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Lancement de la Cité Administrative de Koloma : Un projet phare du Programme Simandou 2040

En mars 2023, sous le leadership de Son Excellence le Général Mamadi Doumbouya, Président de la Transition, le gouvernement guinéen a lancé le projet de construction d’une cité administrative à Koloma, en banlieue de Conakry. Ce projet s’inscrit dans le cadre du Programme Simandou 2040, une initiative stratégique visant à moderniser les infrastructures et à renforcer les capacités administratives de l’État. Piloté par la Société Nationale d’Aménagement et de Promotion Immobilière (SONAPI S.A), sous la tutelle du Ministre Secrétaire Général de la Présidence, ce complexe administratif ambitionne d’offrir des conditions de travail optimales et modernes aux fonctionnaires guinéens.

Un complexe administratif de grande envergure

La cité administrative de Koloma s’étend sur une superficie de 71 306 m² et comprend une douzaine de bâtiments de type R+7, des voiries internes, des réseaux d’infrastructures, des aménagements paysagers, des auditoriums et des salles techniques. Ce projet vise non seulement à rationaliser les dépenses de l’État, mais aussi à fédérer l’administration guinéenne en un seul pôle moderne, tout en désengorgeant la commune de Kaloum, actuellement saturée.

Un accord de prêt historique avec le Royaume-Uni

Le jeudi 23 janvier 2025, une étape majeure a été franchie avec la signature d’un accord de prêt entre l’Agence de crédit à l’exportation du gouvernement du Royaume-Uni, UK Export Finance (UKEF), et les autorités guinéennes. Ce prêt, d’un montant de plusieurs millions d’euros, concrétise la vision du Chef de l’État de réaliser des projets administratifs d’envergure dans le cadre du Programme Simandou 2040.

Le coût total des travaux de la cité administrative de Koloma s’élève à plus de 208 millions d’euros, dont 95 % sont financés par le gouvernement britannique via UKEF et 5 % par l’État guinéen, à travers le ministère de l’Économie et des Finances. Cet accord marque une étape cruciale dans la réalisation de ce projet présidentiel, dont les travaux sont déjà achevés à plus de 39,1 %.

Un partenariat stratégique pour le développement

Cet événement symbolise un tournant dans la coopération entre la Guinée et le Royaume-Uni, illustrant l’engagement des deux nations à renforcer leurs relations économiques et diplomatiques. Ce partenariat témoigne également de l’intérêt croissant que suscite la Guinée sur la scène internationale, attirant des investissements structurants pour son développement.

Des retombées économiques et urbanistiques significatives

Au-delà de ses bénéfices pratiques, la cité administrative de Koloma contribuera à l’urbanisation moderne de la Guinée, alignant ses infrastructures avec celles des grandes puissances mondiales. Ce projet s’inscrit dans la vision du Général Mamadi Doumbouya pour une Guinée modernisée et prospère, où des initiatives audacieuses comme celle-ci façonnent l’avenir du pays.

Avec des retombées économiques significatives et une administration centralisée et modernisée, la cité administrative de Koloma incarne l’ambition d’une Guinée résolument tournée vers le progrès et l’efficacité.

guinee MHD

Le MEHH mobilise les acteurs locaux pour une gestion responsable de l’énergie

Dans le cadre de la campagne nationale de sensibilisation sur la gestion responsable de l’énergie, les équipes du Ministère de l’Énergie, de l’Hydraulique et des Hydrocarbures (MEHH) ont entamé une série de rencontres dans les délégations spéciales de Ratoma, Kaloum et Matoto. Ces réunions, marquées par une mobilisation active des acteurs locaux et communautaires, visent à promouvoir des pratiques énergétiques durables et à réduire le gaspillage.

Des rencontres constructives pour une sensibilisation inclusive

Accueillies chaleureusement par les Présidents des délégations spéciales, les équipes du MEHH ont bénéficié d’un engagement fort de la part des autorités locales. Pour garantir un impact durable, ces rencontres ont rassemblé un large éventail d’acteurs clés, notamment :

  • Les conseillers communaux,
  • Les chefs de quartiers,
  • Les représentants des associations de jeunes et de femmes,
  • Les leaders religieux.

Ces participants ont exprimé leur volonté de relayer les messages de sensibilisation auprès de leurs communautés respectives. Les discussions ont mis l’accent sur la nécessité de réduire le gaspillage énergétique et d’adopter des comportements responsables pour préserver les ressources énergétiques du pays.

Une mobilisation qui s’étend à d’autres communes

Le travail de sensibilisation se poursuit demain avec des rendez-vous prévus dans les délégations spéciales de Dixinn, Manéah, Tombolia et Matam. Les équipes du MEHH continueront d’impliquer les autorités locales et les acteurs communautaires dans cet effort national, en renforçant les partenariats et en encourageant l’appropriation des bonnes pratiques énergétiques.

Un engagement pour un avenir énergétique durable

Cette initiative reflète l’engagement du MEHH à travailler main dans la main avec les populations pour construire un avenir énergétique durable. À travers cette campagne, le ministère vise à faire de chaque citoyen un acteur du changement, en encourageant une consommation énergétique plus économe et responsable.

En mobilisant les communautés locales et en impliquant les leaders d’opinion, le MEHH espère créer un impact significatif et durable, contribuant ainsi à une Guinée plus résiliente et respectueuse de ses ressources énergétiques.

mine dor de Kiaka

Production d’or au Burkina Faso : Une baisse continue malgré de nouveaux projets

En 2021, le Burkina Faso a produit environ 67 tonnes d’or, mais depuis, la production n’a cessé de diminuer, atteignant 47,7 tonnes à fin novembre 2024. Cette baisse s’explique principalement par l’insécurité croissante, les attaques terroristes ayant forcé l’arrêt de plusieurs mines, ainsi que par la vente de deux mines stratégiques (Boungou et Wahgnion) par Endeavour Mining en 2023. Bien que le gouvernement ait repris ces mines, leur contribution future reste incertaine.

Malgré ces défis, de nouveaux projets miniers offrent un espoir de relance. Orezone Gold prévoit d’augmenter la production de sa mine Bomboré à plus de 170 000 onces d’or d’ici fin 2025, tandis que West African Resources prépare l’entrée en production de sa mine Kiaka, avec une capacité annuelle de 234 000 onces. Cependant, ces initiatives ne suffisent pas encore à inverser la tendance baissière.

Le secteur minier, qui représente 73,3 % des exportations et 14,5 % du PIB du Burkina Faso, reste crucial pour l’économie. La baisse de la production d’or, qui contribue à 96 % des exportations minières, pose un défi majeur pour les recettes publiques et la croissance économique. Les perspectives pour 2025 restent incertaines, malgré les efforts pour relancer le secteur.

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Relations CEDEAO-AES : Libre-échange maintenu, mais incertitudes sur les investissements

Fin 2024, l’Alliance des États du Sahel (AES) s’est engagée à préserver la libre circulation avec la CEDEAO. Après le retrait officiel du Burkina Faso, du Mali et du Niger en janvier 2025, la CEDEAO a annoncé le maintien d’une zone de libre-échange avec ces pays « jusqu’à nouvel ordre ». Les citoyens des trois États continueront de bénéficier de la libre circulation, et les biens et services profiteront toujours des avantages commerciaux de la CEDEAO.

Cependant, cette mesure est temporaire, et des discussions sont en cours pour définir les futures relations entre les deux blocs. Le retrait des trois pays soulève des questions sur les investissements, notamment leur participation au capital de la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC). En réponse, l’AES prévoit de créer sa propre banque d’investissement pour financer ses projets.

Malgré les tensions, certains pays de la CEDEAO, comme le Ghana et le Bénin, cherchent à maintenir des liens de coopération avec l’AES. Les prochaines réunions ministérielles et sommets des chefs d’État seront déterminants pour l’avenir des relations économiques et politiques dans la région.

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Gambie : Depuis son exil, Yahya Jammeh annonce sa reprise en main de l’APRC

L’ancien président gambien Yahya Jammeh a déclaré le 22 janvier 2025 reprendre le contrôle total de sa faction dissidente de l’Alliance Pour la Réorientation et la Construction Patriotiques (APRC), le parti qu’il avait fondé durant sa présidence. Depuis son exil en Guinée équatoriale, il a vivement critiqué la direction intérimaire du parti, l’accusant de manquer à ses principes fondateurs.

« J’ai décidé de reprendre mon parti en main moi-même et je ne le confierai plus à personne », a-t-il affirmé dans une longue déclaration, dénonçant « la division, la haine et les coups de poignard dans le dos » au sein de la formation politique. « Chat échaudé craint l’eau froide. J’ai été trahi une fois, je ne serai pas trahi deux fois car cela équivaudrait à signer ma propre peine de mort », a-t-il ajouté.

L’ancien chef d’État a lancé un ultimatum aux membres du parti, les invitant à quitter l’APRC s’ils ne partagent pas sa vision. Il a également balayé les menaces d’arrestation qui pèsent sur lui en cas de retour en Gambie : « Que cela plaise ou non à quelqu’un, par la grâce d’Allah le tout-puissant, je reviens. Que ceux qui me menacent de prison attendent mon arrivée. »

Dans son réquisitoire, Jammeh a critiqué la gouvernance actuelle du pays, pointant du doigt la montée de la criminalité, la dégradation du système de santé et la corruption présumée. Il affirme que les conditions de vie des Gambiens se sont détériorées depuis la fin de son règne de 22 ans, marqué pourtant par des accusations de violations des droits humains et d’irrégularités financières.

Son message s’est conclu par un appel au rassemblement des loyalistes en Gambie et dans la diaspora : « L’APRC est votre véritable maison. Nous sommes le seul gouvernement capable d’apporter la prospérité et de restaurer la dignité de la Gambie. » Cette déclaration risque de raviver les tensions politiques dans un pays où l’héritage de Jammeh, qui a quitté le pouvoir après sa défaite électorale en 2016, reste un sujet de profonde division.

niger algerie

Raffinerie au Niger : L’Algérie investit massivement dans le secteur pétrolier nigérien

Après une période de tensions diplomatiques, la coopération énergétique entre l’Algérie et le Niger prend un nouvel élan. Une délégation d’experts de Sonatrach, la compagnie pétrolière nationale algérienne, a effectué une visite de travail d’une semaine au Niger début janvier 2025 pour étudier la création d’une raffinerie et d’un complexe pétrochimique à Dosso, dans le sud-ouest du pays.

Le projet s’inscrit dans la volonté de l’Algérie d’accompagner le Niger dans la valorisation de ses ressources naturelles. Selon le ministre nigérien du Pétrole, Sahabi Oumarou, cette initiative représente une étape décisive vers l’indépendance énergétique du pays et sa transition économique. La future raffinerie devrait avoir une capacité initiale de 30 000 barils par jour, pouvant être portée à 100 000 barils. Pour soutenir ce développement, Sonatrach prévoit également la formation d’ingénieurs et de techniciens nigériens dans ses installations, sous l’égide de l’Institut algérien du pétrole.

Ce rapprochement intervient après une période de tensions entre les deux pays. Les relations s’étaient détériorées suite au coup d’État du 26 juillet 2023 qui avait renversé le président Mohamed Bazoum. Une proposition de médiation algérienne avait alors créé la controverse, le Premier ministre nigérien Ali Mahaman Lamine Zeine accusant Alger de « manipulation ». Les tensions s’étaient également cristallisées autour de la gestion des flux migratoires, Niamey protestant contre les méthodes d’expulsion de migrants à la frontière commune.

L’amélioration des relations bilatérales s’est concrétisée par la visite du Premier ministre nigérien à Alger en août 2024 et la reprise des activités de Sonatrach au Niger. La compagnie algérienne a notamment intensifié ses investissements sur le champ pétrolier de Kafra, un bloc de 23 737 km² dont l’exploitation devrait permettre au Niger d’augmenter sa production de 90 000 barils par jour.

CAN 2025

CAN 2025 : Analyse complète du tirage au sort

Le tirage au sort de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025, qui se tiendra au Maroc, a livré ses verdicts ! Avec des groupes équilibrés et des duels explosifs dès la phase de poules, cette édition promet d’être passionnante. Décryptage de chaque groupe et des forces en présence.

Groupe A : Le Maroc en favori, attention au piège malien

Pays hôte et demi-finaliste du Mondial 2022, le Maroc sera l’équipe à battre dans ce groupe. Les Lions de l’Atlas évolueront devant leur public, un avantage de taille. Mais attention au Mali, une équipe en constante progression et dotée d’un effectif talentueux. La Zambie, championne surprise en 2012, voudra créer un nouvel exploit. Quant aux Comores, leur qualification pour la CAN 2021 avait déjà marqué les esprits : peuvent-ils récidiver ?

Groupe B : L’Égypte et l’Afrique du Sud, un duel prometteur

L’Égypte, recordman des sacres continentaux (7 titres), devra batailler face à une solide équipe d’Afrique du Sud, qui monte en puissance ces dernières années. L’Angola, habitué aux compétitions africaines, pourrait surprendre. Le Zimbabwe, quant à lui, tentera de jouer les trouble-fêtes.

Groupe C : Nigeria – Tunisie, un choc au sommet

Ce groupe propose l’un des duels les plus excitants de la phase de poules : le Nigeria et la Tunisie, deux habitués des phases finales, devraient se disputer la première place. Mais attention à l’Ouganda et la Tanzanie, qui progressent et chercheront à bousculer la hiérarchie.

Groupe D : Le Sénégal dans un groupe abordable

Finaliste malheureux de la CAN 2023 et champion d’Afrique en 2021, le Sénégal vise un retour au sommet. Les Lions de la Teranga devront se méfier de la RD Congo, équipe talentueuse mais irrégulière. Le Bénin, toujours difficile à manœuvrer, et le Botswana, outsider du groupe, complètent cette poule.

Groupe E : L’Algérie doit réagir

Après une CAN 2023 décevante, l’Algérie doit se racheter. Mais la tâche ne sera pas facile face à un Burkina Faso solide et souvent dangereux en compétition. La Guinée équatoriale, qui a déjà surpris par le passé, et le Soudan, qui cherchera à retrouver son lustre d’antan, tenteront de jouer les trouble-fêtes.

Groupe F : Côte d’Ivoire – Cameroun, le groupe de la mort ?

Tenante du titre, la Côte d’Ivoire a hérité d’un groupe compliqué. Le Cameroun, quintuple champion d’Afrique, sera un adversaire redoutable. Le Gabon, emmené par ses talents offensifs, peut surprendre. Quant au Mozambique, il cherchera à déjouer les pronostics.

Illustration arachides

Sénégal : La suspension des exportations d’arachides fragilise la filière

La campagne arachidière 2024/2025 au Sénégal traverse une période difficile, plus de deux mois après la décision gouvernementale de suspendre les exportations. Cette mesure, destinée à protéger le marché local, génère des tensions tant chez les producteurs que chez les transformateurs.

La Sonacos, premier huilier du pays, fait face à des difficultés majeures. Selon le bulletin du service commercial N’kalô du 25 janvier, ses quatre établissements n’ont collecté que 76 424 tonnes d’arachides, bien loin de l’objectif fixé à 300 000 tonnes. Le prix plancher fixé par le gouvernement à 305 FCFA le kilogramme, contre 280 FCFA l’année précédente, complique la situation. L’entreprise doit débourser 335 FCFA le kilogramme auprès des opérateurs privés stockeurs (OPS), ce qui fragilise sa trésorerie et ralentit ses achats dans le bassin arachidier.

Les producteurs expriment leur mécontentement face à cette situation. Habitués à vendre leurs récoltes à l’export à des prix pouvant atteindre 500 FCFA le kilogramme, ils se retrouvent contraints de se tourner vers la Sonacos ou de céder leur production à des commerçants en dessous du prix plancher, entre 280 et 290 FCFA le kilogramme. Comme l’explique Cheikh Tidiane Cissé, Secrétaire général des agriculteurs du Bassin arachidier : « Nous espérions au moins 500 FCFA pour récompenser nos efforts, mais le Gouvernement nous a déçus. »

Les exportateurs, quant à eux, restent dans l’expectative. Bien que le gouvernement ait promis de nouvelles autorisations d’exportation une fois les huiliers locaux approvisionnés, la situation demeure bloquée. Le service N’kalô souligne l’urgence d’une « bonne réactivité des autorités » pour éviter des pertes importantes aux producteurs, d’autant que les capacités de transformation locales ne peuvent absorber que la moitié de la production nationale, estimée à un million de tonnes. Cette situation est d’autant plus regrettable que la demande chinoise s’intensifie, en raison d’une mauvaise récolte, poussant les importateurs à se tourner vers le Soudan et l’Inde.

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Tchad : Les élections sénatoriales de février 2025, dernier acte de la transition politique

Les élections sénatoriales du 25 février 2025 marqueront l’ultime étape de la transition politique tchadienne, engagée après le décès du président Idriss Déby Itno en avril 2021. Cette échéance fait suite aux élections législatives, provinciales et locales tenues en décembre 2024.

L’organisation du scrutin est confiée à l’Agence nationale de gestion des élections (ANGE), dont le président Ahmed Bartchiret a confirmé que la convocation officielle du corps électoral serait établie par décret. Les sénateurs tchadiens, élus pour six ans, représentent les collectivités autonomes selon un système mixte : deux tiers sont désignés par un collège électoral composé des conseillers communaux et provinciaux, tandis que le tiers restant est nommé directement par le président de la République.

La participation s’annonce significative avec 16 formations politiques en lice, présentant un total de 119 candidats. La répartition homme-femme des candidatures atteint respectivement 60% (71 hommes) et 40% (48 femmes). Le Conseil constitutionnel devra valider la liste définitive des candidats au plus tard le 1er février.

Ce scrutin s’inscrit dans la continuité des récentes consultations électorales. En décembre, les élections législatives, provinciales et locales avaient mobilisé 51,56% des électeurs inscrits. Le Mouvement patriotique du salut (MPS), parti au pouvoir, en est sorti vainqueur, comme l’a confirmé le Conseil constitutionnel fin janvier. Cette victoire a toutefois été contestée par le principal parti d’opposition, Les Transformateurs, qui dénonce un « échec retentissant » du processus électoral et des « résultats préfabriqués ».

Le contexte politique tchadien est marqué par l’accession au pouvoir de Mahamat Idriss Déby, promu maréchal et devenu chef de l’État en avril 2021 après le décès de son père. Son mandat présidentiel de cinq ans, obtenu en mai 2024, a été marqué par le boycott d’une partie de l’opposition.

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ITAOU : Le Burkina Faso Lance sa Première Voiture Électrique

Le Burkina Faso marque l’histoire de l’innovation africaine avec le lancement d’ITAOU, sa première marque de voiture 100% électrique. Cette initiative, portée par des ingénieurs burkinabè, représente une avancée technologique majeure pour le continent.

Performance et Innovation Le véhicule ITAOU impressionne par ses caractéristiques techniques : une autonomie de 330 kilomètres pour seulement 30 minutes de charge. L’usine de production, implantée à Ouaga 2000, symbolise l’expertise locale et l’ambition d’indépendance technologique du pays.

Impact Stratégique Cette réalisation positionne le Burkina Faso comme un acteur émergent dans l’industrie automobile électrique mondiale, traditionnellement dominée par des pays comme la Chine. ITAOU démontre la capacité du continent africain à développer des solutions technologiques innovantes répondant aux défis environnementaux actuels.

Vision d’Avenir Au-delà de sa dimension commerciale, ITAOU incarne une transformation profonde : celle d’une Afrique capable d’innover et de produire des technologies de pointe. Cette initiative représente un pas décisif vers l’autonomie technologique et la transition énergétique du continent.

ITAOU ne se contente pas d’être un simple véhicule électrique ; c’est un symbole de fierté nationale et d’ambition continentale, prouvant que l’innovation peut émerger et prospérer depuis le cœur de l’Afrique.