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Guinée : Réception des derniers kits biométriques pour le recensement électoral

La Guinée franchit une étape décisive dans la préparation de ses prochaines échéances électorales. Le mardi 9 avril 2025, le gouvernement guinéen a officiellement réceptionné les 3 000 derniers kits biométriques à l’aéroport international Ahmed-Sékou-Touré de Conakry, destinés à la réalisation du recensement électoral.

Un pas stratégique vers le référendum constitutionnel

Cette opération s’inscrit dans le cadre des préparatifs du référendum pour l’adoption de la nouvelle Constitution, prévu le 21 septembre 2025. Ces équipements viennent compléter la première vague déjà livrée, portant le total à plusieurs milliers d’unités réparties sur tout le territoire.

Les kits, composés notamment d’ordinateurs portables, de tablettes, de lecteurs d’empreintes digitales et de caméras, permettront d’enrôler numériquement les citoyens en âge de voter, tout en garantissant la transparence et la fiabilité du fichier électoral.

Une étape saluée par les autorités

Présent lors de la réception, le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation a salué cette livraison comme un gage de respect du chronogramme de la transition. Il a souligné l’engagement du gouvernement à conduire un processus électoral crédible, inclusif et conforme aux standards internationaux.

Enjeux du recensement biométrique

La mise en place d’un recensement biométrique répond à plusieurs enjeux :

• Assurer un fichier électoral unique et sécurisé ;

•Lutter contre la fraude et les doublons ;

•Promouvoir la participation des électeurs guinéens de l’intérieur comme de la diaspora ;

•Poser les bases d’un système électoral plus moderne et durable.

Une attente forte de la population

Le peuple guinéen attend de ce processus qu’il ouvre la voie à un retour à l’ordre constitutionnel, après plusieurs années de transition politique. Le bon déroulement du recensement constituera un signal fort pour la tenue d’élections libres, crédibles et apaisées.

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Guinée : Une délégation ministérielle participe au Forum Décade Afrique de l’Excellence à Accra

La République de Guinée marque sa présence au Forum Décade Afrique de l’Excellence qui se tient à Accra, au Ghana, à l’occasion du 10ᵉ anniversaire du Programme des Centres d’Excellence Africains (CEA). Une délégation conduite par le Ministre de l’Économie et des Finances, Mourana Soumah, et le Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, Alpha Bacar Barry, y représente le pays.

Un engagement pour l’excellence académique et scientifique

Ce forum continental vise à célébrer une décennie d’efforts en faveur de la qualité de l’enseignement supérieur et de la recherche en Afrique. Il réunit des décideurs politiques, des universitaires, des partenaires au développement, ainsi que des représentants du secteur privé autour des défis et perspectives de l’enseignement supérieur en Afrique.

La participation guinéenne témoigne de l’engagement du gouvernement de transition à faire de l’éducation, de la recherche et de l’innovation un levier de développement durable.

La Guinée engagée dans le programme CEA

Le pays bénéficie depuis plusieurs années du soutien du programme CEA, financé par la Banque mondiale, qui appuie la création et le développement de pôles d’excellence dans les universités africaines. La Guinée y participe à travers le renforcement des capacités de ses institutions d’enseignement supérieur et la promotion de formations adaptées aux besoins du marché.

Coopération régionale et mobilisation de partenariats

Ce forum est aussi une opportunité pour la Guinée de :

•Renforcer la coopération régionale dans le domaine de la formation et de la recherche ;

•Nouer de nouveaux partenariats stratégiques pour le financement de projets éducatifs et scientifiques ;

•Valoriser les initiatives nationales en matière d’enseignement supérieur, notamment l’innovation technologique et l’entrepreneuriat universitaire.

La participation guinéenne au Forum Décade Afrique de l’Excellence confirme l’ambition du pays de réaffirmer son rôle dans le concert scientifique et académique africain. C’est une étape importante dans la consolidation des réformes engagées pour construire une Guinée mieux formée, compétente et tournée vers l’avenir.

World Bank

Soutien renouvelé de la Banque mondiale au Burkina Faso : un partenariat pour le développement réaffirmé

Dans un contexte marqué par des défis multiples, le Burkina Faso bénéficie d’un soutien réaffirmé de la Banque mondiale. Le lundi 8 avril 2025, le Premier ministre burkinabè, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a reçu en audience la directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Burkina Faso. Cette rencontre de haut niveau a permis de consolider les liens entre les deux partenaires et de renouveler l’engagement de l’institution internationale en faveur du développement socio-économique du pays.

Un partenariat stratégique en action

Depuis plusieurs années, la Banque mondiale est un acteur clé du développement au Burkina Faso. Ses interventions couvrent un large spectre de secteurs prioritaires, notamment :

  • L’éducation : amélioration de l’accès à l’éducation de base et renforcement des capacités des enseignants ;
  • La santé : soutien aux systèmes de soins primaires, campagnes de vaccination, et lutte contre la malnutrition ;
  • Les infrastructures : développement des routes, de l’accès à l’eau potable et de l’électrification rurale ;
  • La protection sociale : appui aux filets sociaux pour les populations vulnérables.

Au cours de l’entretien, la directrice des opérations a salué les efforts du gouvernement burkinabè pour maintenir la mise en œuvre des projets dans un contexte difficile, marqué par l’insécurité et les tensions socio-politiques.

Maintien des engagements dans un contexte de transition

La Banque mondiale a réitéré sa volonté de poursuivre sa collaboration avec le Burkina Faso, même en période de transition politique. Elle met l’accent sur l’importance de garantir la continuité des services publics essentiels et de soutenir les populations les plus affectées par la crise humanitaire et sécuritaire.

Le Premier ministre a, de son côté, exprimé la gratitude du gouvernement pour cet accompagnement constant. Il a souligné l’importance de ce partenariat pour atteindre les objectifs de résilience et de transformation économique du pays.

Perspectives de renforcement de la coopération

Les deux parties ont convenu d’explorer de nouvelles pistes de coopération, notamment dans :

  • La digitalisation des services publics ;
  • Le soutien à l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes ;
  • L’aménagement du territoire pour favoriser un développement plus inclusif.

La Banque mondiale s’est engagée à adapter ses interventions aux priorités nationales et à accompagner le Burkina Faso dans ses efforts pour sortir de la crise et consolider les bases d’un développement durable.

La rencontre du 8 avril 2025 entre le Premier ministre burkinabè et la Banque mondiale illustre la vitalité d’un partenariat stratégique, fondé sur la confiance et la convergence d’objectifs. Dans un environnement complexe, ce soutien constitue un levier essentiel pour accompagner les ambitions du Burkina Faso en matière de résilience, d’inclusion et de développement à long terme.

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Tensions diplomatiques entre l’AES et l’Algérie : un incident aérien ravive les crispations

Les relations diplomatiques entre l’Alliance des États du Sahel (AES) — composée du Burkina Faso, du Mali et du Niger — et l’Algérie connaissent une nouvelle détérioration suite à la destruction d’un drone malien par les forces algériennes près de la frontière entre les deux pays. Cet incident, survenu au début du mois d’avril 2025, a suscité une vive réaction de la part des gouvernements sahéliens qui y voient une atteinte à leur souveraineté.

Un acte jugé hostile par l’AES

Dans un communiqué conjoint, les ministères des Affaires étrangères du Burkina Faso, du Mali et du Niger ont condamné l’action de l’Algérie, qualifiée d' »acte hostile et irresponsable ». Ils ont déclaré que la destruction du drone malien constituait une violation du droit international et des règles de bon voisinage.

Le Mali a convoqué l’ambassadeur d’Algérie en poste à Bamako pour exprimer sa protestation officielle et a annoncé son intention de porter l’affaire devant les instances internationales. En signe de mécontentement, les trois pays membres de l’AES ont rappelé leurs ambassadeurs en poste à Alger pour consultations.

Une relation déjà fragilisée

Les relations entre les pays de l’AES et l’Algérie étaient déjà tendues en raison des positions jugées ambiguës d’Alger sur les processus de transition politique dans la région sahélienne. L’Algérie, qui joue traditionnellement un rôle de médiateur dans les conflits sahéliens, a été perçue par certains acteurs de l’AES comme adoptant une posture critique vis-à-vis des juntes militaires au pouvoir à Ouagadougou, Bamako et Niamey.

Un contexte régional sous tension

Cet épisode intervient dans un climat de reconfiguration géopolitique en Afrique de l’Ouest, marqué par la création de la Confédération des États du Sahel, le retrait des trois pays de la CEDEAO et leur rapprochement avec d’autres partenaires, notamment la Russie. L’incident aérien vient renforcer l’esprit de défiance mutuelle entre l’AES et certains de ses voisins, et pourrait compliquer davantage les efforts de stabilisation et de coopération régionale.

Vers une escalade ou une médiation ?

Pour l’heure, l’Algérie n’a pas publiquement réagi à l’accusation de destruction du drone. Des observateurs appellent au dialogue et à la retenue afin d’éviter une escalade diplomatique préjudiciable à la sécurité régionale. L’Union africaine et d’autres acteurs internationaux pourraient être sollicités pour faciliter une désescalade et promouvoir une solution concertée.

L’incident entre l’AES et l’Algérie souligne la fragilité des relations interrégionales dans le Sahel et la complexité des dynamiques sécuritaires transfrontalières. Alors que les tensions montent, les enjeux de coopération, de souveraineté et de stabilité imposent une approche diplomatique prudente et inclusive pour préserver la paix dans la région.

World Bank

Guinée : Un financement de 200 millions de dollars de la Banque mondiale pour améliorer l’assainissement et l’accès à l’eau

La République de Guinée vient de franchir une étape importante dans sa quête d’un meilleur accès à l’eau potable et à des services d’assainissement dignes. Le Groupe de la Banque mondiale a approuvé, ce mois d’avril 2025, un crédit de 200 millions de dollars américains en faveur du pays. Ce financement s’inscrit dans le cadre du Projet d’amélioration de l’accès à l’eau et à l’assainissement (PAAEA).

Objectifs du projet

Ce programme ambitieux vise à :

•Fournir un accès durable à l’eau potable à des centaines de milliers de Guinéens ;

•Renforcer les infrastructures d’assainissement urbain et rural ;

•Promouvoir une gestion durable des ressources hydriques ;

•Soutenir les réformes structurelles dans le secteur de l’eau.

Zones ciblées

Le projet bénéficiera à plusieurs localités à travers tout le pays, avec un accent particulier sur les zones à forte vulnérabilité hydrique et les quartiers périphériques de Conakry, Kindia, Labé, Kankan et Nzérékoré. Il prévoit également des actions spécifiques pour améliorer la résilience climatique du secteur.

Retombées attendues

Selon les autorités guinéennes, ce financement permettra :

• D’accroître considérablement le taux de desserte en eau potable dans les zones défavorisées ;

•D’améliorer les conditions sanitaires et de santé publique ;

•De réduire les disparités entre les zones urbaines et rurales.

Une avancée majeure pour les ODD

Ce projet contribue directement à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD), notamment l’ODD 6 (eau propre et assainissement). Il s’inscrit dans la volonté du gouvernement de faire de l’eau et de l’assainissement une priorité nationale.

PayDunya

Fintech : Peach Payments acquiert PayDunya

La nouvelle a fait l’effet d’un petit séisme dans le monde de la fintech africaine. La société sud-africaine Peach Payments, l’un des acteurs majeurs du paiement numérique sur le continent, a annoncé l’acquisition de PayDunya, une startup sénégalaise pionnière dans les solutions de paiement mobile en Afrique de l’Ouest.

Cette opération stratégique, bien plus qu’une simple expansion commerciale, traduit la montée en puissance de l’écosystème technologique africain, notamment dans sa composante francophone longtemps restée en marge du boom observé en Afrique anglophone.

Une ambition : conquérir l’Afrique francophone

Fondée en 2015, PayDunya s’est imposée comme une plateforme de référence pour les petites et moyennes entreprises au Sénégal, en leur offrant des services de paiement digitaux adaptés à leur réalité :

  • Encaissements via mobile money, cartes bancaires et portefeuilles électroniques
  • Facturation intelligente
  • Intégrations e-commerce simples pour les commerçants

En s’alliant à Peach Payments, qui opère déjà avec succès en Afrique du Sud, au Kenya et à Maurice, PayDunya devient le levier d’une stratégie d’expansion vers l’Afrique francophone, un marché encore fragmenté mais à très fort potentiel.

Un marché en pleine mutation

Le continent africain connaît une accélération sans précédent de la digitalisation des paiements, portée par :

  • Une forte pénétration du mobile
  • L’essor du commerce en ligne
  • Les besoins croissants en services financiers inclusifs

Mais en Afrique francophone, le manque d’investissements, la réglementation parfois rigide et la barrière linguistique ont souvent freiné l’essor des solutions locales.

Avec cette acquisition, Peach Payments espère combler ce vide en s’appuyant sur l’expertise terrain de PayDunya, sa base d’utilisateurs, son ancrage sénégalais et sa connaissance du tissu économique ouest-africain.

Un signal fort pour l’écosystème tech sénégalais

Pour le Sénégal, cette opération est un signal de reconnaissance fort pour son écosystème numérique, qui attire de plus en plus l’attention des investisseurs régionaux et internationaux.

Elle démontre que :

  • Les startups sénégalaises ont atteint une maturité suffisante pour intégrer des logiques de fusion-acquisition ;
  • Les talents locaux peuvent créer des entreprises de classe continentale ;
  •  Le Sénégal peut devenir un hub régional de la fintech en Afrique de l’Ouest.
Quels enjeux pour l’avenir ?

Cette acquisition soulève aussi des questions importantes :

  • PayDunya gardera-t-elle sa marque et son autonomie opérationnelle ?
  • Quel sera l’impact sur les emplois, les clients et les partenaires locaux ?
  • Comment cette union influencera-t-elle la concurrence régionale dans la fintech ?

Tout dépendra de la capacité des deux entités à s’intégrer intelligemment, à innover ensemble et à rester proches des réalités africaines, tout en bénéficiant des synergies d’un groupe plus large.

Une alliance stratégique et symbolique

L’acquisition de PayDunya par Peach Payments marque un changement d’échelle pour la fintech francophone. Elle incarne une nouvelle dynamique où les startups locales ne sont plus seulement des modèles de résilience, mais aussi des cibles stratégiques de croissance pour les grands groupes africains.

Plus qu’un rachat, c’est une alliance entre deux visions : celle d’un continent qui veut créer ses propres solutions, avec des talents africains, pour répondre à ses défis économiques.

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Guinée : Volt relance ses activités de prospection aurifère dans un contexte favorable

La société minière Volt Resources Limited a annoncé sa décision de relancer ses activités de prospection aurifère en Guinée, profitant de l’embellie des cours mondiaux de l’or. Cette reprise marque une nouvelle dynamique pour le secteur minier guinéen, pilier essentiel de l’économie nationale.

Une conjoncture internationale favorable

Avec la hausse continue du prix de l’or sur les marchés internationaux, les conditions sont particulièrement propices aux investissements dans l’exploration minière. Volt, cotée à la bourse australienne, entend capitaliser sur cette tendance pour redynamiser ses projets sur le sol guinéen, en particulier sur les permis qu’elle détient dans des zones à fort potentiel aurifère.

Objectifs et enjeux

Selon les responsables de la société, cette relance vise à :

  • Réévaluer les ressources disponibles dans les zones déjà identifiées ;
  • Accroître les investissements dans les campagnes de forage et d’analyse géologique ;
  • Renforcer la présence de Volt sur le marché aurifère ouest-africain.

La Guinée, dotée de richesses minières abondantes, offre un cadre naturel attractif pour les compagnies minières internationales, bien que les défis logistiques, administratifs et environnementaux restent importants.

Opportunités pour l’économie locale

Le retour de Volt sur le terrain pourrait générer des retombées positives pour les communautés locales, notamment en matière :

  • D’emplois directs et indirects ;
  • De développement des infrastructures locales ;
  • De partenariats avec des sous-traitants guinéens.

Les autorités guinéennes ont réaffirmé leur volonté d’encadrer et d’accompagner les initiatives minières respectueuses des normes environnementales et sociales, dans le cadre d’un développement durable du secteur extractif.

La relance de la prospection aurifère par Volt constitue un signal positif pour la confiance des investisseurs étrangers en Guinée. Si elle est bien encadrée, cette reprise contribuera à renforcer la position du pays comme un acteur majeur de la filière aurifère en Afrique de l’Ouest, tout en soutenant la croissance économique nationale.

M. Felix LAMAH

Guinée : Des mesures pour relancer le secteur de l’élevage

Le vendredi 4 avril 2025, le Ministre de l’Agriculture et de l’Élevage, M. Félix LAMAH, a dévoilé lors d’une conférence de presse un important programme d’appui au sous-secteur de l’élevage. Objectif : améliorer la productivité, renforcer la résilience des exploitations et moderniser les pratiques élevage dans toutes les filières animales.

Des appuis ciblés pour les éleveurs

Le ministre a annoncé la mise à disposition des éleveurs de quantités significatives d’aliments pour le bétail :

  • 300 tonnes d’aliment bétail pour soutenir l’embouche de 5 000 bovins ;
  • 200 tonnes d’aliment pour l’embouche de 25 000 petits ruminants ;
  • 4 773 tonnes de maïs et 1 613 tonnes de granulés/concentrés pour l’alimentation de 500 000 poussins pondeuses, dans le cadre de la relance de 95 fermes avicoles touchées par la grippe aviaire à Coyah et Forécariah ;
  • 200 tonnes d’aliments concentrés pour l’élevage de 5 000 porcs.

Modernisation des pratiques et amélioration génétique

Le plan prévoit aussi des actions destinées à intensifier les systèmes d’élevage et améliorer les performances :

  • Insémination de 1 000 vaches dans des élevages en voie d’intensification ;
  • Mise à disposition de 50 botteleuses manuelles ou automatiques, avec mini-tracteurs ;
  • Fourniture de 250 ensileuses broyeuses pour la production de fourrage ;
  • 6 tonnes de semences fourragères et un lot d’équipements zootechniques (grillages, motos tricycles, bâches d’ensilage, etc.).

Une campagne de vaccination à grande échelle

Le Ministre a également annoncé une vaste campagne de vaccination ciblant 3 985 000 animaux contre les principales maladies animales prioritaires et zoonotiques, telles que :

  • La Peste des Petits Ruminants (PPR),
  • Le charbon bactéridien et symptomatique,
  • La rage,
  • La pasteurellose,
  • La fièvre aphteuse,
  • La maladie de Newcastle,
  • Et la péripneumonie bovine contagieuse.

Un engagement pour la sécurité alimentaire et la création de valeur

Ces mesures s’inscrivent dans une dynamique de relance durable du secteur de l’élevage. Elles visent à renforcer la sécurité alimentaire, à créer des revenus pour les éleveurs et à promouvoir l’émergence d’une filière animale moderne, compétitive et résiliente.

Le gouvernement réaffirme ainsi son engagement à soutenir les acteurs du monde rural et à positionner l’élevage comme un levier de développement économique et social en Guinée

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4 avril 2025 – 65 ans d’indépendance : Le Sénégal célèbre une souveraineté en reconstruction

Le 4 avril 2025 marque le 65e anniversaire de l’indépendance du Sénégal, dans un contexte politique et symbolique inédit. Cette célébration intervient un an après l’alternance historique qui a porté au pouvoir le président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko – deux figures issues de l’opposition et portées par une aspiration profonde au changement.

Cette édition de la fête nationale dépasse le cadre habituel de la commémoration. Elle symbolise le début d’un nouveau cycle politique, fondé sur la refondation des institutions, le redressement économique et la reconquête de la souveraineté nationale.

Une cérémonie sous le sceau de la rupture et de la renaissance

Organisé sur le thème « Souveraineté, dignité, transformation », le défilé officiel du 4 avril met à l’honneur :

•Les Forces de défense et de sécurité, repositionnées comme piliers d’une souveraineté renforcée ;

•L’innovation nationale, à travers la démonstration de capacités technologiques et industrielles locales ;

•L’engagement citoyen, avec une participation symbolique de la jeunesse, des femmes, et des représentants des régions.

Cette célébration offre également au président Faye l’opportunité de dresser un premier bilan de son mandat et de réaffirmer les grandes lignes du projet national de transformation.

Une gouvernance axée sur la transparence et la souveraineté

Depuis son installation en avril 2024, le président Diomaye Faye, soutenu par un gouvernement dirigé par Ousmane Sonko, a engagé une série de réformes structurelles, autour de cinq priorités stratégiques :

  1. Assainissement de la gouvernance publique : audits, réformes fiscales, lutte contre la corruption ;
  2. Relance économique et justice sociale : soutien aux couches vulnérables, promotion de l’emploi des jeunes, renforcement des politiques agricoles et industrielles ;
  3. Souveraineté institutionnelle et économique : contrôle des ressources naturelles, révision des contrats stratégiques, diversification des partenariats ;
  4. Rééquilibrage territorial : investissement dans les zones historiquement marginalisées ;
  5. -.Justice et mémoire : application de la loi d’amnistie interprétative, tout en maintenant la promesse de justice pour les victimes des violences passées.

Des attentes immenses, une trajectoire à consolider

Si le changement opéré par les urnes en 2024 a suscité un espoir inédit, les défis restent considérables :

  • Le pouvoir d’achat demeure préoccupant pour de nombreux ménages ;
  • La dette publique et les déséquilibres budgétaires hérités du passé pèsent sur les marges de manœuvre ;
  • La jeunesse, principal moteur du changement, attend des résultats tangibles à court terme.

Le gouvernement s’efforce de conjuguer ambition politique et réalisme économique, dans un contexte régional marqué par les tensions sécuritaires et les mutations des relations internationales.

Un message fort adressé à l’Afrique et au monde

Le Sénégal apparaît aujourd’hui comme un modèle d’alternance démocratique pacifique, et comme un laboratoire politique africain où se dessine une nouvelle forme de gouvernance souveraine, responsable et ancrée dans les réalités locales.

Cette fête nationale envoie un signal clair :

“L’indépendance ne se célèbre pas seulement, elle se construit, elle se défend, et elle se renouvelle.”

Le 4 avril 2025 marque un moment de bascule. Le Sénégal entre dans une nouvelle ère, avec la volonté de redéfinir son contrat social, de renforcer ses institutions, et de faire de son indépendance un projet vivant, partagé et porteur d’avenir.

Le tandem Diomaye Faye – Ousmane Sonko incarne à la fois la continuité de l’idéal souverainiste sénégalais et l’exigence d’un État moderne, plus proche de son peuple, plus maître de ses choix, et plus ambitieux pour son avenir.

Burkina Faso

Clarification politique du capitaine Ibrahim Traoré : le Burkina Faso en révolution, non en démocratie

Lors de la cérémonie de montée des couleurs, tenue le 1er avril 2025 à Ouagadougou, le président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré, a apporté une clarification politique majeure sur la nature du régime actuel du Burkina Faso. Dans un discours sans ambiguïté, il a déclaré que le pays n’était pas en démocratie mais dans une phase de « révolution populaire progressiste ».

Une rupture assumée avec le modèle démocratique occidental

Le capitaine Traoré a justifié cette position par la nécessité de reconstruire le Burkina Faso sur des bases nouvelles, rompant avec un système démocratique qu’il juge inefficace et inadapté aux réalités nationales. Il a affirmé que la démocratie à l’occidentale avait échoué à résoudre les problèmes fondamentaux du pays, notamment l’insécurité, la pauvreté et le sous-développement.

Dans cette optique, la révolution prônée par le régime en place se veut une transformation en profondeur de l’organisation sociale, politique et économique du pays, avec une participation active des populations à la base, loin des schémas électoraux classiques.

Un processus de transformation sociale et politique

Le président de la transition a appelé les Burkinabè à s’approprier cette révolution en cours, qui vise, selon lui, à rétablir la souveraineté du peuple, l’autonomie de décision et la justice sociale. Cette révolution s’appuie sur plusieurs axes :

  • La lutte contre le terrorisme par une mobilisation populaire et militaire accrue,
  • La réforme des institutions de l’État,
  • La valorisation des ressources nationales,
  • La promotion d’une gouvernance endogène et communautaire.

Un discours clivant mais assumé

Cette clarification politique intervient dans un contexte où le Burkina Faso a pris ses distances avec plusieurs organisations internationales, notamment la CEDEAO, l’OIF et certains partenaires occidentaux. Elle marque la volonté de construire un nouveau paradigme politique, fondé sur les intérêts nationaux et la réappropriation de la souveraineté populaire.

Toutefois, cette démarche suscite aussi des interrogations et des critiques, tant sur le plan interne qu’externe. L’absence d’élections, les restrictions sur les libertés publiques et la place de l’opposition politique inquiètent certains observateurs. Mais pour le capitaine Traoré, il s’agit d’une phase transitoire nécessaire pour rebâtir le pays sur des bases solides.

La déclaration du capitaine Ibrahim Traoré selon laquelle le Burkina Faso est en révolution, et non en démocratie, clarifie la trajectoire idéologique du régime actuel. Ce choix politique assumé pose les fondations d’une nouvelle architecture institutionnelle et sociétale, mais appelle à une vigilance constante pour que cette révolution ne se fasse pas au détriment des libertés fondamentales et des aspirations du peuple burkinabè.