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Pose de la première pierre du commissariat central de Dinguiraye

Le 14 février 2025, dans le cadre de la politique de modernisation des infrastructures sécuritaires, le Premier ministre a posé la première pierre du nouveau commissariat central de Dinguiraye. Ce bâtiment de type R+1 vise à améliorer les conditions de travail des forces de sécurité et à renforcer la protection des citoyens. 

Lors de la cérémonie, le Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, le Général Bachir Diallo, a déclaré : « Ce commissariat incarne notre engagement à rapprocher la police des citoyens. Il ne sera pas seulement un centre opérationnel, mais aussi un espace de dialogue et de prévention, essentiel au maintien de l’ordre et à la sécurité de tous. » 

Le Premier ministre a souligné l’importance des forces de l’ordre dans la préservation de la paix et de la cohésion sociale, affirmant que leur présence est indispensable pour protéger les plus vulnérables et garantir un climat de sécurité et de sérénité. 

Cette initiative s’inscrit dans un effort plus large du gouvernement pour moderniser les infrastructures sécuritaires à travers le pays, avec pour objectif de renforcer la confiance entre la police et la population.

Primature – Cellule de Communication du Gouvernement

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Guinée : La digitalisation de la justice franchit une nouvelle étape à N’Zérékoré

La campagne de collecte des condamnations définitives dans les juridictions de la Guinée Forestière a été officiellement clôturée ce vendredi 7 février 2025, lors d’une cérémonie solennelle au Tribunal de Première Instance de N’Zérékoré. Cet événement marque une avancée significative dans le cadre du projet de digitalisation du processus de délivrance des casiers judiciaires, piloté par la Direction Centrale du Casier Judiciaire Central du Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme.

Présidée par le Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Yaya Kairabá Kaba, en présence des autorités judiciaires et sécuritaires locales, cette cérémonie symbolise la détermination du gouvernement guinéen à moderniser le secteur judiciaire et à renforcer l’accès à la justice pour tous les citoyens. Cette initiative s’inscrit dans la continuité des missions similaires déjà menées avec succès dans les régions de la Basse, Moyenne et Haute Guinée.

Un bilan impressionnant : 11 377 décisions judiciaires numérisées

Au total, 11 377 décisions judiciaires ont été recensées et numérisées à l’échelle nationale, réparties comme suit :

  • Haute Guinée : 3 217 décisions,
  • Moyenne Guinée : 2 749 décisions,
  • Basse Guinée : 2 296 décisions,
  • Guinée Forestière : 3 115 décisions.

Ces données seront désormais intégrées dans une plateforme digitale centralisée, permettant une gestion plus rapide, plus transparente et plus sécurisée des informations judiciaires. Cette avancée technologique vise à faciliter la délivrance des casiers judiciaires, tout en luttant contre la fraude administrative et l’usurpation d’identité.

Une réforme judiciaire ambitieuse

Lors de son discours, Mamadou Saliou Diakité, président du Tribunal de Première Instance de N’Zérékoré, a salué les efforts du gouvernement pour renforcer l’État de droit en Guinée. Il a rappelé que cette initiative s’inscrit dans une série de réformes ambitieuses touchant les secteurs social, économique et politique, avec la justice comme pilier central. Il a également exprimé sa gratitude envers les autorités nationales et les acteurs locaux pour leur engagement sans faille.

Boubacar Baldé, Directeur Général du Casier Judiciaire Central, a souligné l’importance de cette campagne de collecte, qualifiant celle-ci d’étape essentielle pour la création d’un casier judiciaire informatisé et sécurisé. Il a toutefois rappelé que la fin de cette mission ne marque pas la fin du processus. Plusieurs défis restent à relever, notamment :

  • La finalisation de l’intégration des données dans la plateforme digitale,
  • La formation des agents aux nouvelles procédures,
  • La garantie de la sécurité et de la confidentialité des informations.

La digitalisation, une révolution pour la justice guinéenne

Le Garde des Sceaux, Yaya Kairabá Kaba, a insisté sur l’importance de la digitalisation pour rendre la justice plus accessible, transparente et efficace. Selon lui, ce projet ne se limite pas à une simple modernisation technologique, mais représente une véritable révolution dans la gestion des informations judiciaires. « La digitalisation que nous mettons en œuvre aujourd’hui est bien plus qu’une modernisation. C’est une révolution qui permettra à la justice d’être plus rapide, plus fiable et plus accessible à tous », a-t-il déclaré.

Il a également souligné que ce système électronique favorisera la traçabilité des données, l’efficacité administrative et la lutte contre la corruption, tout en garantissant la sécurité et la confidentialité des informations.

Des défis surmontés, des résultats prometteurs

Idrissa Baldé, responsable des opérations à la Direction Générale du Casier Judiciaire Central, a reconnu que la mission avait rencontré des difficultés, notamment en ce qui concerne l’archivage des données dans certaines juridictions, où le manque d’infrastructures appropriées compliquait la conservation des dossiers. Malgré ces obstacles, il s’est dit satisfait des résultats obtenus et a souligné la fiabilité des données collectées, désormais centralisées dans un système numérique.

Abdoulaye Komah, Procureur de la République près le tribunal de Première Instance de N’Zérékoré, a ajouté que ce projet facilitera non seulement le travail des magistrats, mais réduira également les délais et les difficultés rencontrés par les citoyens dans l’obtention des actes judiciaires. Il a salué l’impact positif de cette initiative sur la transparence et l’efficacité de l’administration judiciaire.

Une étape cruciale vers une justice moderne et équitable

La cérémonie de clôture à N’Zérékoré marque un jalon important dans le processus de réforme judiciaire en Guinée. Les autorités, tant nationales que locales, se sont engagées à poursuivre cette transformation, convaincues que la digitalisation est un levier essentiel pour offrir aux citoyens une justice plus moderne, plus accessible et plus fiable.

En clôturant cette mission, le Ministre Yaya Kairabá Kaba a réaffirmé l’engagement du gouvernement à étendre la digitalisation à d’autres régions du pays, dans l’objectif de renforcer la confiance des citoyens dans leurs institutions et de garantir un accès à la justice plus équitable pour tous.

Un tournant pour la justice guinéenne

La clôture de la collecte des condamnations définitives à N’Zérékoré, marquée par la numérisation des données judiciaires, symbolise un tournant décisif dans la modernisation du système judiciaire guinéen. Cette initiative, portée par une volonté politique forte, démontre l’engagement des autorités à garantir une justice plus transparente, plus efficace et plus accessible. Bien que le travail accompli soit déjà significatif, il ne s’agit que d’une étape vers un avenir où la digitalisation transformera en profondeur les pratiques judiciaires, renforçant ainsi la confiance des citoyens dans leur système judiciaire. Avec la persévérance des acteurs judiciaires et l’implication des autorités, ce modèle pourrait inspirer d’autres réformes à travers le pays, ouvrant ainsi une nouvelle ère de gouvernance plus juste et plus équitable pour les générations futures.

Simandou

La Guinée vise 120 millions de tonnes de minerai de fer produites à Simandou en 2027

Le gouvernement guinéen presse les différents acteurs impliqués dans le projet Simandou pour que les premières tonnes de minerai de fer soient extraites d’ici fin 2025. Cela permettrait d’atteindre la production maximale du gisement dans les deux années suivantes.

Les deux mines de fer prévues sur les quatre blocs du gisement Simandou en Guinée peuvent livrer respectivement 60 millions de tonnes de minerai de fer dès la deuxième année d’exploitation. Avec une entrée en production du gisement prévue fin 2025, Simandou devrait donc produire jusqu’à 120 millions de tonnes de minerai en 2027, selon le ministre guinéen des Mines Bouna Sylla.

Interrogé par Bloomberg en marge de la conférence Mining Indaba qui s’achève ce jeudi 6 février au Cap (Afrique du Sud), le dirigeant a estimé que le plus grand gisement de minerai de fer inexploité au monde devrait livrer 60 millions de tonnes au cours de la première année, soit 30 millions de tonnes par mine. Il faudra attendre la deuxième année d’exploitation pour que Simandou atteigne sa production maximale, a ajouté M. Sylla.

Le développement de Simandou s’est accéléré depuis 2021 et l’arrivée au pouvoir du militaire Mamadi Doumbouya. Après un coup d’État ayant renversé Alpha Condé, l’actuel président de la Guinée a fait de la mise en service du gisement Simandou, attendue depuis des décennies, une de ses priorités. Les différents acteurs engagés dans ce projet, notamment les entreprises chinoises  China Baowu Steel Group, Winning Consortium Simandou, et l’australien Rio Tinto, devraient investir 15 milliards $ dans les infrastructures portuaires et ferroviaires.

Ces infrastructures comprennent un chemin de fer de plus de 600 km à travers la Guinée pour le transport du minerai vers le port en eau profonde de Morébaya. La Compagnie du Transguinéen (CTG) en charge de l’exploitation du chemin de fer est contrôlée à 15 % par le gouvernement qui a pour ambition d’utiliser l’infrastructure pour désenclaver le pays, en permettant notamment le transport de produits agricoles. Selon le FMI, la mise en service de Simandou en 2025 peut augmenter de 26 % le PIB guinéen d’ici 2030, par rapport à un scénario sans le projet.

La question de la transformation locale du minerai de fer est néanmoins encore peu évoquée en Guinée, là où le gouvernement presse les producteurs de bauxite pour qu’ils construisent des raffineries. Alors que le plus grand sidérurgiste au monde, le chinois Baowu, a déjà noué des accords pour acquérir une partie de la production de Simandou, Conakry est vivement attendu sur ce chantier essentiel pour maximiser les retombées économiques du projet.

 

Agence Ecofin

ccdoc

Guinée : Partenariat entre le Ministère de la Justice et CCDOC pour l’Introduction de Bracelets Électroniques dans la Surveillance Pénitentiaire

Le lundi 3 février 2025, une rencontre importante s’est tenue au Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, sous la direction du Garde des Sceaux, M. Yaya Kaïraba KABA. Il a reçu une délégation de l’entreprise Colomb Cyber Defence Operation Center (CCDOC), spécialisée dans la surveillance électronique des sites stratégiques. L’objectif de cette rencontre était d’explorer les opportunités de collaboration entre CCDOC et l’administration pénitentiaire, en vue d’intégrer des technologies innovantes pour améliorer la gestion des détenus.

La délégation de CCDOC était conduite par Mariam FAYE, Directrice Générale de la branche ivoirienne de l’entreprise. Au cours de l’audience, elle a présenté des bracelets électroniques de surveillance, une solution moderne et efficace destinée à renforcer la gestion des détenus, en particulier dans le cadre des mesures alternatives à l’incarcération. Ces bracelets visent à réduire la surpopulation carcérale en permettant une surveillance rigoureuse des personnes en conflit avec la loi, tout en favorisant des solutions moins coûteuses pour l’État.

Mariam FAYE a exprimé sa gratitude pour l’intérêt manifesté par le Ministère de la Justice, soulignant la volonté de CCDOC de contribuer à cette initiative innovante. « Nous sommes honorés de l’intérêt que le Ministère porte à notre structure et nous mettons tout en œuvre pour accompagner ce projet », a-t-elle déclaré. Cette approche vise non seulement à désengorger les prisons, mais aussi à réduire les coûts liés à la gestion des détenus, notamment en matière de nourriture, de soins de santé et de sécurité.

Une solution novatrice pour une justice plus moderne et efficace

Lors de la séance de travail, Moustapha SEYE, Directeur Commercial de CCDOC, a présenté les fonctionnalités de ces bracelets électroniques. Ces dispositifs permettent une surveillance continue et sécurisée des personnes faisant l’objet de mesures alternatives à l’incarcération. Ce projet vise à répondre à une problématique croissante : la surpopulation dans les établissements pénitentiaires, qui entraîne des dépenses colossales pour l’État.

Selon les chiffres de l’administration pénitentiaire, l’État dépense des millions de francs chaque année pour la gestion des détenus. L’adoption des bracelets électroniques permettrait de réduire considérablement ces coûts, en allégeant les dépenses liées à la nourriture, aux soins médicaux et à la sécurité des détenus, tout en garantissant un suivi adéquat.

Maître Bily 1 Kéita, Chef de Cabinet du Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, a exprimé sa satisfaction quant à cette collaboration potentielle. Il a souligné que cette initiative permettrait de moderniser le système de détention, en conformité avec les normes internationales en matière de droits humains. Selon lui, l’introduction de ces technologies offrirait une gestion plus efficace des personnes placées sous contrôle judiciaire, réduisant ainsi les coûts et libérant des ressources pour d’autres priorités.

Vers une réforme du système pénitentiaire et judiciaire

Ce projet s’inscrit dans une démarche plus large du gouvernement, visant à réformer le système judiciaire et pénitentiaire du pays. L’objectif est de rendre les conditions de détention plus humaines et de promouvoir les droits fondamentaux des détenus. L’introduction des bracelets électroniques constitue une avancée majeure vers un modèle de justice moderne, plus respectueux des libertés individuelles et des normes internationales en matière de droits humains.

Les discussions entre le Ministère de la Justice et CCDOC se poursuivront dans les prochains mois afin de finaliser les modalités de mise en œuvre de ce partenariat stratégique. Cette initiative pourrait marquer un tournant dans la gestion des prisons et contribuer à une transformation du système pénitentiaire, en accord avec les objectifs de réformes judiciaires du gouvernement.

Guinée Mamadi Doumbia

Guinée : la carte d’identité biométrique désormais gratuite

Le président de la Transition vient d’instaurer la gratuité de la carte nationale d’identité biométrique. L’annonce de cette décision du Général Mamadi Doumbouya a été faite dans un décret publié dans la soirée de ce dimanche, 2 février 2025, à la télévision nationale.

« La carte d’identité nationale biométrique est gratuite pour tous les citoyens guinéens pour une première demande. Les conditions et modalités d’application de la gratuité de la carte nationale d’identité biométrique seront déterminées par arrêté conjoint des ministres en charge de l’administration du territoire et de la décentralisation, de la sécurité et de la protection civile, et des affaires étrangères, de l’intégration africaine et des Guinéens établis à l’étranger », a lu le Général Amara Camara, ministre secrétaire général à la Présidence.

Cette mesure devrait permettre à tous les Guinéens d’acquérir une carte nationale d’identité biométrique sans dépenser aucun franc. Mais, ce décret n’a rien dit du renouvellement de cette carte après l’expiration du délai de validité.

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Reconstruction du Pont de Faranah : Un Nouveau Chapitre dans la Coopération Guinéo-Japonaise

Dans un contexte où les partenariats internationaux jouent un rôle clé dans le développement économique, la Guinée continue de renforcer ses relations diplomatiques et commerciales avec ses partenaires stratégiques. C’est dans cette dynamique que le Ministre du Plan et de la Coopération Internationale, Ismaël NABE, a conduit une mission de travail au Japon du 22 janvier au 1er février 2025.

Cette mission avait pour objectif de consolider la coopération économique et technique entre les deux nations, en mettant l’accent sur les opportunités d’investissement, les projets d’infrastructures et la participation de la Guinée à la prochaine Conférence Internationale de Tokyo sur le Développement de l’Afrique (TICAD 9). Retour sur les moments forts et les avancées obtenues à l’issue de cette visite.

Promotion des opportunités d’investissement en Guinée

Lors d’une rencontre avec son homologue japonais du Ministère de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie, le Ministre NABE a présenté les atouts économiques de la Guinée. Il a particulièrement insisté sur le secteur minier avec le méga projet Simandou et le Programme Simandou 2040, ainsi que sur les opportunités dans l’énergie et l’agriculture. Des discussions approfondies ont permis d’explorer les mécanismes de facilitation des investissements japonais en Guinée.

Consolidation du cadre global de coopération

Avec le Ministre japonais des Affaires étrangères, les échanges ont porté sur le renforcement du cadre global de coopération entre les deux pays. L’un des sujets clés abordés fut la participation de la Guinée à la 9ᵉ Conférence Internationale de Tokyo sur le Développement de l’Afrique (TICAD 9), qui se tiendra en août 2025. Le Japon a réaffirmé son soutien aux projets de développement guinéens.

Des partenariats stratégiques avec les institutions japonaises

Au cours de cette mission, plusieurs séances de travail ont été organisées avec des institutions japonaises majeures :

JICA (Agence Japonaise de Coopération Internationale) : Finalisation d’un accord de don pour la reconstruction du pont de Faranah et exploration de nouvelles opportunités de coopération technique.

JETRO (Japan External Trade Organization) : Discussions sur les investissements japonais dans les secteurs clés de l’économie guinéenne.

MUFG (Groupe financier Mitsubishi) : Échanges sur les modalités de financement des projets structurants, en lien avec le programme Simandou 2040.

JBIC (Japan Bank for International Cooperation) : Étude des possibilités de financement pour des projets d’infrastructures.

Signature du contrat pour la reconstruction du pont de Faranah

L’un des résultats majeurs de cette mission a été la signature d’un contrat de reconstruction du pont de Faranah. Financé par un don japonais à hauteur de 2,72 milliards de yens (environ 17,36 millions USD) via la JICA, ce projet sera réalisé par l’entreprise japonaise Dai Nippon Construction (DNC), avec l’appui du cabinet Katahira & Engineers International.

Ce projet prévoit :

•La construction d’un pont de 70 mètres.

•L’aménagement des voies d’accès.

•La protection des berges.

•L’installation d’un système de drainage moderne.

Situé sur la Route Nationale N°2, ce pont joue un rôle clé dans la connectivité entre les régions naturelles de la Guinée et les pays voisins comme la Côte d’Ivoire et le Liberia. Sa reconstruction favorisera le développement économique local, l’amélioration des échanges commerciaux et l’accès aux services essentiels pour les populations.

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Perspectives et engagements futurs

La mission a permis d’identifier de nouvelles opportunités de collaboration, notamment dans le domaine des infrastructures et de la formation technique. En préparation à la TICAD 9, la Guinée prévoit de mettre en avant sa vision de transformation économique et les avancées du programme Simandou 2040.

Depuis 1970, la coopération entre la Guinée et le Japon n’a cessé d’évoluer. Cette mission marque une étape supplémentaire dans le renforcement de ce partenariat stratégique, ouvrant la voie à de nouvelles initiatives pour le développement durable du pays.

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Kankan : Une Mobilisation Historique pour la Paix et l’Unité en Guinée

La ville de Kankan a récemment accueilli une manifestation d’envergure dédiée à la paix, à l’unité nationale et à la continuité des réformes engagées par le Président de la République, le Général Mamadi Doumbouya. Intitulé “Marche de la Paix et de l’Unité”, cet événement, qui s’est déroulé du 31 janvier au 1er février 2025, a rassemblé des milliers de participants, dont le Ministre de l’Économie et des Finances, Mourana Soumah, accompagné d’une délégation gouvernementale de haut niveau.

Une participation gouvernementale de haut niveau

À l’initiative du Ministre de l’Économie et des Finances, Mourana Soumah, une délégation gouvernementale de premier plan a pris part à cette marche. Accompagné de nombreux cadres de son département, il a parcouru les rues de Kankan, illustrant ainsi l’engagement des autorités en faveur de la consolidation de la paix et de l’unité nationale.

Un message fort du gouvernement

Le Ministre Secrétaire Général de la Présidence, le Général Amara Camara, a présidé la cérémonie. Dans son allocution, il a rappelé les avancées majeures réalisées sous la gouvernance du CNRD, notamment dans la refondation de l’État et la modernisation des infrastructures. Il a également souligné l’importance d’un soutien populaire constant pour mener à bien ces transformations.

Un engagement pour la continuité des réformes

La marche s’inscrit dans une dynamique de renforcement des actions entreprises par le gouvernement, notamment à travers des projets structurants visant le développement économique et social du pays. Le programme de modernisation des infrastructures, la réforme de l’administration publique et l’amélioration du climat des affaires sont autant de chantiers stratégiques portés par le Chef de l’État.

Une jeunesse impliquée dans la construction de l’avenir

Les jeunes et les forces vives de Kankan ont joué un rôle central dans l’organisation de cet événement, affirmant ainsi leur engagement en faveur de la stabilité du pays. À travers diverses activités et rencontres, ils ont réitéré leur volonté de voir la Guinée avancer sur la voie de la paix et du progrès.

Un message d’unité et d’espoir pour l’avenir

Au-delà de la manifestation, cette mobilisation traduit une aspiration profonde du peuple guinéen à un avenir marqué par l’unité et la cohésion nationale. En soutenant les réformes engagées, la population de Kankan a envoyé un signal fort sur l’importance de préserver les acquis et d’œuvrer ensemble pour bâtir une Guinée plus prospère.

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La Guinée à l’Honneur au Forum Mining Indaba 2025

La cérémonie d’ouverture de la Mining Indaba, événement mondial majeur dédié à l’investissement minier, s’est tenue le 3 février à Cape Town, en Afrique du Sud. Cette rencontre réunit chaque année investisseurs, opérateurs et décideurs du secteur pour échanger et conclure des partenariats stratégiques.

Une Délégation de Haut Niveau pour Porter la Vision Simandou 2040

La Guinée, représentée par une délégation gouvernementale de haut niveau conduite par Djiba Diakité, Ministre Directeur de Cabinet de la Présidence et Président du Comité Stratégique de Simandou, a mis en avant sa vision Simandou 2040, impulsée par le Président Mamadi Doumbouya. Accompagnés des Ministres des Mines, Bouna Sylla, et de l’Environnement, Djami Diallo, les représentants guinéens ont souligné l’engagement du pays en faveur d’un développement minier durable.

Des Rencontres Clés pour l’Avenir du Secteur Minier Guinéen

La délégation a participé à des rencontres stratégiques avec des partenaires internationaux, notamment l’OCDE, qui s’intéresse aux politiques publiques guinéennes en matière d’agriculture et d’éducation, ainsi que la Standard Chartered Bank, conseillère financière de Rio Tinto sur le projet Simandou.

Une réunion marquante a également eu lieu avec Birame Souleye Diop, Ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines du Sénégal, pour discuter de la mise en œuvre du Centre Africain de Développement Minier.

Par ailleurs, les discussions avec ADQ ont mis en lumière leur volonté d’investir dans l’exploitation d’une nouvelle mine en Guinée et d’explorer les opportunités offertes par les minéraux énergétiques, notamment le lithium et l’uranium.

Une Présence Stratégique et une Volonté d’Accélération

Les représentants guinéens ont visité les stands des partenaires industriels du pays, notamment Winning Consortium Simandou (WCS), Baowu, Rio Tinto et SMB, renforçant ainsi les liens avec les acteurs majeurs du secteur. L’événement a permis d’affirmer la place centrale de la Guinée sur la scène minière africaine et mondiale.

Avec cette participation active, la Guinée confirme sa volonté d’attirer des investissements, d’accélérer l’exploitation responsable de ses ressources et de jouer un rôle clé dans l’essor du secteur minier africain. Le Forum Mining Indaba 2025 s’annonce déjà comme une opportunité majeure pour approfondir ces engagements et concrétiser de nouveaux partenariats.

Simandou

Baowu Accélère le Projet Simandou et Renforce Sa Présence en Afrique

China Baowu Steel Group s’engage à faire entrer le projet Simandou en production d’ici fin 2025, renforçant ainsi sa présence en Afrique. Jiang Gongyang, vice-président de Baowu Resources, souligne l’importance de respecter les délais fixés par la Guinée.

Une Course Contre la Montre

Pour tenir l’échéance, Baowu doit finaliser les infrastructures – mines, ports et 650 km de voie ferrée – avant la saison des pluies. Ce projet, relancé en 2021 sous l’impulsion du président Mamadi Doumbouya, est en chantier depuis près de 30 ans.

Un Investissement de 6 Milliards de Dollars

Baowu, actionnaire des blocs 1 et 2 avec Winning Consortium Simandou (WCS) depuis 2024 et des blocs 3 et 4 avec Rio Tinto depuis 2012, mobilise 6 milliards de dollars, dont 1,5 milliard pour ces derniers. L’ensemble du projet requiert 20 milliards de dollars.

Un Fer de Haute Qualité pour un Acier Plus Vert

Simandou permettra à Baowu, qui produit 130 millions de tonnes d’acier par an, de sécuriser son approvisionnement en fer de haute qualité, essentiel pour un acier bas carbone prisé sur le marché.

Vers une Transformation Locale

Baowu envisage une usine de pellets en Guinée pour améliorer la chaîne de valeur locale et optimiser le transport du minerai.

Une Expansion Africaine

Outre Simandou, Baowu se développe en Afrique avec une production de fer au Liberia et une étude de faisabilité au Cameroun, renforçant ainsi son engagement sur le continent.

 

D’après un article de Jeune Afrique, adapté par nos soins.

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Guinée : Le calendrier électoral de 2025 déjà remis en cause par le gouvernement

Un mois après l’engagement solennel du général Mamadi Doumbouya de faire de 2025 une année « cruciale pour parachever le retour à l’ordre constitutionnel » en Guinée, le gouvernement révise ses ambitions à la baisse. Le 30 janvier, son porte-parole Ousmane Gaoual Diallo a annoncé qu’il serait « impossible de réaliser toutes les élections en 2025 ».

Seul le référendum constitutionnel serait maintenu « avant la fin du premier semestre », selon le porte-parole qui justifie ce report par des contraintes techniques, notamment la nécessité de mettre en place « un cadre spécifique » et un organe de gestion des élections prévu par la future Constitution.

Ce nouveau revirement intervient alors que la junte, au pouvoir depuis septembre 2021, n’a pas respecté son engagement initial d’organiser un référendum constitutionnel et de transférer le pouvoir à des civils avant fin 2024. Cette situation alimente les critiques de l’opposition et de la société civile qui dénoncent la dérive autoritaire du régime.

Le contexte est d’autant plus tendu que les spéculations vont bon train sur une possible candidature du général Doumbouya à la présidentielle, malgré l’interdiction inscrite dans la Charte de la transition. Des signes avant-coureurs se multiplient, comme le soutien déjà affiché par Ousmane Gaoual Diallo au président actuel, ou encore la multiplication d’initiatives en sa faveur : chansons à sa gloire, tournoi de football à son nom, souvent avec le parrainage de figures politiques importantes.