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𝗙𝗲̂𝘁𝗲 𝗱𝗲 𝗧𝗮𝗯𝗮𝘀𝗸𝗶 𝟮𝟬𝟮𝟱 : 𝗟𝗲 𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗥𝗲́𝗽𝘂𝗯𝗹𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗦.𝗘 𝗹𝗲 𝗚𝗲́𝗻𝗲́𝗿𝗮𝗹 𝗠𝗮𝗺𝗮𝗱𝗶 𝗗𝗢𝗨𝗠𝗕𝗢𝗨𝗬𝗔 𝗮𝗰𝗰𝘂𝗲𝗶𝗹𝗹𝗶 𝗰𝗵𝗮𝗹𝗲𝘂𝗿𝗲𝘂𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗮̀ 𝗞𝗮𝗻𝗸𝗮𝗻

À l’occasion de la célébration de la fête de Tabaski, le Président de la République, Son Excellence le Général Mamadi DOUMBOUYA, est arrivé ce mercredi 4 juin 2025 à Kankan. Ce déplacement marque une étape symbolique dans la célébration de cette fête religieuse majeure, commémorée par des millions de fidèles à travers le pays. L’arrivée du chef de l’État à Kankan a suscité une forte mobilisation. Plusieurs personnalités de haut rang étaient présentes pour l’accueillir, notamment des membres du gouvernement, des autorités administratives et locales, ainsi que des représentants des forces de défense et de sécurité issues de la 3e région militaire.

Source : Présidence Guinée Twitter.

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Conseil des ministres du 4 juin 2025 : cap sur les réformes structurelles et la cohésion sociale.

Le Président de la République du Sénégal, son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a présidé, ce mercredi 4 juin 2025, la 50e session du Conseil des ministres au Palais de la République. À l’ouverture des travaux, le Chef de l’État a salué le succès du Dialogue national sur le système politique, appelant à une mise en œuvre rapide et consensuelle des réformes issues de cette concertation.

  • Renforcement du dialogue social et de la stabilité économique

Le Président a mis l’accent sur l’opérationnalisation du Pacte national de stabilité sociale pour une croissance durable. Il a invité le gouvernement à doter le Haut Conseil du Dialogue social de moyens renforcés, à institutionnaliser les comités sectoriels de concertation, et à accélérer l’adoption du projet de loi sur la souveraineté économique, afin de soutenir les entreprises locales.

  • Mesures urgentes pour la commercialisation des produits horticoles

Face à une surproduction maraîchère mal écoulée, le Président a ordonné la création d’unités de stockage dans les zones de production et la mise en place d’une stratégie nationale de commercialisation, préparant à terme une bourse des produits agricoles pour moderniser le secteur.

  • Préparatifs pour la Tabaski et le pèlerinage de Popenguine

En perspective de la Tabaski, le Chef de l’État a salué les mesures déjà prises pour l’approvisionnement en moutons et denrées, et a demandé des dispositifs supplémentaires pour la fluidité du trafic et la sécurité des déplacements. Concernant le pèlerinage marial de Popenguine (7 au 9 juin), il a formulé ses vœux à la communauté chrétienne et ordonné une mobilisation logistique et sécuritaire appropriée.

  • Cap sur la transformation structurelle et la gouvernance

Marquant le 50e Conseil de son mandat, le Président a félicité le Premier ministre Ousmane Sonko pour son engagement et a appelé à l’accélération du référentiel « Vision Sénégal 2050 ». Il a exigé la mise en place de « delivery units » dans chaque ministère et la tenue prochaine d’un séminaire gouvernemental d’évaluation.

  • Fonciers, sécurité sociale et hivernage au cœur des priorités

Le Premier ministre a alerté sur la recrudescence des litiges fonciers et annoncé une réforme globale du secteur, centrée sur les droits des citoyens. Il a également engagé une refonte de la gouvernance du système de protection sociale, avec la perspective d’une fusion de l’IPRES et de la CSS. Concernant l’hivernage, il a insisté sur la prévention des risques climatiques (inondations, maladies hydriques, foudre…) et sur l’importance de la veille météorologique au service des populations.

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Confédération des États du Sahel : vers une justice unifiée au service de la souveraineté et du développement.

La Confédération des États du Sahel (AES) franchit une étape décisive dans sa construction institutionnelle. Les 29 et 30 mai 2025, Bamako a accueilli la toute première réunion des ministres en charge de la Justice et des Droits de l’Homme du Burkina Faso, du Mali et du Niger. Cette rencontre marque le lancement officiel d’un processus de mutualisation des systèmes juridiques et judiciaires des trois États membres, avec pour objectif de bâtir une justice souveraine, moderne et adaptée aux réalités sécuritaires et sociales de la région sahélienne.

Un plan d’action ambitieux a été adopté à l’issue des travaux. Il prévoit la mise en place d’instances juridictionnelles et arbitrales confédérales compétentes pour statuer sur les litiges liés au Traité constitutif de l’AES, aux affaires commerciales, ainsi qu’aux infractions graves telles que le terrorisme, le blanchiment d’argent et la criminalité transnationale. En attendant leur mise en service, les États s’engagent à renforcer l’usage des mécanismes nationaux et internationaux pour la poursuite des auteurs de crimes graves. Par ailleurs, une attention particulière a été portée à l’harmonisation des lois, des statuts des professionnels de justice, et au renforcement de la coopération judiciaire à travers des accords tripartites d’entraide, d’extradition et de transfèrement de détenus.

La dimension technologique est également au cœur de cette réforme, avec la création annoncée d’une plateforme numérique de partage de données judiciaires et d’un fichier régional des personnes recherchées ou condamnées pour des infractions majeures. Sur le plan pénitentiaire, les ministres ont convenu de dispositifs conjoints pour sécuriser les établissements, prévenir la radicalisation et encourager la réinsertion. Deux centres régionaux de formation – judiciaire et pénitentiaire – seront mis sur pied pour uniformiser les pratiques et élever le niveau de compétence des acteurs concernés.

La Confédération affirme ainsi son ambition de faire émerger un espace de justice intégré, garant des droits fondamentaux et vecteur de stabilité et de développement. Reçus en audience au Palais de Koulouba par le Président de la Transition et de la Confédération, les ministres ont présenté les conclusions des travaux et recueilli des orientations stratégiques pour poursuivre cette dynamique fondatrice. Tous ont salué la qualité des échanges et réaffirmé leur engagement à construire une justice confédérale forte, au service des peuples du Sahel.

 

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Idrissa Nassa honoré aux African Banker Awards 2025 : une reconnaissance continentale pour un pionnier de la finance

Le monde de la finance africaine a rendu un vibrant hommage à Idrissa Nassa, président-directeur général du groupe Coris Bank International, lors de la cérémonie des African Banker Awards 2025, organisée dans la capitale économique ivoirienne. Le banquier burkinabè a reçu le très convoité Lifetime Achievement Award, consacrant une carrière bâtie sur l’audace, la vision stratégique et la réussite entrepreneuriale.

Partie d’une structure de microfinance au Burkina Faso, Idrissa Nassa a su transformer Coris Bank en un groupe bancaire régional de premier plan, actif dans 11 pays et contrôlant près de 10 % du marché bancaire dans l’espace UEMOA. Ce développement fulgurant, fondé sur une stratégie d’expansion maîtrisée, fait de Coris Bank un acteur incontournable du système financier africain.

Cette distinction vient s’ajouter à une autre récompense d’envergure reçue cette année : CEO of the Year lors de l’Africa CEO Forum 2025, co-organisé par le Jeune Afrique Media Group et le cabinet Mazars. Ces honneurs saluent un leadership visionnaire, renforcé par des acquisitions stratégiques récentes, notamment celles des filiales de Standard Chartered en Côte d’Ivoire et de Société Générale au Tchad.

À travers ces récompenses, c’est toute l’influence d’Idrissa Nassa sur le paysage bancaire africain qui est reconnue, ainsi que son engagement en faveur de l’innovation, de l’intégration régionale et du développement inclusif dans le secteur financier.

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Dakar accueille la 10ᵉ édition du Forum Ouest-Africain sur la Finance Islamique : cap sur les sukuks et le financement participatif

La capitale sénégalaise s’apprête à devenir, les 23 et 24 juin prochains, le centre de la finance islamique en Afrique de l’Ouest avec la tenue de la 10ᵉ édition du Forum International sur la Finance Islamique, organisée par l’Institut Africain de Finance Islamique (AIIF) en partenariat avec la Banque Islamique de Développement (BID) et le Gouvernement du Sénégal.

Sous le thème « Sukuks et financement participatif : outils innovants pour les projets stratégiques et les PME », l’événement réunira plus de 500 décideurs issus des milieux financiers, des gouvernements, du secteur privé et des organismes de régulation de la région. Ce forum se veut une plateforme stratégique pour explorer des alternatives durables au financement classique, en pleine mutation.

La Côte d’Ivoire, désignée invité d’honneur, sera représentée par des délégations officielles et financières, dans un esprit de coopération économique régionale renforcée.

Le programme s’annonce dense avec trois plénières de haut niveau, des ateliers techniques, une Deal Room dédiée aux projets islamiques, ainsi que des sessions B2B. Parmi les thématiques au cœur des échanges :

  • L’émission de Sukuks souverains et privés pour financer les infrastructures ;
  • Le développement du financement participatif comme levier pour les PME africaines ;
  • La montée en puissance des fintechs islamiques et la digitalisation des services financiers ;
  • L’essor du secteur Halal en Afrique de l’Ouest.

La Banque Islamique du Sénégal (BIS) est Sponsor GOLD de cette édition, consolidant son rôle moteur sur le marché de la finance conforme à la charia. Le groupe Coris Baraka, de son côté, agit en tant que partenaire stratégique sur le segment des PME.

Pour Mouhamadou Lamine MBACKE, président de l’AIIF : « Cette édition symbolique se déroule dans un contexte où les États africains cherchent des mécanismes financiers durables et où les PME ont besoin de solutions novatrices pour leur croissance. La finance islamique se positionne comme une réponse adaptée, inclusive et transformative. »

Ce forum constitue également une tribune de plaidoyer pour l’intégration renforcée des marchés financiers islamiques dans l’espace UEMOA, tout en favorisant les synergies entre investisseurs du Golfe, institutions monétaires et entrepreneurs ouest-africains.

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Guinée : Deux nouvelles lois promulguées par Mamadi Doumbouya dans les domaines de l’aviation et de l’énergie

Le président de la République, Général Mamadi Doumbouya, a officialisé ce mardi la promulgation de deux lois d’envergure, touchant à des secteurs stratégiques : les transports aériens et la production énergétique.

Par un premier décret, le chef de l’État a validé la loi ordinaire L/2025/002/CNT, adoptée le 31 janvier 2025, qui autorise la ratification d’un crédit acheteur n°3 conclu entre l’État guinéen et BPI France SA. Ce financement, d’un montant de 39 millions d’euros, signé le 21 octobre 2024, est destiné à moderniser les systèmes aériens de l’aéroport international Ahmed Sékou Touré de Conakry.

À travers un second décret, le président a entériné la loi ordinaire L/2025/005/CNT, datant du 28 février 2025. Cette loi permet la ratification de l’accord lié au contrat d’énergie pour la microcentrale hydroélectrique de Keno, porté par la société Kama SA. L’accord initial, signé le 14 mars 2021, concerne un investissement de 45 millions de dollars américains, visant à renforcer l’offre énergétique à travers une solution renouvelable.

Ces deux décisions s’inscrivent dans une dynamique de transformation des infrastructures nationales, en particulier dans des domaines prioritaires pour le développement durable et la souveraineté économique de la Guinée.

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Ousmane Sonko en Guinée : cap sur une nouvelle dynamique régionale.

Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a effectué une visite officielle en Guinée ce samedi, marquant l’une de ses premières sorties diplomatiques majeures depuis l’élection du président Bassirou Diomaye Faye. Reçu par le président de la transition guinéenne, Mamadi Doumbouya, cette rencontre a été l’occasion de réaffirmer la volonté des deux pays de renforcer leurs relations bilatérales dans un contexte régional en mutation. Alors que la CEDEAO est confrontée à des remises en question internes, notamment avec le retrait annoncé de plusieurs pays membres, cette visite s’inscrit dans une volonté commune de bâtir une coopération plus autonome et plus solidaire entre nations africaines.

Un échange stratégique autour de la souveraineté et de la sécurité

Au cœur des discussions figurent des sujets majeurs tels que la coopération économique, la sécurité sous-régionale et la souveraineté politique. Fidèle à son discours panafricaniste, Ousmane Sonko a souligné la nécessité d’une intégration régionale basée sur la souveraineté collective et le respect mutuel entre États. La rencontre avec le président Doumbouya a permis d’esquisser les contours d’une alliance plus forte entre Dakar et Conakry, notamment sur les questions d’autosuffisance économique, de défense commune et de réforme des institutions régionales. Ce déplacement marque un tournant dans la diplomatie sénégalaise, désormais résolument tournée vers une Afrique plus unie et plus affirmée sur la scène internationale.

Bassirou Diomaye Faye

Dialogue national 2025 : Le Sénégal ouvre une nouvelle page de son histoire politique

Dans son discours d’ouverture, le président Diomaye Faye a rappelé la promesse d’un renouveau démocratique profond, formulée durant sa campagne présidentielle. Il a appelé à des échanges francs, inclusifs et tournés vers l’intérêt général, déclarant :

“Ce dialogue n’est pas une formalité politique, c’est un contrat de refondation. Il engage chacun de nous à penser un État plus juste, plus souverain, plus participatif.”

Les axes abordés incluent :

  • La réforme des institutions (équilibre des pouvoirs, renforcement du Parlement, du Conseil constitutionnel, etc.) ;

  • Le système électoral et le financement des partis ;

  • La transparence et la lutte contre l’impunité ;

  • La gouvernance territoriale et les droits citoyens ;

  • Le rôle de l’armée, de la justice et des médias dans la construction démocratique.

Une large participation… mais quelques absents notables

La salle du CICAD a réuni :

  • Des représentants de partis politiques (notamment du camp présidentiel et de l’opposition modérée),

  • Des acteurs de la société civile,

  • Des chefs religieux et coutumiers,

  • Des organisations syndicales, patronales et de jeunesse,

  • Des universitaires et intellectuels.

Cependant, des voix critiques se sont fait entendre en amont. Le Parti démocratique sénégalais (PDS) et l’APR (ex-parti au pouvoir) ont décliné l’invitation, évoquant des “zones d’ombre” dans l’organisation et des “intentions unilatérales” dans les conclusions à venir.

Une méthode consultative et itérative

Le gouvernement a assuré que le dialogue se tiendra jusqu’au 4 juin, selon un format participatif et thématique, avec des commissions sectorielles, des restitutions quotidiennes et un rapport final public.

Un comité d’observation, incluant des représentants religieux, des juristes indépendants et des observateurs internationaux, est chargé de veiller à la régularité et à la neutralité des débats.

Enjeux : restaurer la confiance et poser les fondations de la “troisième République”

Pour de nombreux analystes, ce Dialogue national est une fenêtre d’opportunité historique pour :

  • Sortir des logiques de confrontations héritées des régimes précédents,

  • Restaurer la confiance entre l’État et les citoyens,

  • Moderniser des institutions souvent jugées obsolètes ou manipulables,

  • Réaffirmer la souveraineté populaire dans les choix de société.

Mais la réussite du dialogue dépendra de la sincérité du processus, de la traduction des conclusions en actes concrets, et de la capacité à inclure les forces réfractaires sans exclusion ni récupération politique.

Un moment fondateur ou un simple symbole ?

Le Dialogue national est lancé. Reste à voir s’il sera le socle d’une “troisième République sénégalaise” plus équitable, plus inclusive et plus souveraine… ou s’il se limitera à une tentative de consensus politique sans lendemain.

Le peuple sénégalais, attentif et exigeant, observe.

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Reprise des exportations de noix de cajou au Burkina Faso : une bouffée d’oxygène pour les producteurs

Le gouvernement burkinabè a annoncé, le 21 mai 2025, la levée de la suspension sur l’exportation de la noix brute de cajou. Cette décision, très attendue par les acteurs de la filière, marque une avancée significative dans le soutien à l’économie locale et à la relance du secteur agro-industriel.

Une décision favorable aux producteurs

La suspension des exportations, initialement mise en place pour favoriser la transformation locale de la noix, avait entraîné des difficultés importantes pour les producteurs et commerçants, confrontés à une chute de la demande et une accumulation des stocks.

Avec cette levée, les producteurs peuvent à nouveau accéder aux marchés extérieurs, relancer leur activité et espérer une amélioration de leurs revenus. Le Burkina Faso, qui figure parmi les principaux producteurs de cajou en Afrique de l’Ouest, voit ainsi une partie de son potentiel agricole retrouver son dynamisme.

Un équilibre à trouver entre transformation locale et exportation

Le gouvernement a toutefois insisté sur la nécessité de poursuivre les efforts pour développer la transformation locale, créatrice de valeur ajoutée et d’emplois. La reprise des exportations ne signifie donc pas un abandon de la politique d’industrialisation, mais plutôt une mesure conjoncturelle pour résoudre une crise ponctuelle.

Des incitations sont d’ailleurs prévues pour encourager les investissements dans des unités de transformation, afin que le Burkina Faso puisse à terme exporter davantage de produits finis que de matières premières brutes.

Un secteur à fort potentiel

La filière cajou emploie des dizaines de milliers de personnes au Burkina Faso, notamment dans les régions des Cascades, du Sud-Ouest et des Hauts-Bassins. Elle représente un levier important de développement rural, de lutte contre la pauvreté et de diversification de l’économie agricole.

En relâchant la pression sur les producteurs tout en maintenant une vision à long terme, le gouvernement burkinabè tente de concilier urgence économique et planification industrielle.

La reprise des exportations de noix de cajou constitue une mesure salutaire pour toute une filière en difficulté. Elle devra être accompagnée de réformes structurelles pour transformer cette ressource en moteur durable de croissance et d’autonomie économique.

Mohamed Traoré et Fatoumata Barry

Fierté nationale : Retour triomphal des champions guinéens de la Dictée P.G.L.

C’est sous les applaudissements et les chants de fierté que les élèves Mohamed Traoré et Fatoumata Barry, lauréats de la 34ᵉ édition de la Dictée P.G.L. au Canada, ont été accueillis à leur retour à Conakry ce jeudi. Leur brillante performance à cette prestigieuse compétition francophone consacre l’excellence de l’enseignement guinéen sur la scène internationale.

Une performance exceptionnelle à l’international

Organisée chaque année par la Fondation Paul Gérin-Lajoie, la Dictée P.G.L. rassemble des milliers d’élèves francophones à travers le monde autour de la maîtrise de la langue française, de la culture générale et des valeurs de solidarité.

À cette 34ᵉ édition tenue au Canada, la délégation guinéenne s’est distinguée par son sérieux, sa préparation et son excellence linguistique. Mohamed Traoré et Fatoumata Barry y ont décroché les premières places, hissant haut les couleurs de la Guinée dans un concours où les standards sont élevés.

Accueil officiel et reconnaissance des autorités

Les jeunes champions ont été reçus ce jeudi 22 mai à l’aéroport international Ahmed Sékou Touré par une délégation officielle composée de représentants du Ministère de l’Enseignement Pré-Universitaire et de l’Alphabétisation (MEPU-A) et de l’AGEP.

Des discours de félicitations ont salué leur mérite, leur discipline et leur engagement.

« Ce succès n’est pas le fruit du hasard. Il montre que malgré les défis, l’école guinéenne peut produire l’excellence », a déclaré un représentant du MEPU-A.

Un message fort pour l’école guinéenne

Cette victoire symbolise :

  • L’importance de la maîtrise du français et des compétences linguistiques chez les jeunes ;

  • L’engagement des enseignants et des encadreurs à former une jeunesse compétitive ;

  • L’impact positif des programmes éducatifs internationaux dans la valorisation des talents locaux.

Le MEPU-A s’est engagé à poursuivre les réformes éducatives, à renforcer les capacités pédagogiques et à accompagner les élèves talentueux sur le plan national et international.

Le retour triomphal des champions guinéens de la Dictée P.G.L. incarne une source de fierté nationale et un signal d’espoir pour tous les élèves du pays. Il rappelle que l’éducation reste un puissant levier de rayonnement et d’élévation, tant sur le plan personnel que collectif.