Letsgo

Burkina Faso : Lancement Officiel du Premier Service de Taxis 100 % Électriques Letsgo

Le Burkina Faso a franchi une étape majeure vers la transition énergétique avec le lancement du premier service de taxis 100 % électriques, baptisé « Letsgo ». Cette initiative, menée par le promoteur Patrick Paré, vise à moderniser le secteur du transport tout en réduisant l’empreinte carbone du pays.

Une Révolution Écologique dans le Transport Urbain

Dans un contexte mondial où la réduction des émissions de gaz à effet de serre devient une priorité, « Letsgo » propose une alternative durable aux taxis traditionnels. Ces véhicules, entièrement électriques, offrent une solution de transport zéro émission, contribuant ainsi à l’amélioration de la qualité de l’air en milieu urbain.

En plus de leur impact écologique, ces taxis se démarquent par leur expérience haut de gamme. Les passagers bénéficient de : ✔ Climatisation pour un confort optimal. ✔ Intérieur premium, avec un design moderne et spacieux. ✔ Connexion Wi-Fi gratuite pour rester connecté en déplacement. ✔ Chargeurs USB intégrés pour alimenter smartphones et autres appareils.

Une Expérience Utilisateur Facilitée

Pour répondre aux besoins des usagers, « Letsgo » a développé une application mobile intuitive, disponible sur iOS et Android. Cette application permet : 📍 De commander un taxi en quelques clics. 📍 De suivre son trajet en temps réel. 📍 De choisir entre plusieurs modes de paiement, notamment mobile money (Moov Money, Orange Money, Wave) et carte bancaire.

Une Initiative Engagée pour l’Économie Locale

Au-delà de son aspect technologique et écologique, « Letsgo » s’inscrit dans une démarche de développement durable et de valorisation du patrimoine burkinabè. L’entreprise a fait le choix de : 🔹 Recruter exclusivement des chauffeurs locaux, contribuant ainsi à l’emploi et à l’économie nationale. 🔹 Promouvoir la culture burkinabè, en proposant des playlists musicales mettant en avant les artistes locaux dans les véhicules.

Un Modèle de Mobilité Durable pour l’Afrique de l’Ouest

Avec le lancement de « Letsgo », le Burkina Faso se positionne à l’avant-garde de la mobilité verte en Afrique de l’Ouest. Cette initiative ambitieuse pourrait inspirer d’autres pays de la région à adopter des solutions de transport plus respectueuses de l’environnement.

🌍 Une avancée qui marque un tournant vers une ville plus propre, plus connectée et plus durable !


Guinée

Lancement des Travaux de Relecture de la Nouvelle Constitution : Un Tournant Décisif pour la Guinée

Le jeudi 6 mars 2025 restera une date clé dans le processus de refondation institutionnelle de la Guinée, marquant le lancement officiel des travaux de relecture de l’avant-projet de la nouvelle Constitution. Cet événement, organisé par le Conseil National de la Transition (CNT), dirigé par l’Honorable Dr Dansa Kourouma, a réuni des figures majeures du paysage politique et institutionnel guinéen, dont le Ministre Secrétaire Général à la Présidence, le Général Amara Camara, le Premier Président de la Cour Suprême, ainsi que plusieurs membres du gouvernement, des institutions républicaines et des experts nationaux.

Une Réforme Constitutionnelle d’Envergure

Présent à cette cérémonie, le Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Yaya Kairaba Kaba, a souligné l’importance capitale de ce moment historique pour l’avenir du pays. Il a exprimé sa gratitude envers l’Honorable Dr Dansa Kourouma, Président du CNT, pour cette initiative essentielle dans la transition guinéenne.

M. Kaba a rappelé que ce processus s’inscrit dans la vision du Chef de l’État, Son Excellence le Général Mamadi Doumbouya, qui ambitionne d’offrir à la Guinée une Constitution fondamentalement différente de celles des Républiques précédentes. Loin d’être une simple formalité juridique, cette réforme constitue une démarche inclusive et participative, portée par les aspirations du peuple guinéen.

Une Constitution au Service de la Stabilité et de la Légitimité

Le Ministre de la Justice a insisté sur la nécessité de doter la Guinée d’une Constitution qui transcende les erreurs du passé. Il a souligné que plusieurs textes constitutionnels antérieurs ont souffert d’un manque d’adhésion populaire, alimentant des crises de légitimité et d’instabilité institutionnelle. Cette fois-ci, l’objectif est de garantir un cadre institutionnel solide, durable et accepté par l’ensemble des citoyens.

Dans cette optique, la relecture de l’avant-projet de la nouvelle Constitution repose sur un processus de consultation élargi, impliquant toutes les forces vives de la nation. Une vaste campagne de vulgarisation a été mise en place afin que chaque Guinéen puisse comprendre les enjeux et la portée du texte fondamental.

Le Rôle des Experts dans la Relecture du Texte Constitutionnel

L’une des étapes cruciales de cette réforme est la mission confiée aux experts nationaux chargés de la relecture. Ces derniers doivent veiller à ce que le document final réponde aux attentes et aux ambitions du peuple guinéen. Le Ministre Yaya Kairaba Kaba a insisté sur l’importance d’accomplir ce travail avec rigueur, impartialité et engagement patriotique.

Selon lui, la stabilité de la Guinée repose sur la pertinence et l’inclusivité de cette nouvelle Constitution. Seule une adhésion populaire forte garantira son efficacité et sa pérennité dans le temps.

Une Reconnaissance pour les Acteurs du Processus

Avant de clore son discours, le Ministre Yaya Kairaba Kaba a tenu à exprimer sa reconnaissance envers tous les acteurs engagés dans ce processus historique :

  • Le Président de la République, pour son engagement en faveur de la refondation institutionnelle,
  • Le Premier Ministre et le Président du CNT, pour leur travail de coordination et d’accompagnement,
  • Les Conseillers Nationaux, les membres du gouvernement, les institutions républicaines et la société civile, qui ont tous contribué à l’élaboration et à la validation de ce projet.

Un Nouveau Chapitre pour la Guinée

Le lancement des travaux de relecture de l’avant-projet de la nouvelle Constitution marque une avancée significative dans le renouveau démocratique guinéen. Si cette réforme aboutit à un texte fondamental en phase avec les aspirations du peuple, la Guinée pourra ouvrir une nouvelle ère de gouvernance, de stabilité et de prospérité.

C’est donc avec une grande responsabilité que les experts nationaux et les institutions impliquées doivent garantir que cette Constitution incarne les espoirs et les attentes de tous les citoyens guinéens, et serve de socle solide pour une nation unie et apaisée.

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Guinée : Approvisionnement durable en intrants : un enjeu stratégique

Dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale pour un approvisionnement durable en intrants agricoles, le Secrétaire Général du Ministère de l’Agriculture et de l’Élevage, Monsieur Oumar Barry, a présidé, ce jeudi 6 mars 2025, une rencontre avec les importateurs et distributeurs d’intrants agricoles.

Une Collaboration Essentielle pour la Sécurité Agricole

S’exprimant au nom du Ministre Félix Lamah, il a souligné l’importance d’une collaboration efficace entre le Gouvernement guinéen et les professionnels du secteur pour garantir un accès durable à des intrants de qualité à un coût compétitif. Cette initiative s’inscrit dans une dynamique globale visant à renforcer la productivité agricole, à réduire la dépendance aux importations et à assurer la pérennité du secteur agro-pastoral.

Les Axes Stratégiques de la Nouvelle Politique d’Approvisionnement

La stratégie nationale repose sur trois piliers fondamentaux :

  • Production Locale d’Intrants
    • Développement de certaines catégories d’intrants sur le territoire national pour limiter la dépendance aux importations.
    • Encouragement des unités locales de production d’engrais et de semences.
  • Implication Accrue du Secteur Privé
    • Transfert progressif de l’acquisition et de la distribution des intrants agricoles aux opérateurs privés.
    • Mise en place de mécanismes incitatifs pour attirer davantage d’investisseurs dans le secteur.
  • Renforcement du Rôle de l’État
    • Réglementation stricte pour assurer la qualité et la disponibilité des intrants.
    • Mise en place de contrôles rigoureux et de formations pour les acteurs des filières agricoles.

Un Engagement Politique Fort pour une Agriculture Résiliente

À travers cette initiative, le Gouvernement, sous l’impulsion du Président de la République, le Général d’Armée Mamadi Doumbouya, réaffirme son engagement à bâtir une agriculture performante et résiliente. L’objectif est de garantir une production agro-pastorale durable, répondant aux besoins des producteurs tout en contribuant activement au développement économique de la Guinée.

Cette politique d’approvisionnement durable en intrants agricoles constitue un levier stratégique majeur pour atteindre l’autosuffisance alimentaire et renforcer la compétitivité du secteur agricole guinéen sur le plan régional et international.

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MPTEN | La Guinée marque sa présence au Mobile World Congress 2025

La Guinée marque sa présence au Mobile World Congress (MWC) 2025 avec une intervention de haut niveau de Madame Rose Pola Pricemou, Ministre des postes, des Télécommunication et de l’Economie Numérique.

Lors de son allocution officielle, la Ministre a mis en lumière les avancées stratégiques du pays en matière de transformation numérique et les nombreuses opportunités d’investissement dans le secteur des infrastructures, de la connectivité et des services numériques.

Dans son intervention, Madame la Ministre a souligné la vision portée par Son Excellence le Général Mamadi Doumbouya à travers Simandou 2040, un cadre ambitieux où le numérique joue un rôle central pour accélérer l’intégration économique et renforcer l’attractivité de la Guinée auprès des investisseurs et partenaires technologiques.

Elle a notamment mis en avant :

– Les infrastructures stratégiques en cours de développement, incluant le Data center national de koloma, l’expansion du backbone national et le développement des réseaux métropolitains pour améliorer la connectivité urbaine et rurale.

– L’amélioration du cadre réglementaire, afin de favoriser un environnement propice à l’investissement et à l’innovation dans les télécommunications et l’économie numérique.

– Le renforcement des capacités humaines, avec des programmes de formation pour structurer un écosystème numérique robuste et compétitif.

Madame la Ministre a ensuite participé à un panel ministériel de haut niveau, aux côtés de M. Felix Mutati, Ministre zambien de la Technologie et des sciences, Dr. Erol OzgÜner, CIO de la municipalité métropolitaine d’Istanbul, Vito Episcopo, adjoint au maire de la ville de Grenade, Espagne, et d’autres leaders du secteur. Ce panel a été l’occasion de débattre des stratégies numériques nationales et des mécanismes d’accélération et l’inclusion numérique sur le continent.

Elle a insisté sur la nécessité d’une coopération renforcée entre Etats, d’un partage d’infrastructures et d’un cadre d’investissement aligné sur les défis du numérique, notamment en matière de cybersécurité et d’accessibilité des services digitaux. Elle a également mis en avant le rôle des villes intelligentes et l’importance des solutions d’e-gouvernement adaptées aux réalités africaines pour moderniser les services publics et optimiser la gouvernance numérique.

A travers cette première intervention au MWC 2025, la Guinée affirme son engagement à faire du numérique un levier de transformation économique et sociale, et à attirer des partenariats stratégiques pour soutenir son développement digital.

Transmis par la Cellule de Communication du Gouvernement.

Guinée Mamadi Doumbia

Guinée : Enjeux et tensions politiques à l’approche des élections de 2025

Le paysage politique guinéen connaît une dynamique intense en ce début du mois de mars 2025. Entre réajustements stratégiques des partis politiques, incertitudes sur le processus électoral et tensions régionales, la Guinée se trouve à un tournant crucial de sa transition démocratique.

Défections au sein de l’Union Sacrée : une recomposition politique en cours

La coalition politique Union Sacrée, dirigée par le Dr Ibrahima Sory Diallo de l’ADC-BOC, traverse une période de turbulences. En effet, plusieurs partis ont récemment annoncé leur retrait de cette alliance, mettant en avant des divergences idéologiques et stratégiques.

Ces défections pourraient redessiner le paysage politique à l’approche des scrutins prévus en fin d’année. L’Union Sacrée, qui visait à rassembler les forces politiques progressistes autour d’une vision commune, semble fragilisée par ces départs. Certains observateurs estiment que cette situation pourrait avantager d’autres coalitions émergentes cherchant à séduire un électorat en quête de stabilité et de cohérence.

Le retour à l’ordre constitutionnel : des incertitudes persistantes

Depuis son arrivée au pouvoir en septembre 2021, le général Mamadi Doumbouya et son gouvernement de transition ont promis un retour progressif à l’ordre constitutionnel. Un calendrier électoral a été établi, prévoyant un référendum constitutionnel suivi des élections générales en 2025.

Cependant, plusieurs défis restent à relever :

  • Des tensions politiques : L’opposition et certaines organisations de la société civile dénoncent un manque de clarté dans l’organisation du processus électoral.
  • Des doutes sur la faisabilité du calendrier : Certains acteurs politiques estiment que la transition pourrait prendre du retard en raison de contraintes logistiques et institutionnelles.
  • Des pressions internationales : Les partenaires de la Guinée, notamment la CEDEAO et l’Union africaine, suivent de près l’évolution de la situation et insistent sur le respect des engagements pris par les autorités de transition.

Le gouvernement tente de rassurer la population en affirmant que toutes les mesures seront prises pour garantir des élections libres, transparentes et inclusives.

L’impact des tensions en Guinée-Bissau sur la sous-région

La situation politique en Guinée-Bissau pourrait également avoir des répercussions sur la Guinée. En effet, le président Umaro Sissoco Embaló a récemment annoncé sa candidature pour un nouveau mandat tout en prenant des mesures radicales, notamment l’expulsion d’une mission de la CEDEAO, envoyée à Bissau pour tenter de résoudre des tensions politiques internes.

Cette instabilité dans un pays voisin pourrait avoir un impact sur la coopération régionale et accentuer les pressions diplomatiques sur la Guinée, qui cherche à maintenir une stabilité relative tout en gérant sa propre transition politique.

Perspectives et enjeux pour la Guinée

La Guinée entre dans une année charnière, où chaque décision politique peut influencer durablement son avenir démocratique. Plusieurs scénarios sont envisageables :

1.Une transition réussie : Le respect du calendrier électoral et l’organisation d’élections crédibles renforceraient la légitimité des nouvelles autorités et favoriseraient une stabilité politique durable.

2.Un report des élections : Une telle décision pourrait entraîner des contestations internes et une pression accrue de la communauté internationale.

3.Un renforcement des tensions politiques : Les divisions au sein des alliances et le climat de méfiance entre les acteurs politiques pourraient compliquer davantage la transition.

La capacité du gouvernement à gérer ces défis sera déterminante pour l’avenir du pays. La population guinéenne, quant à elle, attend avec impatience des garanties concrètes sur la tenue des élections et le respect des engagements pris par les autorités.

La Guinée est donc à un tournant décisif. Le respect du processus démocratique et l’engagement des différents acteurs politiques seront les clés pour garantir un avenir politique stable et prospère pour le pays.

AES logo

L’Alliance des États du Sahel dévoile officiellement son drapeau

Le 22 février 2025, une étape significative a été franchie au Sahel avec la levée officielle du drapeau de l’Alliance des États du Sahel (AES). Cette alliance regroupe le Mali, le Niger et le Burkina Faso, symbolisant leur engagement commun en faveur de la souveraineté, de la paix et du développement dans la région. 

Contexte de l’AES

L’AES est née de la volonté de ces trois nations sahéliennes de renforcer leur coopération face aux défis sécuritaires, économiques et politiques. La présentation officielle du drapeau marque une étape importante dans la consolidation de cette alliance régionale. 

La cérémonie de levée du drapeau

La cérémonie s’est déroulée à Bamako, en présence des ministres des États membres de l’AES. Le drapeau, validé en amont par les chefs d’État de l’alliance, a été dévoilé comme un symbole fort de l’unité et de la souveraineté partagée. 

Symbolisme du drapeau

Le drapeau de l’AES arbore des étoiles dorées représentant chaque pays membre, sur un fond illustrant l’unité et la solidarité sahélienne. La devise « Un espace — Un peuple — Un destin » reflète l’engagement commun pour la souveraineté, la paix et le développement de la région. 

Perspectives futures

La levée du drapeau de l’AES symbolise une nouvelle ère de coopération renforcée entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso. Cette alliance vise à relever les défis communs et à promouvoir un développement harmonieux au Sahel.

Macky SALL

Sénégal : le gouvernement affirme que l’ex-président Macky Sall devra répondre devant la justice

Le Sénégal est actuellement le théâtre de discussions intenses concernant la possibilité de poursuites judiciaires à l’encontre de l’ancien président Macky Sall. Cette situation découle principalement d’un rapport publié le 12 février 2025 par la Cour des comptes, mettant en lumière des irrégularités significatives dans la gestion des finances publiques durant son mandat, notamment entre 2019 et mars 2024. 

Réactions du gouvernement et des personnalités politiques

Le ministre et porte-parole du gouvernement, Moustapha Ndiack Sarre, a réagi fermement aux déclarations de Macky Sall, qui a rejeté les accusations de falsification des finances publiques. Sarre a insisté sur le fait que l’ancien président ne saurait échapper à la justice si les faits reprochés étaient avérés. 

Parallèlement, l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye a exprimé son opinion selon laquelle Macky Sall “ne peut pas ne pas être inquiété” suite aux révélations du rapport de la Cour des comptes. Il souligne que, malgré une tentative de l’ancien président de rejeter la faute sur d’autres, sa responsabilité demeure engagée. 

Cadre juridique et perspectives de poursuites

La question de la responsabilité pénale d’un ancien président pour des actes commis durant son mandat est complexe. Selon l’ancien ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, le président de la République bénéficie d’un principe d’irresponsabilité pour les actes accomplis dans l’exercice de ses fonctions, sauf en cas de haute trahison. 

Cependant, certains experts estiment que Macky Sall pourrait être traduit devant la Haute Cour de justice, une juridiction compétente pour juger les infractions commises par les hauts responsables de l’État. L’ancienne Première ministre a notamment plaidé en faveur de la mise en place de cette cour pour examiner les éventuelles fautes de l’ex-président. 

Conséquences politiques et sociales

Ces allégations et les discussions autour de potentielles poursuites judiciaires contre Macky Sall interviennent dans un contexte politique sensible. L’ancien président a récemment annoncé la suspension de ses fonctions politiques au sein de son parti, l’Alliance pour la République (APR), pour une durée indéterminée. 

Par ailleurs, le Premier ministre actuel, Ousmane Sonko, a exprimé son intention d’abroger la loi d’amnistie si son parti obtient la majorité aux élections législatives. Cette loi, introduite par Macky Sall, avait permis la libération de nombreuses personnes incarcérées pour des crimes liés aux violences politiques entre 2021 et 2024. 

La situation demeure donc évolutive, avec des implications potentielles tant sur le plan judiciaire que politique, reflétant les défis auxquels le Sénégal est confronté dans sa quête de transparence et de justice.

Tchad

Tchad : Nouvelles initiatives pour élargir l’accès à la couverture santé universelle

Le gouvernement tchadien a intensifié ses efforts pour mettre en œuvre la Couverture Santé Universelle (CSU), visant à garantir à tous les citoyens un accès équitable à des soins de santé de qualité sans difficultés financières.

Initiatives récentes

Collecte de données pour les populations vulnérables : En juillet 2024, le ministre de la Santé Publique, Dr. Abdelmadjid Abderahim, a lancé la collecte de données des personnes économiquement démunies. Cette opération vise à identifier les populations vulnérables afin de leur assurer un accès équitable aux soins de santé dans le cadre de la CSU.

Participation à des forums internationaux : En avril 2024, le Directeur Général de la Caisse Nationale d’Assurance Santé (CNAS), M. Barnabas Sing-Yabé, a représenté le Tchad à une réunion de haut niveau sur la santé de la reproduction à Cotonou, au Bénin. Cet engagement souligne la volonté du pays d’améliorer la santé maternelle et infantile.

Défis persistants

Malgré ces avancées, le Tchad continue de faire face à des défis majeurs, notamment le financement durable de la CSU et l’amélioration des infrastructures sanitaires. Les paiements directs des ménages constituent environ 64,4% des dépenses totales de santé, ce qui peut entraîner un risque financier pour les familles.

Initiatives en cours

Pour renforcer la CSU, le gouvernement a adopté des documents d’orientation pour le dispositif d’assurance santé et participe à des projets régionaux comme le SWEDD, visant à améliorer l’accès des femmes aux services de santé reproductive, maternelle et infantile de qualité.

Le Tchad a accompli des progrès notables dans l’instauration de la CSU, avec des initiatives ciblées pour améliorer l’accès aux soins. Néanmoins, une collaboration continue entre le gouvernement, les partenaires internationaux et la société civile est essentielle pour surmonter les défis persistants et assurer une couverture santé universelle efficace et durable pour tous les citoyens.

FESPACO 2025 Dani Kouyate

FESPACO 2025 : Dani Kouyaté offre au Burkina Faso l’Étalon d’or de Yennenga avec “Katanga, la danse des scorpions”

Le 1ᵉʳ mars 2025, la 29ᵉ édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) a couronné le réalisateur burkinabè Dani Kouyaté de l’Étalon d’or de Yennenga pour son film “Katanga, la danse des scorpions”. 

Ce long-métrage a également remporté cinq distinctions lors de cette édition, confirmant la vitalité du cinéma ouest-africain. 

La cérémonie de remise des prix s’est déroulée en présence de nombreuses personnalités du monde du cinéma africain, témoignant de l’importance du FESPACO comme vitrine de la créativité et de la diversité culturelle du continent.

Le succès de “Katanga, la danse des scorpions” met en lumière le talent des cinéastes burkinabè et leur capacité à raconter des histoires captivantes qui résonnent auprès des publics africains et internationaux.

Le FESPACO, créé en 1969, est l’un des festivals de cinéma les plus prestigieux d’Afrique, célébrant tous les deux ans les œuvres cinématographiques du continent et de sa diaspora. La victoire de Dani Kouyaté en 2025 renforce la position du Burkina Faso comme un acteur majeur du cinéma africain.

Macky Sall a Cape Town avec Cyril Ramaphosa President du G20

Macky Sall et Cyril Ramaphosa unissent leurs voix pour l’allègement de la dette africaine

L’ancien président sénégalais, Macky Sall, poursuit activement son engagement en faveur de l’allègement de la dette africaine. Le 25 février 2025, il a rencontré le président sud-africain Cyril Ramaphosa à Cape Town, accompagné de plusieurs anciens chefs d’État africains. Cette rencontre visait à plaider pour un allègement global de la dette africaine, considéré comme essentiel pour la relance économique du continent. 

Macky Sall a exprimé que cet allègement permettrait aux pays africains de rediriger des ressources vers des secteurs clés tels que l’éducation, la santé et les infrastructures, favorisant ainsi une croissance durable. 

Cet engagement s’inscrit dans la continuité des actions de Macky Sall, qui avait déjà appelé à l’annulation totale ou partielle de la dette publique des pays africains en 2020. Cette initiative avait reçu un écho favorable de la communauté internationale, avec des institutions comme le Fonds monétaire international (FMI) effaçant la dette de vingt-cinq pays pauvres à l’époque. 

La récente rencontre à Cape Town témoigne de la détermination des dirigeants africains à unir leurs efforts pour obtenir un allègement significatif de la dette, condition jugée essentielle pour une relance économique effective du continent.