aux politiques publiques guinéennes en matière d’agriculture et d’éducation, ainsi que la Standard Chartered Bank, conseillère financière de Rio Tinto sur le projet Simandou.

Une réunion marquante a également eu lieu avec Birame Souleye Diop, Ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines du Sénégal, pour discuter de la mise en œuvre du Centre Africain de Développement Minier.

Par ailleurs, les discussions avec ADQ ont mis en lumière leur volonté d’investir dans l’exploitation d’une nouvelle mine en Guinée et d’explorer les opportunités offertes par les minéraux énergétiques, notamment le lithium et l’uranium.

Une Présence Stratégique et une Volonté d’Accélération

Les représentants guinéens ont visité les stands des partenaires industriels du pays, notamment Winning Consortium Simandou (WCS), Baowu, Rio Tinto et SMB, renforçant ainsi les liens avec les acteurs majeurs du secteur. L’événement a permis d’affirmer la place centrale de la Guinée sur la scène minière africaine et mondiale.

Avec cette participation active, la Guinée confirme sa volonté d’attirer des investissements, d’accélérer l’exploitation responsable de ses ressources et de jouer un rôle clé dans l’essor du secteur minier africain. Le Forum Mining Indaba 2025 s’annonce déjà comme une opportunité majeure pour approfondir ces engagements et concrétiser de nouveaux partenariats.

Simandou

Baowu Accélère le Projet Simandou et Renforce Sa Présence en Afrique

China Baowu Steel Group s’engage à faire entrer le projet Simandou en production d’ici fin 2025, renforçant ainsi sa présence en Afrique. Jiang Gongyang, vice-président de Baowu Resources, souligne l’importance de respecter les délais fixés par la Guinée.

Une Course Contre la Montre

Pour tenir l’échéance, Baowu doit finaliser les infrastructures – mines, ports et 650 km de voie ferrée – avant la saison des pluies. Ce projet, relancé en 2021 sous l’impulsion du président Mamadi Doumbouya, est en chantier depuis près de 30 ans.

Un Investissement de 6 Milliards de Dollars

Baowu, actionnaire des blocs 1 et 2 avec Winning Consortium Simandou (WCS) depuis 2024 et des blocs 3 et 4 avec Rio Tinto depuis 2012, mobilise 6 milliards de dollars, dont 1,5 milliard pour ces derniers. L’ensemble du projet requiert 20 milliards de dollars.

Un Fer de Haute Qualité pour un Acier Plus Vert

Simandou permettra à Baowu, qui produit 130 millions de tonnes d’acier par an, de sécuriser son approvisionnement en fer de haute qualité, essentiel pour un acier bas carbone prisé sur le marché.

Vers une Transformation Locale

Baowu envisage une usine de pellets en Guinée pour améliorer la chaîne de valeur locale et optimiser le transport du minerai.

Une Expansion Africaine

Outre Simandou, Baowu se développe en Afrique avec une production de fer au Liberia et une étude de faisabilité au Cameroun, renforçant ainsi son engagement sur le continent.

 

D’après un article de Jeune Afrique, adapté par nos soins.

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Guinée : Le calendrier électoral de 2025 déjà remis en cause par le gouvernement

Un mois après l’engagement solennel du général Mamadi Doumbouya de faire de 2025 une année « cruciale pour parachever le retour à l’ordre constitutionnel » en Guinée, le gouvernement révise ses ambitions à la baisse. Le 30 janvier, son porte-parole Ousmane Gaoual Diallo a annoncé qu’il serait « impossible de réaliser toutes les élections en 2025 ».

Seul le référendum constitutionnel serait maintenu « avant la fin du premier semestre », selon le porte-parole qui justifie ce report par des contraintes techniques, notamment la nécessité de mettre en place « un cadre spécifique » et un organe de gestion des élections prévu par la future Constitution.

Ce nouveau revirement intervient alors que la junte, au pouvoir depuis septembre 2021, n’a pas respecté son engagement initial d’organiser un référendum constitutionnel et de transférer le pouvoir à des civils avant fin 2024. Cette situation alimente les critiques de l’opposition et de la société civile qui dénoncent la dérive autoritaire du régime.

Le contexte est d’autant plus tendu que les spéculations vont bon train sur une possible candidature du général Doumbouya à la présidentielle, malgré l’interdiction inscrite dans la Charte de la transition. Des signes avant-coureurs se multiplient, comme le soutien déjà affiché par Ousmane Gaoual Diallo au président actuel, ou encore la multiplication d’initiatives en sa faveur : chansons à sa gloire, tournoi de football à son nom, souvent avec le parrainage de figures politiques importantes.

TotalEnergies cède ses activités au Mali

TotalEnergies cède ses activités au Mali : Une nouvelle ère pour le secteur énergétique

Le marché énergétique malien connaît un tournant majeur avec le retrait de TotalEnergies, acteur historique du secteur, et la reprise de ses activités par Coly Energy Mali. Cette acquisition, finalisée en janvier 2025, marque une transition significative, tant pour l’industrie pétrolière du pays que pour les nouvelles ambitions de Bénin Petro SA, société mère de Coly Energy Mali.

Une opération stratégique pour Bénin Petro

Bénin Petro SA, entreprise présente au Bénin, au Sénégal, en Côte d’Ivoire et au Nigeria, consolide ainsi sa présence en Afrique de l’Ouest. En partenariat avec sa société sœur basée en Suisse, Neutron, elle reprend l’ensemble des 80 stations-service de TotalEnergies, tout en garantissant la continuité des services de ravitaillement en carburant pour les secteurs minier et aéronautique.

L’un des points notables de cette acquisition est l’engagement de Bénin Petro à préserver les emplois existants. Plus de 1 100 employés de TotalEnergies au Mali seront conservés, assurant ainsi une transition en douceur et une stabilité pour le personnel ainsi que pour les consommateurs.

Un contexte économique et politique particulier

Si TotalEnergies n’a pas officiellement communiqué les raisons de son retrait après plus de vingt-cinq ans de présence au Mali, plusieurs éléments laissent penser que des tensions avec les autorités locales ont joué un rôle clé. Des observateurs évoquent des pressions fiscales accrues, ainsi que des grèves répétées du personnel, rendant l’environnement des affaires plus complexe pour la multinationale française.

Dans un contexte où le Mali cherche à renforcer sa souveraineté économique et énergétique, cette cession peut être perçue comme une opportunité pour un acteur régional de prendre le relais et d’adapter l’offre aux réalités locales.

Un nouveau souffle pour le marché de l’énergie au Mali

Avec cette transition, Bénin Petro ambitionne de moderniser et d’étendre ses services au Mali. L’entreprise pourrait introduire de nouveaux standards en matière de distribution et d’approvisionnement, en misant sur son expertise acquise dans d’autres marchés africains.

Les stations-service concernées par cette acquisition devraient être rebrandées sous une nouvelle enseigne d’ici 2025, marquant ainsi un changement visible pour les consommateurs maliens.

Le départ de TotalEnergies et l’arrivée de Coly Energy Mali sous l’égide de Bénin Petro SA représentent une transformation majeure pour le secteur énergétique malien. Si des défis subsistent, cette transition ouvre aussi des perspectives pour une meilleure intégration régionale et une dynamique de croissance portée par un acteur africain engagé dans le développement du continent.

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Signature d’un contrat pour 65 locomotives du TransGuinéen – Projet Simandou

La République de Guinée franchit une étape cruciale dans la concrétisation du projet Simandou avec la signature d’un contrat stratégique entre WCS (Baowu & Winning Group) et Wabtec pour l’acquisition de 65 locomotives. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du développement du chemin de fer TransGuinéen, un axe majeur pour l’économie nationale.

Un levier essentiel pour l’économie guinéenne

Le Ministre des Mines et de la Géologie, Bouna Sylla, a mis en avant l’importance de ce partenariat pour la Compagnie du TransGuinéen (CTG) et pour l’ensemble du pays. « Ces locomotives seront un véritable vecteur de développement. Elles faciliteront le transport des passagers, des marchandises et des produits agricoles tout en stimulant la création de nouvelles infrastructures telles que des zones agricoles, des villes, des plateformes logistiques et des parcs industriels », a-t-il déclaré.

Une vision à long terme : Simandou 2040

La signature de cet accord s’inscrit dans une vision plus large, celle du programme Simandou 2040. Une partie des revenus générés par ce projet sera directement affectée au financement de la formation technique et professionnelle des jeunes à travers tout le pays. Parallèlement, des fonds seront alloués au développement des infrastructures essentielles pour garantir une exploitation durable et bénéfique à long terme.